Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 185 pages / 12,99 €

Résumé :

Germain Crèvecoeur est un grand créateur de chaussures du début du siècle. Pour des raisons connues de lui seul, il se pend et laisse tous ses biens à son fils caché, Raphaël. Sa maison insolite remplie de chaussures féminines fait partie de cet étrange héritage. Il va essayer de guider ce fils qu’il n’a pas connu à travers l’histoire de sa vie grâce à des lettres cachées dans la maison. On se retrouve donc au début de la Première Guerre Mondiale, et on va faire la connaissance d’Edith, mariée malgré elle à Romain Crèvecoeur, cordonnier fétichiste et ignoble crapule. Mais Edith est amoureuse en secret d’Hektor, jeune soldat Allemand qu’elle rencontre à l’hôpital où elle travaille comme bénévole. Raphaël, va en apprendre un peu plus sur cette aïeule et ainsi découvrir un passé qui lui a été caché par sa mère.

Avis par Lolo :

Il s’agit ici d’une saga en 4 tomes dont le premier est consacré à 2 personnes en particulier, à savoir : Edith et Raphaël. Il y a alternance d’époque à chaque chapitre. Quand il s’agit d’Edith, nous sommes en plein dans la Première Guerre Mondiale et quand on parle de Raphaël nous sommes à l’aube des années 1980. L’intrigue se situe à Bayeux, ville Normande assez bourgeoise à l’époque. L’écriture est fluide, et on a envie nous aussi d’en savoir plus sur cette famille. Comme d’autres tomes suivront, on reste sur notre faim concernant Germain notamment. Le sujet est très original. Il s’agit au départ d’une longue lignée de cordonniers et la plume de l’auteur nous fait partager cet amour incroyable pour les chaussures et leurs symboles. La transcription est magique et on « voit » littéralement les chaussures, c’est extraordinairement bien décrit. De même les sentiments très différents des personnages comme Edith et Romain ou même Hektor sont chargés de passion. Un premier tome très réussi, chargé d’émotions, d’amour et de sensibilité, j’attends avec une vive impatience la suite ! 

Lien direct : Editions La Bourdonnaye