Caractéristiques :

Genre : Policier

Grand Format : 560 pages / 22,00 €

Résumé :

Un pêcheur découvre le cadavre torturé d’une femme, dans une cabane  au bord d’un lac gelé au nord de la Suède. La victime, Inna Wattrang, travaillait pour Mauri Kallis, self-made man devenu le richissime PDG d’une société minière internationale. Pour les aider dans leur enquête, les deux inspecteurs Anna Maria et Sven-Erik demandent à l’ex-avocate Rebecka Martinsson de fouiller un peu plus dans les comptes de cette multinationale. Elle va mettre à jour une terrible affaire d’argent, de pouvoir et de haine qui fait froid dans le dos…

Avis par Lolo :

On retrouve avec plaisir le trio d’enquêteurs et on avance un peu plus dans leur passé notamment en ce qui concerne Rebecka. L’histoire commence avec un cadavre sur les bras, et se déroule ensuite lentement. Encore une fois avec cet auteur, on est plus dans la psychologie des personnages que dans l’action. Les faits se mettent en place doucement au fur et à mesure que l’on progresse. L’auteur mêle le passé et le présent des différents protagonistes pour nous aider à comprendre la trame de l’histoire. On se demande bien qui tire les ficelles et pourquoi. Les quelques personnages secondaires sont intéressants et originaux dans leur genre. Je dois dire que celle qui m’a le plus perturbée est Ester, la demi-sœur de Mauri. Je n’ai pas tout compris à son sujet, mais je crois que l’auteur aime bien distiller des informations avec parcimonie quelquefois, pour préserver un certain mystère. Néanmoins, mon avis est mitigé. Le livre m’a plu d’emblée, mais la fin m’a terriblement déçue. C’est purement subjectif, car je ne m’y attendais pas du tout, ce qui m’a laissé un sentiment de frustration. A chacun donc de se faire sa propre opinion.

Lien direct : Editions Albin Michel

Résumé :

Contre toute attente, c’est Taïchi qui parvient à atteindre la salle du trésor en tout premier. Mais cela a un coût ! En effet, l’horloger de la mort guette et sa réelle identité est dévoilée alors qu’il entre dans un combat contre Taïchi, Yamashina et Satoko. L’un des trois perdra la vie… Une fois débarrassé de cette menace, Tetsuo et Marube arrivent. Les réels objectifs de Marube commencent à être clairs, et il semblerait bien que Tetsuo l’ai choisi, lui. Taïchi doit-il dire adieu à la seule personne qu’il ait considérée comme un ami ?

Avis par Jake :

Je ne veux pas en dire plus dans le résumé, car les révélations sont nombreuses et le suspense omniprésent dans cet avant dernier tome ! La pression monte crescendo et on sent bien que la fin est proche. Même les relations entre les personnages évoluent. On se dit que tout pourrait arriver, et cela touche le lecteur parce que l’on s’est mis à apprécier ces persos pour ceux qu’ils sont. On défie clairement les clichés : toute l’histoire se passe voilà un long moment, pourtant les sexualités sont débridées et assumées. C’est vraiment osé, courageux et avant-gardiste. La trame policière est géniale, et les dessins sont noirs, sombres et limite glauques par moment. Impossible de prédire la fin de ce seinen envoûtant, mais une chose est certaine : mon avis a largement changé depuis que j’ai découvert les toutes premières pages perturbantes du volume 1  voilà un an et demi… C’est passionnant, et j’espère que la fin sera à la hauteur de cette saga géniale !

Lien direct : Editions Glénat

Caractéristiques :

Genre : Jeunesse / Fantastique

Grand format : 357 pages / 14,90 €

Résumé :

Nat est devenue une drakonnière aguerrie et est parvenue à détruire une grande partie de la flotte ennemie. Malheureusement, une arme d’un nouveau genre vient frapper son drakon, le forçant à s’enfoncer sous la terre pour se régénérer, laissant sa cavalière avec une douleur que représentait son absence. C’est avec l’aide de Faix, un éminent membre du Bleu que Nat va développer ses capacités de magie afin de contrôler le vide. De son côté, Wes est parti à la recherche de sa sœur Eliza, disparue il y a plus de neuf ans. Son chemin l’amènera dans la ville rouge et le conduire à retrouver ses amis capturés…

Avis par Jake :

Ce second tome m’a plus emballé que le premier, car l’action y est quasiment omniprésente. En effet, que ce soit du côté de Wes ou de celui de Nat, les personnages n’arrêtent pas de traverser les contrées et de se retrouver dans la panade jusqu’au cou ! Mais le genre tranche avec le premier volume, on est passé d’un univers plutôt SF typé dystopie à de la fantasy avec Drakon, et autres créatures magiques… C’est un peu perturbant. L’écriture est relativement bonne, malgré quelques comparaisons qui laissent un peu à désirer (je me souviens d’un « l’hélicoptère s’est posé sur le bateau comme une mouche sur du miel »… je reste perplexe ^^). Le côté jaloux de Wes est un peu surjoué, c’est dommage car les deux personnages principaux tiennent clairement l’un à l’autre. Le personnage d’Eliza est en revanche très bien trouvé, et permet de rendre l’intrigue beaucoup plus complexe ! Quant à Faix, son rôle de mentor lui est tout trouvé, et n’est pas sans rappeler des passages de Brisingr (troisième volume de la quadrilogie Eragon). C’est pas mal, mais c’est à réserver à un public ado !

Lien direct : Editions Wiz Albin Michel

Résumé :

Cela fait bientôt six mois que Rintaro Senkawa a atterri en enfer injustement (d’après lui). Il doit chaque jour expier ses fautes afin d’espérer pouvoir un jour ce tirer de ce trou. Heureusement pour lui, sa démone attitrée est Koyori. Plutôt timorée et débutante, ses sentiments pour le jeune humain sont réciproques et l’entraide est monnaie courante entre eux. Mais les choses se corsent lorsque Rintaro apprend que l’on ne peut pas travailler éternellement pour gagner sa vie en enfer, et cela devient encore plus chaud lorsqu’il s’aperçoit que les petites frappes sur Terre ont également trouvé à faire en enfer !

Avis par Jake :

C’est vraiment trop dommage que ce manga humoristique à (la grande) tendance érotique se termine au bout de trois volumes ! C’est très drôle, le ton est léger, on ne s’ennuie jamais et on apprécie tous les personnages, qu’ils soient sympathiques, fous furieux, maso, sado etc… Il s’est très rapidement installé une ambiance agréable et pittoresque dans cet enfer revu au goût du jour ! L’aspect sexuel débridé est complètement pris au second degré, et on se marre bien ! Avec un seul tome restant, il semble peu probable que Rintaro puisse sortir de cet enfer, mais cela ne me gène pas, au contraire, on a envie de voir son histoire avec Koyori décoller, et de comprendre comment il a pu atterrir là… Les dessins sont géniaux et de qualité, rien n’est laissé au hasard et l’humour se ressent à chaque coup de crayon. Bref, c’est trop bien…

Lien direct : Editions Glénat

Résumé :

Hubert Bonisseur, alias OSS 117, est un agent assez arrogant de la CIA, qui est également un excellent séducteur qui ne manque pas de bagou ! Il est bientôt dépêché par ses supérieurs de sa tranquille soirée en tête à tête pour intervenir à Mexico, où d’étranges affaires se trament à l’ambassade soviétique. Pour éviter qu’une arme chimique se retrouve entre les mains des Soviétiques, OSS 117 va devoir déployer tous ses talents de charme et d’ingéniosité !

Avis par Jake :

Cela faisait un très long moment que je souhaitais découvrir OSS 117… Depuis que Jean Dujardin l’a incarné dans l’adaptation cinématographique (que je n’ai toujours pas eu l’occasion de voir !), je me demande comment un ptit français peut intégrer la CIA. Dans ce volume, je n’ai pas eu ma réponse, mais j’ai pu découvrir l’essence de l’ouvrage, qui est un mélange entre un roman SAS (en moins cru, tout de même !) et un James Bond. Belles plantes, castagnes et problèmes géo-politiques se mêlent pour donner une aventure où Hubert Bonisseur parvient à rafler la mise ! Côté dessin, c’est du bon boulot : cela rappelle énormément le style des comics (X-men et autres Superman), donc les fans de ce type de graphismes seront ravis ! Les couleurs sont nickels et les décors ne sont absolument pas en reste. Pour les fans d’espions, ce format BD est idéal !

Lien direct : Editions Soleil

Caractéristiques :

Genre : Jeunesse / Roman

Grand format : 297 pages / 14,00 €

Résumé :

Jude et Lucy sont jumeaux et ont 15 ans. Ils vivent avec Noël, leur père – un féru de rock and roll – et voient régulièrement leur très excentrique grand-mère aux goûts de luxe très prononcés. Depuis qu’ils ont perdu leur mère, Jude ne communique plus aucun sentiment, Noël vit sa peine sans mesure pour ses enfants, et Lucy tente de survivre au milieu de tout cela. C’est ainsi que tous les quatre s’embarquent pour un voyage à travers le globe en quête de quelque chose de bien précis, quelque chose qui pourrait unir leur famille pour survivre au deuil. En passant par Rome, Oxford et Hong Kong, Lucy se remémorera tout ce que sa mère a pu représenter pour sa famille…

Avis par Jake :

Ce roman est une bombe ! Pour ados, jeunes adultes, adultes, peu importe : il ne laissera personne indifférent. Ce qui fait de ce livre un bijou, est simplement (je dis « simplement » mais c’est quelque chose qui est bien difficile à trouver en littérature) qu’il est à la fois hilarant, beau, touchant, excitant, émouvant… On passe littéralement du rire aux larmes. C’est une histoire qui dévoile ce que l’on craint tous : perdre un être cher, aimer tellement quelqu’un que son absence peut nous détruire. La famille est clairement décalée, pourtant elle sonne juste, pittoresque. Le road trip est génial, les références musicales sont marrantes et adaptés. Lucy est particulièrement touchante et sa narration est parfaite avec un humour bourré de cynisme, de sarcasmes et d'ironie. Le pays qui te ressemble est un coup de cœur : un livre que l’on aime lire et relire, un roman qui nous coupe complètement de la réalité et nous touche longtemps après sa lecture… Vraiment superbe…

Lien direct : Editions Litt’ Albin Michel

Résumé :

Fourmille vit désormais dans le monde miroir Ekhö, où tout est pareil sans pour autant se ressembler (en gros, tout est carrément différent !). Et a chaque fois que sa coupe de cheveux change, c’est pour libérer une nouvelle personnalité ! La dernière est celle d’un chat, et une enquête l’emmène avec Yuri et Sigisbert dans la Barcelona du monde parallèle. Elle est rapidement accusée d’être la voleuse d’une œuvre d’art toute nouvelle qui coïncide avec la disparition de plusieurs jeunes femmes… L’occasion de découvrir les autres facettes de la ville Espagnole !

Avis par Jake :

En grand fan d’Arleston et de la grande majorité de ses œuvres (tous les habitants de Troy au gré des siècles et millénaires ; Leo Loden et autres Naufragés d’Ythaq), j’étais évidemment hyper emballé à l’idée de découvrir une de ses nouvelles sagas, en particulier en format géant et avec sa couverture extra classe. Gros bémol cependant sur le côté noir et blanc de l’ouvrage ! Si le format est exceptionnel, avec des cases immenses et des dessins magnifiques, on regrette l’absence de couleur ! L’histoire elle, est de l’Arleston tout craché : pleine d’humour et complètement décalée ! Les personnages sont marrants et attachants, on n’a pas envie de quitter ce monde parallèle psychédélique ! Les dessins de Barbucci sont superbes et parfaitement en adéquation avec le thème. C’est brillant, et ça donne très envie de découvrir le reste de la série Ekhö !

Lien direct : Editions Soleil

Résumé :

Megumi et Alice vivent désormais sous le toit de Yoriko. Pour éviter que Megumi ne fuit, Alice lui attache un morceau de fil, mais il apparaît bientôt très clair que c’est Megumi qui agit davantage comme un stalker plutôt que l’inverse ! Megumi va d’ailleurs tenter de convaincre son boss, Hibiki, d’arrêter toute chasse contre Alice… Seulement, l’homme en veut mortellement à Alice, puisqu’elle est celle qui a ôté la vie de l’araignée, celui qui était son mentor et la personne dont il était le plus proche… Alice se retrouver bientôt au milieu du clan ennemi à devoir combattre pour sa vie et celle de Megumi… Il faudra qu’elle révèle son plein potentiel si elle espère survivre au duel contre Hibiki…

Avis par Jake :

Voici un nouveau seinen que je prends en route, mais j’en ai suffisamment lu pour vous dire que son genre se rapproche plutôt du shonen (avec des airs de shojo grâce à ses personnages principaux féminins et assez excentriques) que du seinen à proprement parlé. J’ai directement accroché : l’action est bien là, mais j’ai surtout adoré le côté fantastique, le rapprochement entre les pouvoirs des insectes et les capacités surhumaines ! Difficile d’évaluer les personnages en aussi peu de temps, mais Megumi est clairement l’excitée de service, alors qu’Alice est l’innocente élue qui préfèrerait avoir une vie plus simple. J’espère que la trame se corsera pour rendre les persos plus complexes avec le temps… L’histoire en tous cas semble très bonne et ce volume m’a donné envie de découvrir les premiers, d’autant plus qu’au Japon 13 opus sont déjà sortis…Niveau dessin c’est très bon, assez modernes mais précis, les décors sont laissés de côté au profit des personnages et de leurs mouvements. Les combats rendent donc bien et les expressions également. Franchement pas mal !

Lien direct : Editions Soleil manga

Résumé :

Certains écrits prétendent que le Mont-Saint-Michel est en réalité le donjon qui renferme le Dragon de l’Apocalypse, qui séparera le bon grain du mauvais en précipitant l’Humanité dans « la fin des temps ». Lorsqu’un éboulement ébranle le Mont-Saint-Michel, Clothilde, chef policier se retrouve au cœur d’une affaire qui mêle bientôt les légendes aux meurtres bien réels ! Alors qu’une secte qui voit sa popularité monter en puissance s’intéresse à un vieil artefact qui se trouverait caché au sein du Mont-Saint-Michel, Clothilde se voit obligée de demander l’aide de deux spécialistes en religion et en mythe afin de trouver le véritable coupable…

Avis par Jake :

L’histoire d’un côté est très bonne : mêlant des éléments policiers à un contexte historico-culturel, on est pas très loin d’une trame simplifiée à la Da Vinci code ! On s’embarque donc très volontiers en quête des artefacts perdus, des rébus mystérieux et des vieilles légendes impliquant la fin du monde ! Les personnages, eux, ne sont pas particulièrement attachants et on se prend vraiment plus d’entrain pour l’intrigue que pour leurs personnalités. En revanche, autant par ses dessins que par son thème, je persiste à dire que cet ouvrage aurait aidé beaucoup plus adapté sous forme de BD ! Le format a beau être un poil plus grand que le manga lambda, les traits « brouillons » des personnages rappellent beaucoup plus certaines BD, l’absence de couleur ne gène pas trop heureusement. Les expressions faciales transparaissent très difficilement, et cela manque de détails au niveau des visages. Cela aurait pu faire une très bonne BD, même si on passe tout de même un bon moment avec ce one-shot…

Lien direct : Editions Glénat