• Blood lad - Tome 05 - Yûki Kodama

    Résumé :

    Le jeune homme qui a kidnappé Fuyumi se révèle être Nell, le frère de Bell. Lorsque cette dernière apprend que c’est sa propre mère qui a commandité l’enlèvement, elle se voit forcée d’aider son frère, et quand Staz découvre la supercherie, il affronte Bell afin de délivrer le fantôme… Un combat qui en révèlera long sur leurs intentions respectives… De son côté, Blaz est convoqué par Wolf Daddy, roi du monde des démons qui a quelques questions à lui poser. Il est emporté par Beros, une « fliquette » au caractère bien trempé qui n’hésite pas à le menacer ouvertement ! Enfin, Akim prépare dans l’ombre quelque chose qui pourrait bien déstabiliser l’ordre des choses dans le monde des démons…

     

    Avis par Jake :

    Un super tome ! L’histoire commence à bien se constituer, les trames se multiplient. On suit parallèlement Staz contre Bell, qui nous offre non seulement un joli combat, mais également plus d’informations sur les sentiments de la jeune femme pour le vampire. On découvre également la famille de Bell (qui a l’air bien tordue !) et cela donne lieu à beaucoup d’humour. De son côté, le frère de Staz semble fomenter un complot afin de prendre la place du roi du monde des démons. Même si elle est en retrait, la sœur de Staz et Blaz (en couverture) est très attachante. Beros est un nouveau personnage hilarant ! En fait, le fait que les héros (ou plutôt anti-héros) aient un caractère aussi fort donne forcément lieu à des confrontations et des altercations très drôles ! L’auteur prend selon moi une très bonne orientation dans l’évolution du manga, et c’est un vrai plaisir de lire ce tome… On le dévore !

    Lien direct : Editions Kurokawa


    votre commentaire
  • Image hébergée par servimg.com

    Caractéristiques :

    Genre : Science-fiction

    Grand format : 557 pages / 23,00 €

     

    Résumé :

    Des siècles après une guerre nucléaire dévastatrice, ce qui reste de l’humanité est contraint de vivre sous terre, terré dans un immense Silo de 144 étages de profondeur. Pour survivre et maintenir des conditions de vie  décentes, la loi qui régit le Silo contrôle jusqu'à l’existence même : Pour avoir le droit de faire un enfant, les couples doivent s’inscrire à une loterie dont le nombre de gagnants dépend du nombre de morts, afin d’éviter toute surpopulation. Et surtout, règle primordiale, il est strictement interdit d’évoquer ne serait-ce que l’envie de sortir du Silo. Toute personne transgressant ces lois sera « lâché » à l’extérieur du Silo, dans l’univers désormais toxique et hostile de la Terre avec pour mission de nettoyer les caméras du Silo, seul contact de ses habitants avec l’extérieur. Ces caméras et les écrans géants ou les images sont transmises sont aussi le moyen qu’ont les dirigeants pour rappeler aux habitants que le monde extérieur est leur ennemi. Suite au désir soudain de sortir qui à conduit à la mort de son épouse, le shérif Holston commence à se demander si cette vie est bien la seule possible et surtout si le monde a toujours été ainsi, comme l’affirment les dirigeants du Silo.

     

    Avis par Mathilde :

    Au premier abord, on peut s’étonner qu’Actes Sud publie de la science-fiction. Et ouvre une collection spécialement pour ce titre. Cela n’est pas sans rappeler l’ouverture de la collection Actes Noirs pour la trilogie Millenium. Alors, intrigué, on ouvre le livre. Et on comprend. En tout premier lieu, il faut dire que c’est un roman très très (oui deux « très », c’est dire) bien construit. La succession des personnages est superbement orchestrée faite de manière tellement subtile qu’on ne comprend ce qui nous arrive une fois le changement opéré ! Le roman à été à la base auto publié aux états unis sur internet sous forme de feuilletons, tous réunis dans ce livre. Cela se sent complètement à la lecture mais au lieu de fragmenter le récit, cela lui donne un rythme haletant, ponctué par les cliffhangers. Quand j’ai commencé ma lecture, j’ai tout de suite été happée par le récit et l’histoire du shérif, puis par l’enchainement des évènements. L’auteur arrive à enchainer des moments haletants ou le suspense est omniprésent avec des moments plus calmes ou il prend le temps de poser la politique interne du Silo ainsi que le fonctionnement de celui-ci. Finalement c’est un roman beaucoup plus complexe en dense qu’il n’y parait. Le fonctionnement du Silo est simple au premier abord : Un maire, un shérif, des adjoints répartis dans les étages, des fermes, les Machines…tout ce qu’il faut pour qu’il soit autosuffisant. Mais au fur et à mesure du récit, il s’avère beaucoup plus complexe. Surtout ce mystérieux étage informatique qui œuvre dans l’ombre… Les personnages principaux sonnent justes et sont très attachants. Le personnage de Juliette tout particulièrement ainsi que celui de l’adjoint du shérif qui savent rester intègrent sans sombrer dans le piège facile de la niaiserie. Au fur et à mesure qu’il pose le décor, Hugh Howey distille des éléments donnant encore plus de profondeur au récit. D’une dystopie, des éléments de roman noir, puis de thriller s’ajoutent, avec toujours le post-apocalyptique en toile de fond. Une très grosse réussite, donc, qui justifie à l’image de Millenium il y a quelques années l’ouverture d’une collection sur-mesure pour accueillir cet ovni !


    votre commentaire
  • Nobles paysans - Tome 01 - Hiromu Arakawa

    Résumé :

    Hiromu Arakawa n’est plus à présenter… Elle est l’incroyable mangaka Japonaise issu de l’île d’Hokkaïdo à qui nous devons les phénomènes « Fullmetal alchimist », « Hero tales » et plus récemment « Silver spoon » (qui d’ailleurs présente les aventures d’un étudiant en lycée agricole). Ici, nous suivons l’auteure qui présente à son éditrice sa vie à la campagne, lorsqu’elle aidait ses parents agriculteurs, avant de devenir mangaka… Des aventures cocasses et des faits intéressants sur le monde de l’agriculture au Japon.

     

    Avis par Jake :

    Etant donnée que je suis avec entrain chacun des mangas de cette auteure de grand talent, il était obligatoire que je me procure son autobiographie adaptée en manga ! Malheureusement, sans être dénuée de qualités, cette œuvre n’est pas ce à quoi je m’attendais… En effet, si vous connaissez les autres mangas de l’auteure, vous connaissez également ses « apartés » qui ont généralement lieu en fin de tomes et qui se composent de plusieurs cases sans véritables décors extérieurs. Ici, c’est la même chose, les anecdotes sont contées, souvent avec un peu d’humour (au moins de quoi sourire), mais sans non plus vous faire vous tordre de rire. Il n’y a pas vraiment de fil rouge ou de suspense… On en apprend beaucoup plus sur la situation agricole du Japon et plus précisément d’Hokkaïdo, ce point est très intéressant… sauf si vous dévorez avidement Silver spoon, dans ce cas les infos sont un peu redondantes… Un avis donc mitigé, le seul véritable intérêt de cette saga est d’en savoir plus sur la mangaka, qui semble être une personne bourrée d’imagination, aux dessins très interactifs habituellement… Dans cette optique là, c’est un super moyen d’apprendre à la connaître…

    Lien direct : Editions Kurokawa


    votre commentaire
  • Du 6 Décembre au 15 Décembre à minuit, La bibliothèque de Jake vous propose de remporter le roman exceptionnel

     

    Image hébergée par servimg.com

    « Vengeance en Prada » de Lauren Weisberger

    dont nous avons vanté les mérites Ici

     

     

    Pour cela, rien de plus simple :

     

    • Aimer la page Facebook du blog
    • Poster un commentaire sur votre sujet préféré du blog
    • Nous envoyer un petit mot sur Facebook avec le sujet que vous avez commenté sur le blog

     

    Bonne chance à tous !

     

     

    Résultats 17/12/13 :

    Félicitation à "DansmonCoeur Bonheur" ! (envoie nous ton adresse par mail)

    Merci à tous les participants !


    votre commentaire
  • Soul eater - Tome 24 - Atsushi Ohkubo

    Résumé :

    Asura sort enfin de sa cachette, et les âmes les plus faibles sont immédiatement dépassées par cet accès de folie qui émane de la personne du Grand dévoreur ! Il faut donc à nos amis mettre leurs alliés en sûreté sur Terre, même si cela a pour conséquence d’éloigner provisoirement Kid… Mais l’arrivée d’Asura est très vite éclipsée par un événement encore plus improbable : Crona absorbe la folie du dévoreur en elle ! Le père de Kid commence à s’inquiéter et à culpabiliser pour sa responsabilité dans cette affaire… Sur la lune, Maka doit utiliser son père comme Death Scythe et leur alliance est curieusement symbiotique ! Black Star fait tout pour aider, mais il va falloir du renfort pour arriver à bout de Crona / Asura, d’autant que leur « fusion » est pour le moins instable…

     

    Avis par Jake :

    Qu’est-ce que c’est horrible d’apprendre qu’il s’agit là de l’avant dernier tome de toute la saga ! Pourquoi un manga aussi génial doit-il prendre fin alors qu’il reste tant de possibilités pour le faire continuer ? Certes, au moins la qualité sera restée excellente jusqu’à la fin, mais je reste très frustré de savoir le bout du chemin aussi près… Même si cela est une excuse pour le mangaka de nous donner encore plus de plaisir ! En effet, même si la trame n’est pas complètement au ralenti, on sent que Ohkubo prend son temps : cela donne lieu à des pages de dessins superbes (notamment la pose du trio Maka / Death Star / Kid). D’un point de vue du scénario, j’ai adoré l’idée de faire s’allier Maka et son père en tant que Death Scythe, cela rapproche les personnages, et leur relation arrive à un instant précieux, qui était jusqu’alors majoritairement traitée avec humour. Si la couverture donnait l’idée qu’un combat entre Asura et le père de Kid aurait lieu, ce n’est (malheureusement) pas le cas. Espérons que l’on ait droit à la place à un magnifique affrontement Kid / Asura. D’un autre côté, j’adorerais connaître la fin (sûrement tragique ?) de l’histoire compliquée entre Maka et Crona… Quant aux pages présentant le tout dernier opus, elle mette l’eau à la bouche ! Je suis très pressé de découvrir le dénouement final du manga, même si je le regrette aussi…

    Lien direct : Editions Kurokawa


    votre commentaire
  • Image hébergée par servimg.com

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Grand format : 373 pages / 22,00 €

     

    Résumé :

    Hanna Renström vit dans un hameau au fin fond de la Suède. A l'aube de ses 18 ans, sa mère veuve et très pauvre l'envoie dans la ville portuaire voisine afin qu'elle échappe à la misère. Après quelques péripéties, Hanna embarque comme cuisinière sur un vapeur direction l'Australie et épouse le second du bateau. Quand ce dernier succombe à une terrible fièvre elle déserte lors d'une escale en Mozambique. Elle se réfugie dans un petit hôtel qui est en fait un bordel tenu par le Senor Vaz. De fil en aiguille, il va épouser Hanna... mourir quelques temps après, la laissant seule à la tête d'une véritable fortune. Elle va devoir faire face au racisme, à la haine et aux différentes peurs qui animent les 2 communautés. Est-ce vraiment un paradis ou au contraire... l'enfer ?

     

    Avis par Lolo :

    Je m'attendais à une nouvelle enquête du policier Kurt Wallander mais... Que nenni ! J'ai commencé par être déçue et puis finalement l'histoire assez exceptionnelle de cette femme m'a emballée. Les descriptions sont très réalistes, à la fois des paysages, des personnages et de la situation coloniale de l'Afrique au début des années 1900. Je me suis laissée transporter avec Hanna des lointaines contrées froides de la Suède au gré de son long périple semé d'escales et d'embûches vers ce qui devait être l'Australie. Mankell soulève le grave problème de la discrimination raciale et le décrit de manière incroyablement vraie. Les sentiments d'Hanna envers les Noirs qu'elle ne comprend pas, qui la fascinent et lui font peur en même temps. Et c'est réciproque ! Nous avons 2 mondes que tout oppose où règne l'incompréhension la plus totale et qui ne communiquent que par la domination d'un côté et la soumission de l'autre. Je pense que la force de ce roman tient dans la justesse de la psychologie des personnages. A travers eux, Mankell nous incite à réfléchir à ce que pourrait être le paradis justement si certains arrêtaient de se prendre pour Dieu.


    votre commentaire
  • Image hébergée par servimg.com

    Caractéristiques :

    Genre : Théâtre

    Format poche : 141 pages / 12,00 €

     

    Résumé :

    C’est l’histoire du couple formé par Sascha Guitry et Yvonne Printemps dans les années folles. C’est l’histoire de leur passion, mais aussi de leurs querelles, tromperies et de leurs jalousies.

     

    Avis par Lolo:

    Pièce de théâtre, dont les dialogues ont été confiés à Eric-Emmanuel Schmitt, et qui sont plein d’humour et d’esprit. En quelques pages (141) il nous dresse le portrait bien représentatif de ce couple mythique des années 1920. Ca se lit très vite et c’est écrit d’une telle manière que même sans être un fan de théâtre, on se laisse emporté par sa plume. On voit bien l’insouciance et la liberté qui régnaient alors à cette période d’entre deux guerres. On constate aussi comment Eric-Emmanuel Schmitt est autant à l’aise pour l’écriture de romans que pour des pièces de théâtre, ce qui est loin d’être évident !

    Lien direct : Editions Albin Michel


    1 commentaire