Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand Format : 384 pages / 21,50 €

Résumé :

Nous sommes en Finlande, et Max Paul, qui est professeur de sociologie, va fêter ses 60 ans. Après avoir connu le succès dans les années 1990 avec un premier livre sur la vie sexuelle des Finlandais, il n’arrive plus à écrire. Sa vie familiale n’est pas terrible. Sa femme Katriina veut tout contrôler, et ses 2 filles ne semblent pas vraiment heureuses. Il y a aussi Laura, une ancienne élève qui veut l’interviewer. Max va l’inviter à son anniversaire, ce qui n’est peut-être pas une si bonne idée…

Avis par Lolo :

La première de couverture de ce livre m’a beaucoup plu. Mais au lieu de : « roman conjugal », j’aurais plutôt écrit : « roman familial », car c’est toue la famille Paul qui est en crise. En ce qui concerne le titre lui-même, il est à double sens. En effet, la guerre d’hiver s’est déroulée en novembre 1939 quand l’URSS a envahi la Finlande. Même si elle n’a duré que 4 mois, elle a profondément marquée l’histoire de cette nation. C’est aussi la guerre que se livre les protagonistes du roman. Celui-ci comprend 3 époques différentes. D’abord, novembre-décembre, puis janvier à mars et enfin on passe au mois de juin. Dans chaque chapitre il est question d’un membre de la famille que nous voyons ainsi évoluer. Il y a aussi la fameuse étudiante, Laura qui va déstabiliser l’équilibre fragile de Max. Quoi qu’il en soit, on ne peut pas dire que cette famille soit vraiment sympathique. Chacun ne se préoccupant en fait que de sa  petite personne sans trop se soucier des répercussions sur les autres. Mais, c’est plein de justesse et de réalisme. Ils sont tous à une période décisive de leurs vies où les questions existentielles affluent, et recherchent le bonheur à tout prix. Finalement c’est une sorte de miroir, car en Finlande où ailleurs, on en est tous là. Faire le bilan de nos vies à des périodes clés de notre existence quitte à tout remettre en question. C’est une image bien représentative d’une famille moderne (d’un milieu érudit certes), sur ces petites choses qui font le quotidien. Soit on l’accepte, soit on veut changer avant qu’il ne soit trop tard, mais à quel prix ?   

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