Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 320 pages / 22,50 €

Résumé :

Dans un contexte de guerre mondiale, une jeune américaine, Elisabeth Endicott, décide d'accompagner son père en Syrie afin d'accomplir une mission humanitaire. Or, elle sera le témoin des horreurs commises sur le peuple arménien que les Turcs visent à exterminer. Elle se rendra aussi actrice de ces événements en apportant toute l'aide qu'elle pourra à certains membres de ce peuple déchu. Parmi ceux-ci, elle fera notamment la rencontre de Nevart et Hatoun mais surtout d'Armen, un ingénieur arménien qui ravira son coeur... Parallèlement, 2012, aux états unis, Laura Petrosian, romancière, issue d'une famille arménienne, cherchera à retracer l'histoire de ses ancêtres. Pour cela, elle se lancera dans de lourdes investigations qui lui feront découvrir ce qui s'est réellement passé un siècle plus tôt...

Avis par Audrey :

Un livre poignant et émouvant qui relate un fait historique mais très peu connu de nos contemporains : le génocide arménien pendant la première guerre mondiale. En effet, tout le monde connaît l'histoire du génocide Juif mais celui qui concerne le peuple arménien est beaucoup plus méconnu. Pourtant, il n'a pas été moins virulent que son homonyme. Les atrocités retranscrites dans cet ouvrage nous font réaliser l'ampleur des violences et des souffrances que ces guerres ont suscitées. Par ailleurs, le récit à deux voix à deux époques différentes mais aux histoires étroitement liées apporte une véritable richesse. J'ai beaucoup aimé que le livre soit écrit à la manière d'un témoignage ; car en réalité c'est bien de cela qu'il s'agit puisque l'histoire est largement inspirée de faits réels même si les personnages sont fictifs. (Cependant, quelques fois on a tendance à penser qu'ils ont réellement existé, preuve de la qualité d'écriture de l'auteur). J'ai beaucoup aimé ce roman et ce qu'il m'a apporté, c'est à dire un nouveau regard sur le peuple arménien et un nouvel enrichissement concernant notre passé à tous.

Lien direct : Editions Charleston

Résumé :

Un manuel qui nous livrera tous les petits "trucs de chef" qui vous permettront de réussir tout vos plats et de faire les petits gestes qui feront la différence. 

Avis :

Caractéristiques :

Genre : Science-fiction

Grand format : 326 pages / 17,00 €

Résumé :

Un virus a fait son apparition, et il permet à certaines personnes, une fois qu'elles sont mortes de ressuciter. Mais après ce "reboot", les gens ne sont plus les mêmes. Les sentiments s'étiolent alors que la force et la puissance grandissent. Toutes ces capacités sont proportionnelles à la durée de mort avant reboot. Wren est une 178. Elle est une des meilleures... Tous les reboots, après la guerre qui les a opposé aux humains, sont des esclaves de la SHER : une compagnie qui les exploite et les parque dans des batiments en marge de la société... Wren est une jeune femme qui suit les ordres sans discuter, jusqu'au jour où Callum, un 22 débarque et change sa vision des choses. Avec sa gentillesse et son sempiternel sourire, se pourrait-il qu'il perce la carapace que s'est créée Wren ?

Avis par Jake :

Il semblerait que l'on ne soit jamais déçu des nouveautés MSK qui parvient sans cesse à nous offrir des romans d'exception, toujours en marge des vagues actuelles. Ici, c'est la même chose : dans ce monde futuriste, on se retrouve immergé dans une distinction de classes non sociales mais d'espèces... Les reboots sont-ils une nouveauté ou simplement une avancée de l'espèce, l'évolution ? Les personnages sont géniaux, autant la meilleure amie de Wren ou cette dernière. Callum est extra : il a su garder son humanité à travers le reboot, ainsi que ses principes. Les deux ont une excellente synergie. Le courant passe, cela se sent dessuite. L'écriture est très bonne, et l'on est happé par ce monde assez horrible finalement... Je pense que ce qui m'a autant plu est le fait que ce monde, ces personnages, m'ont rappelé la série de James Cameron Dark Angel qui partage de nombreuses similitudes avec le livre. En effet, nous retrouvons le gouvernement qui exploite les jeunes, des ados aux super pouvoirs, un monde futuriste en décadence, et une romance entre la super woman et l'homme aux principes inébranlables. Toutes ces qualités font de reboot un incontournable dont il me tarde de découvrir la suite ! A vous d'adopter cette trilogie !

Lien direct : Editions MSK

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 383 pages / 18,00 €

Résumé :

1487, à Milan, Giulia est une jeune femme dont le père meurt. Malgré la dot que celui-ci lui laisse, sa belle-mère la confie à un couvent, ne voulant plus s’embarrasser d’une fille qui n’est pas sienne. Mais Giulia souhaite plus que tout avoir un mari, et fonder une famille, elle élabore alors un plan pour quitter le couvent. Pourtant, les choses n’évolueront pas comme elle le pense. Elle découvrira là-bas l’amitié, et une maestra incroyable qui révèlera son fort potentiel en art. Giulia a un don pour le dessin et la peinture, et il se trouve que la maestra détient le secret du Bleu passion : une couleur tellement sublime que son secret fait de nombreux envieux… Peut-être que finalement, le rêve de Giulia est la peinture…

Avis par Jake :

Les romans historiques ne sont pas mon fort, et j’étais à la base récalcitrant quant à la couverture très féminine de l’ouvrage… et je serais passé à côté d’un roman sublime. L’écriture est absolument parfaite : elle décrit sans jamais franchir une ligne d’intimité, de sorte que le lecteur est pour ainsi dire devant un film. Le personnage principal est très fort, à une époque où la femme est reléguée au rang de femme au foyer. C’est en cela que le livre est très féministe. J’ai beau n’avoir également aucune passion pour la peinture, l’auteur parvient à nous immerger dans ce monde, et l’on en vient à voir les couleurs à travers les yeux de Giulia, des yeux de passionnée ! Le roman n’a rien d’enfantin et il s’adresse véritablement à tout le monde. La trame est bonne, et certainement proche de ce que certaines femmes passionnées ont pu vivre (ou subir) par le passé. C’est vraiment une superbe histoire ! En fait, ce roman est presque un poème, ou une ode à la peinture…

Lien direct : Wiz Albin Michel

Résumé :

Le concours de Rock Revolution est toujours en cours. Les groupes se succèdent et le public s’enflamme ! Chaque groupe a sa particularité, celui de Zegahi parie sur le choc (son chanteur se déshabille complètement sur scène), d’autres impressionnent grâce à leur qualité en live, celui de Craze envoie le public dans une profonde réflexion, c’est une nouvelle vague de rock qui déferle sur le Japon. Mais le chanteur de Craze prend Gaku de haut, ce qui pourrait bien faire de lui un rival idéal, poussant à se dépasser. C’est bientôt au tour du vrai Charlie de passer sur scène, mais c’est également leur premier concert officiel et les problèmes se multiplient… Les deux amateurs que sont Gaku et Sue pourront-ils tirer leur épingle du jeu et assurer au groupe une bonne note de la part du public et du jury ?

Avis par Jake :

Le concours Rock Revolution se poursuit et l’ambiance est toujours très bonne ! C’est génial de voir les groupes se succéder sur scène, chacun avec des styles bien différents, et surtout avec des chanteurs dont les caractères sont bien différents. C’est l’occasion de présenter de nouveaux personnages, notamment Zegahi qui est hilarant ! Et il a un effet très positif sur Charlie. Je m’attendais à quelque chose d’un peu plus explosif entre Sue et son père, mais on ne peut pas dire que l’homme ne soutienne pas sa fille. Vivement qu’il donne ses impressions sur le groupe de sa fille. En fait, au fur et à mesure que les groupes s’enchaînent, la pression monte surtout pour Gaku. Lorsqu’il est finalement temps de monter sur scène, les problèmes sont nombreux. Ils impressionnent, mais honnêtement, je serais surpris qu’ils aient une très bonne note, rapport à leurs nombreux cafouillages. Pourtant, on sent que quelque chose émane du groupe Charlie, et le public le ressent également ! Cela devrait suffire à les différencier du faux Charlie, qui même s’il a plus d’expérience, ne parvient pas à dégager la même aura… Ce qui est horrible avec ce tome, c’est simplement que l’on reste sur sa faim ! On n’obtiendra la note du groupe que dans le prochain opus… Frustration !

Lien direct : Editions Glénat

Caractéristiques :

Genre :  Jeunesse / Roman

Grand Format : 343 pages / 15,00 €

Résumé :

Tink a mis fin à ses jours. Elle était une ancienne très jeune actrice et devait composer avec l’absence de son père, et avec un mère actrice / diva qui pourrait tout aussi bien ne pas être là… Pourtant, elle n’a pas laissé ses amies lycéennes pour autant. Sa présence reste avec ses amis pour les guider à travers cette difficile année de terminale. Merissa est l’une d’entre elle… Tout lui sourit au lycée : pièce de théâtre, admissibilité à l’université la plus prisée. Pourtant, elle ressent le besoin de se scarifier, pour au moins assurer un contrôle sur quelque chose. Quant à Nadia, elle doit faire avec son léger surpoids et le regarde des gens, alors qu’elle est tombée amoureuse de son professeur de sciences naturelles.

Avis par Jake :

J’avais déjà lu Un endroit où se cacher, du même auteur, et j’avais trouvé qu’elle décrivait une bien sombre adolescente. Oates a clairement dû avoir des problèmes dans sa jeunesse car elle réitère avec Merissa, à qui la vie sourit et qui pourtant parvient à se trouver des problèmes. La première partie du roman lui est consacrée, et je me suis dit tout du long : « ce n’est pas possible qu’il y ait vraiment des gens à problèmes, comme ça ! » Heureusement, j’ai bien accroché avec les deux parties suivantes. Celle intermédiaire suit Tink avant son suicide. Bien que marginale, c’est un personnage auquel on ne peut que s’attacher : elle est forte et drôle, bien que cachant manifestement un passé sombre… La dernière partie suit Nadia, à qui le lecteur s’identifiera certainement puisque c’est la plus normale. On comprend ses problèmes, et même ils nous parlent ! Je pense que c’est là que « l’adolescence » est la mieux décrite, notamment avec les problèmes de communication entre enfants et parents. L’écriture en elle-même est bonne, et j’ai simplement adoré la dernière page. Le mot de Tink, un message d’espoir…

Lien direct : Wiz Albin Michel

Résumé :

La vie continue à la crèche de l’académie Morinomiya. Kotaro reste ébahi devant un livre d’animaux, son grand frère Ryuichi décide alors d’amener tous les enfants au zoo, avec certaines des mamans. Hayato annonce à son petit frère Taka qu’il ne l’aime pas plus qu’il ne le déteste, ce qui plonge l’enfant dans une tristesse sans nom ! Puis alors que Ryuichi est malade, c’est au tour de Kotaro et de la directrice (Moutmout !) de prendre soin de celui qui pense toujours aux autres… Ryuchi essaiera également de promouvoir son club, mais il est moins populaire que celui de baseball ! Pourtant, ça ne l’empêchera pas de gagner un nouveau membre… Enfin, un des deux jumeaux semble miné car son frère devient plus indépendant. Quant à Kotaro, il se passionne pour des œufs de poussins sur le point d’éclore !

Avis par Jake :

Cela se confirme : Baby-sitters est une petite bombe dans le monde du shojo ! Les dessins s’affirment avec des petites bouilles à croquer. Des caractères appuyés qui font rire : notamment Kotaro qui est toujours stoïque, ou le duo Hayato / Taka et leurs caractères effrontés (on pense au « Badaaaade ! » de Taka (à comprendre bien pûr : « banane ! »). Le majordome est davantage présent, et c’est une bonne chose car il apporte une dose supplémentaire d’humour, et c’est également le cas de la directrice (à ses dépends !), plus connue sous le nom de « Moutmout » pour le petit Kotaro ! Question scénario, on ne tourne pas en rond, l’auteur parvient à inventer pour l’instant suffisamment de situations cocasses ou touchantes. Car c’est la beauté de ce shojo : on passe sans problème de l’un à l’autre. Baby-sitters, c’est une parenthèse de douceur dans ce monde de brutes. J’adore !

Lien direct : Editions Glénat

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 370 pages / 19,90 €

Résumé :

Byron vit en Angleterre, il a onze ans en 1972 et habite avec sa mère et sa petite sœur, leur père étant très souvent absent, en déplacement. C’est un petit garçon intelligent, qui partage une belle amitié avec James. Mais un jour, sa vie se teinte lorsque sa mère a un accident de voiture… Il est le seul à avoir vu la bicyclette renversée. Dès lors qu’il révèlera la vérité à sa mère, la situation ne cessera de se détériorer. En parallèle, de nos jours, Jim est un homme en marge. Il a subi plusieurs séjours en hôpital psychiatrique, et souffre de TOC très pesants. Tout ça ne l’aide pas à s’intégrer, s’ajoute à un bégaiement prononcé et à une certaine agoraphobie. Seule Eileen, une jeune femme au drôle de caractère, ne le laisse pas indifférent…

Avis par Jake :

J’avais eu un tel coup de cœur pour La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry arriva le mardi… que je suivais activement son auteur pour me tenir prêt à bondir sur son prochain roman. Son premier livre faisait preuve d’une telle beauté, si touchant et intimiste que cela présageait de belles futures nouveautés. Malheureusement, j’ai été très déçu par Deux secondes de trop. Si son résumé, légèrement mystique avec la composante du temps qui se modifie, et la touche historique avait de quoi attiser le lecteur, le corps du texte en revanche ne tient pas ses promesses. Les deux secondes en question ne sont qu’une anecdote, la première de nombreux blocages du personnage principal. L’écriture est excellente, en revanche, il n’y a rien à dire là-dessus. Dans Harold Fry, les faits avaient beau être tragiques, une note d’espoir brillait par-dessus tout. Deux secondes de trop est beaucoup plus dramatique, c’est la dégringolade de toute une famille auquel le destin semble réserver une source intarissable de malheurs ! Pendant longtemps, on ne voit pas où l’auteur veut en venir avec ses deux histoires parallèles, on attend l’élément déclencheur qui fera que le soleil revient. Mais non, il s’agit simplement d’une femme qui en exploite une autre à travers la culpabilité, et d’un fils qui voit sa vie passer du meilleur au pire.

Lien direct : XO Editions

Résumé :

La tigresse est en colère. Un chasseur a tué ses petits. Pour se venger, elle ravage les villages alentour et tue tout le monde sur son passage. La vieille Lao Lao prédit au roi que les choses ne peuvent s’améliorer que s’il offre son fils unique à la tigresse. Ainsi, Wen se voit livré à la tigresse et alors qu’il est sur le point d’être dévoré, la tigresse décide de l’adopter. C’est comme ça que Wen grandira auprès d’elle, jusqu’à ce que ses parents emplis de chagrin décide de lancer une armée après l’animal pour récupérer leur enfant…

Avis :

Si les premières pages m’ont semblé dures et violentes pour des enfants, il n’en reste pas moins que j’ai trouvé cette histoire, aux allures de conte ancestral, absolument magnifique ! Il suscite chez nous une vive émotion : le lien qui va unir la tigresse à Wen est touchant. J’ai bien aimé l’atmosphère de cette Chine ancienne. Les dessins sont de véritables œuvres d’art, on dirait des tableaux qui transmettent à eux seuls des émotions ! On note un gros travail sur les couleurs, les détails… J’ai beaucoup aimé la note de fin qui dit que cette histoire est inspirée d’une légende ancestrale. Bref : à découvrir pour des enfants de plus de huit ans… et les adultes prendront tout autant de plaisir à les lire ! Un chef d’œuvre.

Lien direct : L’école des loisirs

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 272 pages / 19,50 €

Résumé :

Boréale qui a tout juste 20 ans, rêve d’indépendance. Sauf qu’elle vit dans un quartier pauvre de Douala (au Cameroun) et que sa vie est tout sauf simple. Son amoureux la trompe, sa mère ne l’aime pas, sa tante veut qu’elle porte son enfant et sa patronne est dépressive. C’est le cas de dire qu’elle ne sait plus à quel saint ou quel prophète se vouer. Il faut dire qu’en Afrique les religieux de tous bords essaient par tous les moyens d’attirer les fidèles dans leurs rets. Mais Boréale n’en fait qu’à sa tête ce qui se révèle parfois peu judicieux…

Avis par Lolo :

J’ai trouvé la préface vraiment géniale et elle nous donne un aperçu très réaliste de ce que va être le roman. Je pense qu’il y a 2 façons d’aborder ce livre : la première de manière drôle car vraiment cette Boréale nous fait bien rire, et la seconde de manière pathétique. En effet, l’auteur nous dépeint une société Africaine, corrompue à tous niveaux et même outrageusement. Mais aussi une Afrique non seulement assistée mais surtout incapable de faire un pas vers cette autonomie qu’elle revendique pourtant. J’ai préféré considérer tout cela de manière comique, car les personnages sont hauts en couleur et je n’ai eu aucun mal à les visualiser. Il faut noter la terrible force de caractère de Boréale qui essaie d’assumer ses actes démontrant ainsi que « quand on veut, on peut ! ». Qui connaît un peu l’Afrique retrouvera forcément dans ce livre des situations vécues. L’Afrique où la philosophie de la vie est à des années lumière de la nôtre et où les esprits s’échauffent en un rien de temps. Savoureux et jubilatoire.

Lien direct : Editions Albin Michel