Résumé :

Yôichi est un lycéen plutôt doux qui ne cesse de se faire harceler par des camarades de classe. Sa seule réponse est le silence : il n’ose pas se défendre, ni même prévenir qui que ce soit. Il fait pourtant de très étranges cauchemars qui le plongent dans un univers où les loups sont des démons destructeurs… Un jour, Ayame, une jeune fille très mystérieuse au franc-parler débarque dans sa classe et annonce en le regardant qu’elle se méfie des gens qui cachent leur réelle nature… Alors qu’une créature - « un loup » - attaque un jour Yôichi dans la rue, Ayame débarque et utilise un poing américain pour révéler la vraie nature du jeune homme. Elle est le petit chaperon rouge qui utilise l’âme de Yôichi - son agneau - pour combattre les loups… Mais elle n’est pas la seule, et si Ayame tente de détruire simplement la part du démon en chacun de nous, certains sont prêts à tuer toute forme de mal, quelques soient les conséquences pour leur hôte…

Avis par Jake :

Une nouvelle saga du célèbre mangaka, frère jumeau du créateur de Naruto : Seishi Kishimoto ! On doit principalement à cet auteur les excellents shonens : Satan 666 (une véritable perle !) et Blazer drive… Kishimoto confirme une fois de plus son affection pour les genres étranges qui plongent le lecteur dans un monde bizarre où mal et bien sont difficilement cernables et délimitables. On est à la frontière de la réalité, les monstres pullulent, et ce n’est qu’en s’accrochant bien que l’on peut comprendre les tenants et aboutissants de l’œuvre. Le scénario est hallucinant, incroyablement original et en même temps très « dans l’air du temps » puisqu’il reprend les origines d’un conte de Grimm très connu : le petit chaperon rouge. Il est difficile pour l’instant de s’attacher aux personnages, car il semblerait qu’ils cachent tous bien leur jeu ! (à l’exception de la meilleure amie de Yôichi qui apparaît immédiatement comme quelqu’un de très bien). Côté dessin, que dire à part que le mangaka, grâce à son monde excentrique, montre tout ce qu’il sait faire à travers un coup de crayon monstrueux (c’est le cas de le dire !) et très précis. Un seul regret, mais il est de taille : il semblerait que ses mangas soient de plus en plus court, puisque après Blazer drive en 9 volumes (Satan 666 en comptait 19), Crimson wolf n’en aura que 4 !

Lien direct : Editions Kurokawa

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 361 pages / 19,90 €

Résumé :

Passé la quarantaine, Charlotte se demande ce qu’elle ferait si le temps lui était compté. Etant bien placée pour savoir combien la vie peut-être brève et cruelle sa réponse ne se fait pas attendre : elle doit trouver l’amour avec un grand « A ». Elle sera aidée dans sa quête par Lili son amie de toujours qui va faire tout ce qui est en son pouvoir pour faire du vœu de son amie, une réalité.

Avis par Lolo :

Une très belle histoire pleine d’espoir, de joie de vivre avec un brin de magie dans ce roman. C’est autobiographique et Charlotte, que la vie n’a pas épargné (séropositive et greffe de cœur entre autre !!!), ne nous donne que des ondes positives. Elle va de l’avant, vit normalement malgré toutes les contraintes dues à ses traitements et prend chaque jour comme un miracle. Elle est altruiste et ça se voit. Le bien-être de ses proches importe plus que tout. Elle est « nature » et proche de la réalité et des gens, malgré son statut de « star ». Lili sa meilleure amie est aussi très généreuse et va tout faire pour que Charlotte trouve le grand amour. Le livre est plein d’humour, d’amour de tendresse et de situations drôles voire cocasses. Cet épisode de la vie de Charlotte est une vraie bouffée de chaleur humaine. Même si la vie ne nous fait pas de cadeau, avec une bonne dose de volonté et d’optimisme on peut faire en sorte qu’elle soit belle. Chapeau Miss Valandrey !

Lien direct (extrait disponible) : XO Editions

Résumé :

Le concours Rock Revolution s’est terminé. Charlie a donc conclu son premier vrai concert… Mais si le public les a acclamé et a reconnu en eux les vrais Charlie, les professionnels ne leur ont pas pardonné leurs fautes techniques, ce qui les propulse en bas du classement… Mais voilà que les autres groupes leur témoignent leur soutien. La question des majors se pose, et la comparaison avec le groupe du frère de Psy est alors inévitable ! Ce dernier est d’ailleurs confronté à sa remplaçante de son ancien groupe… Il est trop tard pour programmer de nouveaux concerts pour le mois à venir, ce qui est une grosse lacune pour Charlie… A moins qu’une opportunité en or ne se profile pour les vacances d’été… En bonus, un épisode du passé de Psy, qui l’a poussé à intégrer le monde de la musique !

Avis par Jake :

Le dernier tome l’avait prouvé, et celui-ci le confirme : Woodstock a définitivement trouvé sa voie et sa place dans l’univers du manga ! Pour ma part, c’était une première dans l’univers musical, et je ne regrette pas d’avoir commencé à suivre les aventures de Gaku, Kaname, Sue et les autres. Le rythme est bon, et ce tome nous apporte ce que tous les membres de Charlie attendent depuis le début : la reconnaissance par leurs pairs et par le public ! Et surtout, c’est ici la toute première représentation officielle pour Gaku et Sue. La réaction du créateur du groupe est particulièrement touchante : il officialise ici un rêve qu’il porte en lui depuis le tout premier tome. Et pour que le souffle ne s’éteigne pas dès la fin du concert, le mangaka embraye immédiatement avec une petite tournée, ce qui est un choix génial car nos amis avouent eux même qu’ils manquent de pratique devant public. J’ai beaucoup aimé les deux derniers chapitres bonus qui reviennent sur la jeunesse de Kaname. Cela permet au lecteur de le connaître davantage et de découvrir une partie de sa personne beaucoup plus naïve et touchante… S’il y avait un tout petit bémol, ce serait encore sur le dessin, qui pourrait être améliorer… Mais honnêtement, c’est un super tome !

Lien direct : Editions Glénat

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 528 pages / 22,50 €

Résumé :

1835, Caroline du Sud, Etats-Unis d’Amérique. Tout juste sortie de pension, Jessica Wyndham retrouve enfin les siens dans sa riche demeure, siège d’une immense plantation de coton, dont son père est propriétaire. Jessica, jeune femme au caractère bien trempée, a toutes les qualités d’une digne héritière, si ce n’est ses opinions abolitionnistes. Elle commettra d’ailleurs l’impensable en cachant un esclave fugitif. Afin d’épargner l’honneur familial, son père décide de la marier à Silas Toliver, jeune homme de bonne famille qui, privé de son héritage, sera prêt à tous les sacrifices pour réaliser son rêve : être propriétaire d’une plantation prospère dans les nouvelles terres du Texas. Un accord sera alors conclu entre les deux hommes : Silas épousera Jessica si son père finance son expédition et son installation au Texas. Ainsi, après leur union, Jessica et Silas partiront à la conquête de leur avenir, jusqu’à atteindre les fameuses terres promises qu’ils baptiseront « Somerset ». Ils y connaîtront l’amour, l’amitié mais aussi des tragédies et des trahisons. Somerset leur apportera autant qu’elle leur prendra, mais c’est de passion et de liens tissés au fil de coton qu’elle s’abreuvera et perdurera au cours de nombreuses générations.

Avis par Audrey :

Enfin la suite ou plutôt le prequel des Roses de Somerset. Quelle magnifique idée d’offrir aux fidèles lecteurs du livre de Leila Meacham des origines de la famille Toliver. Tout comme j’avais adoré le premier opus, j’ai savouré chaque instant du second ! Au programme, les mêmes ingrédients qui nous ont rendus addicted : un récit tellement fluide et bien illustré qu’on a réellement l’impression de voir des images défiler devant nos yeux, à la manière d’un grand film ; des personnages forts, émouvants et attachants ; une histoire familiale poignante ; un contexte historique riche et bouleversant qui traite des sujets importants (ici, l’abolition de l’esclavage). J’ai tout aimé de ce livre, du premier mot à la dernière ligne. Les deux ouvrages de cette auteure se classent sans nul doute parmi mes livres préférés. Ils me plongent dans une ambiance particulière qui me laisse une agréable impression quand je ferme mon livre : je peux croire que l’on peut tout vaincre, tout surmonter, peu importe les embûches que nous croisons en route. Une amie a aussi lu le premier tome et a hâte d’attaquer La plantation… Je suis sûre que vous aussi ! Alors, laissez-vous tenter, vous ne le regretterez pas !

Lien direct : Editions Charleston

Résumé :

Il y a des années, une guerre a éclaté à Elvenland. Le conflit opposait les monstres aux humains. Ce sont ces derniers qui ont vaincu… Mais cela ne signifie pas pour autant que tous les monstres ont disparu. Par exemple, les Black Airs sont un groupe de monstres dont le but est de passer du bon temps, et d’aider les gens quels qu’ils soient ! Tooran est une jeune fille du groupe des golems qui peut contrôler le sable, James est un Frankestein qui a la fâcheuse habitude de perdre son visage… Il est également très émotif ! Et il y a Mamie la momie, qui est un peu la grande sœur du groupe et prend soin de tout le monde ! Bien sûr, son membre le plus important est Aki : il ne paie pas de mine, mais son âme a la forme d’un des plus grands monstres de la création… Le démongarou !

Avis par Jake :

Monster soul est clairement un incontournable pour tous les fans de Fairy Tail ou de Rave… enfin, pour tous les inconditionnels de Hiro Mashima ! Triste sort qu’a connu ce scénario : l’histoire méritait bien de se voir transformer en un plus long manga ! Tous les ingrédients pour le succès y sont réunis : énormément d’humour, de grosses bastons, des transformations super chouettes, des personnages très tranchés, des valeurs importantes comme l’amitié et la solidarité… Du pur Mashima, en fait… J’ai particulièrement apprécié le personnage de Mamie, qui prend soin de ce petit groupe hétéroclite qui forme une famille ! Les nombreux flashbacks qui renvoient au passé des personnages sont également autant d’ajouts intelligents qui nous permettent d’accrocher encore un peu plus avec Aki, James, Mamie et James. Monster soul a peut-être le seul défaut de se révéler un peu trop vite, mais cela est certainement dû à son format relativement court, imputable au mode d’édition originel. Aucun mot sur les dessins, car ils sont simplement parfaits : clairs, aérés et précis ! Sortir cette courte saga en intégrale était une super idée, et elle est assez riche en bonus également. Comme j’ai dit, quoi : un must pour les fans !

Lien direct : Editions Pika

Caractéristiques :

Genre : Jeunesse / Fantastique

Grand format : 352 pages / 15,90 €

Résumé :

Alors que leur mère a disparu, Matt et Emily Calder réalisent que leurs pouvoirs d’animares leur permettent désormais de voyager, non seulement dans n’importe quels endroits grâce à leurs toiles, mais également à n’importe qu’elle moment de l’Histoire ! Mais ils ne sont pas les seuls : la preuve est que quelqu’un est retourné au Moyen-Age pour changer le cours des choses en volant la plume d’os, une relique capable d’ouvrir les portes d’Hollow Earth et d’inonder la Terre de ses monstres… Matt et Emily n’ont d’autre choix que de retourner dans le temps. Une quête qui les rapprochera un peu plus de leur mère… et de leur père, un dangereux gardien prisonnier de la toile du démon rouge…

Avis par Jake :

La suite des aventures de Le réveil des créatures sort chez Wiz dans un roman un peu plus court que le précédent, mais autrement plus dynamique ! Le nouveau pouvoir du frère et de la sœur ouvre un tout nouveau champ des possibles ! Le voyage dans le temps pimente largement la trame. On retrouve en revanche la même « complexité » dans l’écriture, ce n’est pas à proprement parlé fluide même si cela reste agréable à lire. Si j’aime beaucoup Emily et sa mère, car elles ont la tête sur les épaules, ainsi que Simon et Zack qui sont très attendrissants par leur gentillesse et leur sollicitude ; le personnage de Matt, impulsif au point de l’égoïsme m’énerve de plus en plus ! La trame se complexifie et on sent qu’une guerre est sur le point de commencer… Pour être honnête, j’espère que les démons d’Hollow Earth pourront s’échapper de sorte que le lecteur puisse profiter de beaux conflits à venir… Une saga prometteuse !

Lien direct : Editions Wiz Albin Michel

Résumé :

Zita est une habituée de l’hôpital. Elle y connaît tout le monde et apprécie la majorité du corps médical dont elle est devenue très proche à travers les nombreuses années qu’elle a passées à cet endroit… Zita a la boule à zéro, et ne supporte pas qu’on la prenne pour un garçon… Parce que justement, il y a un garçon qui lui plait bien… Pour son anniversaire, elle prévoit une grande fête… Mais la personne qu’elle souhaite le plus revoir : sa mère, semble tout faire pour l’éviter. C’est peut-être la raison pour laquelle les malaises de Zita ne cessent de se multiplier…

Avis :

Boule à zéro est clairement pour les plus grands, avec sa thématique difficile sur l’hospitalisation, et la vie avec une maladie grave. Mais cela est brillamment orchestré ! Tout d’abord, les dessins sont magnifiques et n’ont absolument rien à envier aux plus grandes BD : c’est donc un plaisir de tourner chaque page. Ensuite, les personnages sont très réalistes et la trame est très bonne. On obtient une petite BD extrêmement touchante et émouvante, mais également bourrée d’humour ! Cela ne manquera pas de vous faire rire, pleurer ou sourire ! C’est vraiment du très beau travail, et une très belle opportunité pour expliquer à vos enfants ce qu’est la « maladie »…

Lien direct : L’école des loisirs

Caractéristiques :

Genre : Jeunesse / Roman

Grand format : 294 pages / 12,50 €

Résumé :

Jessica et Nathalie sont meilleures amies depuis toujours ! Elles ont les mêmes goûts et partagent leurs confidences… Mais un jour, Amélia débarque et fonde un gang secret avec Nathalie, qui n’accorde plus autant d’attention à sa soit disant « meilleure amie »… Vexée et blessée, Jessica fonde son propre gang. Et pour contrer les méchancetés d’Amélia, elle utilise son propre talent : le dessin et les caricatures… Sa popularité augmente immédiatement au collège, mais ce que recherche réellement Jessica, c’est retrouver sa meilleure amie et pouvoir partager de nouveau le moindre aspect de sa vie avec sa confidente…

Avis par Jake :

Au même titre que sa couverture, ce roman est très coloré ! De nombreux dessins se cachent entre les paragraphes et viennent agrémenter le texte. C’est très bien écrit, et Jessica narre avec énormément d’humour et d’apartés sa vie et les trépidantes péripéties des filles au collège. Je pensais pouvoir vous dire que ce livre était parfait pour les ados… Mais la vérité est que j’ai passé un super moment ! (Alors que, soyons honnête : j’ai passé l’âge !) C’est piquant, intelligent et drôle. On se replonge dans ses propres années collèges où les questions d’amitié étaient les seuls soucis à l’horizon ! Le personnage de Jessica est très marrant et assez mature pour son âge. La morale est bien là, mais elle n’est pas appuyée, de sorte que le texte reste léger et non rébarbatif ! Si vous ne savez pas quel livre offrir à un ou une ado, ne cherchez pas plus loin : celui-ci est génial !

Lien direct : Editions Witty Albin Michel

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 276 pages / 18,00 €

Résumé :

Vindo Rodriguez est un petit glandeur qui vit encore chez ses parents ce qui n’est pas du goût de son père. Recherchant les bons plans pour se faire facilement de l’argent, il va se retrouver pris au piège d’une magouille qui va mal tourner. Il sera aidé dans cette galère par son petit frère Tav qui ressemble plus à un extra-terrestre qu’à un humain et son pote de toujours Bousel jamais très clair car fumeur de joints.

Avis par Lolo :

J’ai tout d’abord eu du mal à comprendre l’écriture car beaucoup de mots sont écrits en « verlan », et d’autres en « français de la rue ».  Une fois ce handicap passé je dois dire que je me suis prise au jeu de cette histoire que j’ai trouvée très drôle et bourrée d’humour. C’est très réaliste et justement le vocabulaire est bien adapté. Vindo est parfait dans le rôle du désoeuvré en quête d’argent facile sans toutefois trop de risques, mais mon préféré reste son petit frère Gustave dit « Tav ». Celui-là comme on dit par chez nous (dans le Sud), « Il vaut de l’or !!! », et le livre vaut le coup d’être lu rien que pour lui !! L’histoire est bien rythmée, un brin loufoque, pleine de « surprises », bref un agréable moment de détente et de bonne humeur. A découvrir !

Lien direct : Editions Don Quichotte

Tora quitte la ville avec son papa pour explorer le monde sauvage et ses animaux ! Mais c'est tellement ennuyeux pour Tora : son papa n'a pas d'imagination, et il ne voit pas tous les animaux dangereux qui croisent le chemin de la petite fille ! Ce ne sont pas des troncs d'arbres, mais des girafes ! Et là, on voit bien qu'il s'agit d'hippopotames et non de grosses pierres ! Heureusement, le père et sa fille passent la nuit à la belle étoile... L'occasion de voir un monstre, peut-être ?

On a trouvé le croco sur la tête de Loulou !