Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand Format : 340 pages / 19,00 €

Résumé :

Alors, qu’il était sensé faire ses devoirs sous la surveillance de sa tante Marguerite, le jeune Milo dévale une pente à vélo. Malheureusement, c’est la chute et il se retrouve aux urgences à se battre entre la vie et la mort. Au lieu de rester soudé face à ce drame, chaque membre de la famille va essayer de désigner un coupable. Qu’il s’agisse de ses parents, Céleste et Lino, de sa tante et même de sa grand-mère Jeanne, tous ceux qui tiennent à Milo vont pourtant s’entre-déchirer, et tous les non-dits et autres rancunes vont exploser au grand jour.  

Avis par Lolo :

Magnifique roman que j’ai dévoré l’espace d’un après-midi. Il commence par le drame qui touche le jeune Milo, et ensuite il se divise en chapitres assez courts où chaque protagoniste s’exprime, nous prenant presque à témoin. Ils vont tour à tour passer par différentes phases comme la colère, la vengeance puis l’amertume et enfin le pardon. C’est terriblement touchant, poignant même par moment car nous faisons ce chemin avec eux. Il n’est pas facile de dire quel personnage est le plus émouvant, mais, peut-être est-ce finalement Marguerite. Cependant, ils ont tous de bonnes raisons, et c’est pour cela que personne n’est tout blanc dans cette histoire. Chacun a sa part de responsabilité, comme dans la « vraie vie », lorsque nous sommes soudainement confrontés à une tragédie. Se rejeter la faute, les uns les autres est une phase normale même si la haine engendre la haine et ne résout rien. Le pardon est je crois, la chose la plus difficile à accorder surtout quand il s’agit de personnes proches que l’on aime. C’est finalement Milo, qui sera le lien vers ce pardon. C’est superbement écrit, et tous les sentiments et aveux ressentis tout simplement bouleversants. A lire absolument !

Lien direct : Editions JC Lattès

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand Format : 388 pages / 22,00 €

Résumé :

Tom Sharp est un enfant métis, né de mère Indienne et de père Anglais. Ils vivent dans la banlieue de New Delhi, mais sa mère étant malade, ses parents décident de rentrer à Londres, afin qu’elle bénéficie des meilleurs soins. Cela bouleverse Tom alors âgé de 8 ans. Le contraste entre les 2 pays est terrible. A 18 ans, après un horrible drame, Tom s’engage dans les Royal Marines, prestigieuse armée Anglaise. Il se retrouve en Irak et survit à d’incroyables accidents mortels qui lui vaudront le surnom de : « Trompe-la-mort ». De retour dans la vie civile, il n’aura de cesse de trouver sa voie. Alors qu’il s’est juré de ne plus jamais remettre les pieds en Inde, son destin va le rattraper, et ce retour aux sources lui fera prendre conscience de beaucoup de choses survenues dans son existence.

Avis par Lolo :

Après le : club des incorrigibles optimistes que j’ai adoré, j’attendais avec impatience le nouveau roman de Guenassia. Il est certes différent, mais c’est toujours un pur régal de lecture. Dès les premières pages, nous sommes pris dans l’histoire et il est très difficile de lâcher le livre. Les descriptions sont magnifiques. Quand nous sommes en Inde, c’est l’immersion totale dans cette ville oppressante et surpeuplée de New Dehli. On subit son climat de mousson, on peut même respirer les effluves des nombreuses fleurs aux parfums entêtants. Sans parler des multiples descriptions de plats aux saveurs épicées et colorées. Idem, quand l’auteur nous amène à Londres ou en Irak. Nous sommes transportés au gré des déplacements du héros. Ce dernier, Tom est si attachant que l’on a envie de le rencontrer. Il est droit, sincère, loyal, et l’on se dit que s’il survit à tous ces terribles accidents, c’est qu’il a vraiment un ange gardien qui le protège, mais aussi que c’est mérité. Les personnages secondaires ont une place prépondérante, et gravitent autour de Tom. Ce livre est une histoire magnifique, presque magique, touchante et pleine de sentiments. C’est bien écrit, rondement mené et l’auteur nous embarque avec lui dans ce remarquable périple. On se pose aussi des questions sur nos choix de vie, et sur ce qu’est finalement le bonheur. C’est beau, et émouvant.

Lien direct : Editions Albin Michel

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand Format : 535 pages / 26,00 €

Résumé :

Will Beckwith, est un jeune aristocrate oisif qui vit son homosexualité très librement. Au cours d’une de ses rencontres, il va faire connaissance avec un homme âgé, Lord Nantwich, puissant et conservateur qui va lui demander d’écrire sa biographie. Nous sommes dans le Londres des années 1980, apogée d’une liberté homosexuelle débridée, juste avant que l’épidémie du Sida ne vienne remettre cette façon de vivre en question…

Avis par Lolo :

Ce livre est une réédition car il est sorti dans les années1980. On imagine très facilement le côté : « véritable bombe littéraire », tant il aborde un sujet crucial, délicat et tabou pour l’époque. L’auteur se met dans la peau de Will et nous décrit de manière franche et directe sa façon de vivre, ses amants, et le sexe qui est ici, il faut le dire, omniprésent. Ces descriptions assez crues par moment sont pourtant la réalité, et c’est justement ce que l’auteur a voulu retracer. S’adresser à un large public de manière littéraire, en lui faisant comprendre les enjeux historiques, politiques et sociaux de l’homosexualité masculine.  Les personnages ne sont pas vraiment sympathiques car égocentriques, narcissiques et à la recherche du plaisir à tout prix et sous toute ses formes. Mais, le roman est bien écrit, et nous plonge dans cet univers méconnu pour la plupart, d’une manière forte et réelle. Vraiment précurseur pour l’époque… qui n’est pourtant pas si lointaine que cela…

Lien direct : Editions Albin Michel

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand Format : 384 pages / 21,50 €

Résumé :

Nous sommes en Finlande, et Max Paul, qui est professeur de sociologie, va fêter ses 60 ans. Après avoir connu le succès dans les années 1990 avec un premier livre sur la vie sexuelle des Finlandais, il n’arrive plus à écrire. Sa vie familiale n’est pas terrible. Sa femme Katriina veut tout contrôler, et ses 2 filles ne semblent pas vraiment heureuses. Il y a aussi Laura, une ancienne élève qui veut l’interviewer. Max va l’inviter à son anniversaire, ce qui n’est peut-être pas une si bonne idée…

Avis par Lolo :

La première de couverture de ce livre m’a beaucoup plu. Mais au lieu de : « roman conjugal », j’aurais plutôt écrit : « roman familial », car c’est toue la famille Paul qui est en crise. En ce qui concerne le titre lui-même, il est à double sens. En effet, la guerre d’hiver s’est déroulée en novembre 1939 quand l’URSS a envahi la Finlande. Même si elle n’a duré que 4 mois, elle a profondément marquée l’histoire de cette nation. C’est aussi la guerre que se livre les protagonistes du roman. Celui-ci comprend 3 époques différentes. D’abord, novembre-décembre, puis janvier à mars et enfin on passe au mois de juin. Dans chaque chapitre il est question d’un membre de la famille que nous voyons ainsi évoluer. Il y a aussi la fameuse étudiante, Laura qui va déstabiliser l’équilibre fragile de Max. Quoi qu’il en soit, on ne peut pas dire que cette famille soit vraiment sympathique. Chacun ne se préoccupant en fait que de sa  petite personne sans trop se soucier des répercussions sur les autres. Mais, c’est plein de justesse et de réalisme. Ils sont tous à une période décisive de leurs vies où les questions existentielles affluent, et recherchent le bonheur à tout prix. Finalement c’est une sorte de miroir, car en Finlande où ailleurs, on en est tous là. Faire le bilan de nos vies à des périodes clés de notre existence quitte à tout remettre en question. C’est une image bien représentative d’une famille moderne (d’un milieu érudit certes), sur ces petites choses qui font le quotidien. Soit on l’accepte, soit on veut changer avant qu’il ne soit trop tard, mais à quel prix ?   

Lien direct : Editions Albin Michel

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 315 pages / 22,50 €

Résumé :

Ave Maria est une pharmacienne vivant en Virginie, à Big Stone Gap en 1978. Elle est une femme relativement réservée qui ne s’est jamais engagée sentimentalement et doit faire face au décès de ses parents. Un lien très fort la reliait à sa mère, une femme Italienne qu’elle admirait énormément. Bientôt, une révélation sur ses origines va bouleverser sa vie et tout ce en quoi elle pouvait croire… Elle sera épaulée par un cercle d’amis tenace : une libraire excentrique, Theodore Tipton, qu’elle aime depuis le premier jour mais qui demeure son meilleur ami, et Jack MacChesney dont la timidité est pire que la sienne ! Ses découvertes lui permettront de se construire en tant que personne…

Avis par Jake :

Etant moi-même pharmacien, j’ai beaucoup aimé le personnage principal, même si plusieurs générations nous séparent ! Evidemment, c’est loin d’être le seul trait appréciable d’Ave Maria qui est une personne fondamentalement bonne et intelligente. Pourtant, lorsqu’il s’agit de sa propre personne, quelque chose l’empêche de se réaliser pleinement. Je suis persuadé que ce qu’il lui manque est son origine… Et c’est très chouette de la voir se (re)construire au fur et à mesure qu’elle réalise d’où elle vient et qu’elle remet beaucoup d’éléments en question… L’écriture est très agréable et souvent teintée d’humour puisque la narratrice en a beaucoup. Certains passages souffrent de longueur, mais le roman est résolument touchant ! L’évolution des personnages m’a surpris, mais complètement satisfait, à la possible exception de Theodore qui aurait pu révéler davantage de surprises (on sent un potentiel, je trouve)… Le livre parvient à nous plonger dans cette époque qui semblait tout de même bien plus simple, malgré ses défauts… Bienvenue à Big Stone Gap est vraiment un roman touchant qui doit son succès à l’authenticité de ses personnages.

Lien direct : Editions Charleston

Caractéristiques :

Genre : Roman / Erotique

Format poche : 330 pages / 15,00 €

Résumé :

Le succès du blog de Charlotte et de ses livres de recettes a fait d’elle une chroniqueuse pour une émission TV ! Elle anime dès lors sa propre section et entre dans un univers qu’elle ne tardera pas à craindre : en effet, quelqu’un va rapidement la faire chanter et lui faire comprendre qu’elle n’est pas la bienvenue… Et pour couronner le tout, Benjamin, son petit ami sérieux depuis deux ans part faire un shooting photo à l’étranger, où il sera entouré de top models canons ! Heureusement qu’il y a les amies : Morgane, qui tente de faire décoller son blog de mode, et l’incroyable Déborah, toujours aussi dominatrice, qui subit pour la première fois des peines de cœur…

Avis par Jake :

Un ami chroniqueur (qui avait écrit un article sur Sex in the kitchen) m'avait conseillé le premier tome... et j'avais passé un moment délicieux ! La recette est la même, et c'est encore une réussite ! Le ton, donné dès le départ, est d'une légèreté divine ! J'étais malade tout le weekend, et ce roman était une bouffée d'air frais, me permettant de m'évader complètement... La complicité entre les filles est géniale, c'est une affaire de famille, un soutien constant et une force au milieu de la tempête... Les passages sexuels sont pimentés et ajoutent une touche chauuuuude ^^ Cela dit, le livre est donc réservé aux adultes (ou en tous cas à des jeunes qui ne seront pas choqués par le caractère explicite de ces scènes !). Par rapport au premier opus, on regrette un peu l'absence d'hommes ; ici, Benjamin est peu présent et c'est bien dommage... Mais on adore l'immersion de Charlotte dans le monde de la télévision ! Bref, c'est léger, ça ne se prend pas au sérieux... C'est une réussite ! Et ce n'est pas pour frimer, mais j'ai eu la chance de voir mon ouvrage dédicacé ! Alors, à quand le troisième Mme Delvaux ?

Lien direct : Editions La Musardine

Caractéristiques :

Genre : Roman

Format poche : 413 pages

Résumé :

Bridget Jones est une éternelle célibataire, au grand dam de sa mère qui essaie de la caser par tous les moyens. Avec ses amies, elle fait partie du groupe des « célibattantes », qui assurent qu’elles n’ont pas besoin d’un homme… mais font pourtant leur possible pour en dégoter un ! Mais ce n’est pas le seul problème : car les calories, les cigarettes et les jeux à gratter sont également les ennemis de l’équilibre précaire de Bridget Jones. Entre un patron qui ne pense qu’à la mettre dans son lit sans jamais la rappeler, et le fils des amis de ses parents, Marc Darcy, qui semble la prendre de haut, rien n’est gagné pour la célibataire préférée des anglais !

Avis par Jake :

Qui n’a jamais vu le film adapté du roman ? C’est d’ailleurs une des rares adaptations qui ont au moins le niveau de leur bouquin (voire honnêtement qui le surpasse… Je sais, j’ai presque honte en écrivant cela, mais un super boulot a été fait pour le film…). Le personnage est le même : aussi maladroit, obsédé et contrasté. La narration est géniale et bourrée d’humour, comme le sont les situations d’ailleurs. Les personnages secondaires ont plus d’importance que dans le film, et sont assez caricaturaux. Le personnage de Marc Darcy est moins « coincé » que dans le film, il a lui aussi énormément d’humour. Pour les gens qui ont adoré le film, ou simplement qui recherche une bonne comédie romantique, ce livre est tout indiqué !

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand Format : 1224 pages / 24,90 €

Résumé :

Nous sommes en 1961 et l Allemagne s'apprête à être coupée en 2. D'un côté l ouest et les libertés, de l'autre l'est et le communisme. Les tensions entre les 2 grandes puissances mondiales à savoir les États Unis et l'Union Soviétique sont à leur comble. Au milieu de toute cette tourmente, on retrouve plusieurs familles des différents pays, dont les protagonistes seront les témoins vivants et actifs de cette incroyable révolution. Parmi eux, il y a George Jakes, noir américain en pleine ségrégation, la famille Franck du "mauvais côté" du mur à Berlin, mais aussi Dimka et Tania Dvorkine proches des hauts dirigeants Soviétiques. Chacun va se battre pour faire non seulement l'amour, mais surtout la liberté, et les droits de l'Homme quel qu'il soit.

Avis par Lolo :

Ce tome est le dernier de la trilogie "le siècle". Après avoir littéralement dévoré les 2 premiers tomes, j'avoue qu'en comparaison celui-ci m'a déçu. Les 200 premières pages furent laborieuses... Je pense que l'époque très proche de nous m'a moins passionné. La Guerre Froide, qui en est le thème principal est à mes yeux une période de l'Histoire compliquée et rébarbative. Ensuite, l'auteur nous abreuve de détails dont on pourrait aisément se passer et qui font assez : "remplissage". Malgré tout, la grande force du roman en est ses personnages. On retrouve avec joie la "jeune génération" quittée dans le tome précédent.  On suit d'un bout à l'autre, les jumeaux Dimka et Tania du côté Russe, mais aussi George Jakes aux États-Unis, sans oublier la famille Franck à Berlin. Ken Follett mélange avec brio les personnages réels qui ont vraiment fait l'Histoire, avec ceux fictifs des différentes familles invoquées ici. Certaines révélations sur ceux qui nous gouvernent font peur, quant à leurs objectifs premiers... En conclusion, cela reste une saga historique grandiose, dommage que ça soit "un peu délayé".

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand Format : 432 pages / 22,50 €

Résumé :

Lorsque Lavinia arrive en 1791 à la Grande Maison, ce n’est alors qu’une petite fille d’à peine 7 ans. Orpheline, elle est désormais la propriété de la famille Pyke qui décide de la mettre au travail dans les cuisines sous la responsabilité de Belle, une esclave métissée qui la prendra sous son aile et l’élèvera comme sa propre fille. Lavinia va donc devoir refouler ses peurs et gagner en assurance et courage pour servir au mieux ses maîtres, toujours guidée par l’amour de sa nouvelle famille noire. Cependant être une esclave blanche n’est pas toujours perçu d’un très bon œil et même si Lavinia est plus que tout attachée à sa famille d’adoption, elle en sera éloignée pour recevoir l’éducation due à sa couleur. Ce changement de vie lui offrira alors de nouvelles possibilités qui pourrait bien changer non seulement sa destinée mais aussi celles de tous les esclaves de la plantation…

Avis par Audrey :

REMARQUABLE ! J’ai littéralement adoré ce livre ; à tel point qu’il se place sans conteste dans le Top 10 de mes livres préférés. Il a absolument tout pour plaire : des personnages profonds et émouvants, des intrigues poignantes, des sentiments authentiques et un contexte historique captivant. Les liens qui unissent les personnages de la plantation sont de vrais générateurs d’émotions, en tout particulier celui qui relie Lavinia à sa famille noire. On rit, on pleure, on retient sa respiration en attendant la suite des évènements. La colline aux esclaves nous livre un témoignage poignant sur la condition des noirs au 18eme siècle mais nous montre aussi la force de leurs sentiments et de leur foi qui les a poussés à s’élever plus haut que la place qu’on leur avait attribués. Ce roman nous offre une double image de l’Humanité et l’expose dans toute sa complexité. Il nous adresse un message de tolérance, un peu à l’image du très célèbre La couleur des sentiments. Cette histoire est une pure merveille que je vous conseille vivement de lire !!!

Lien direct : Editions Charleston

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand Format : 418 pages / 21,50 €

Résumé :

Nous sommes à Philadelphie au printemps 2010 et c’est ce moment que choisit Agatha pour s’évader de prison. C’est proche du campus qu’elle va faire du « car-jacking » et obliger Milly la conductrice à l’emmener en Californie. D’un seul coup, la routine rassurante de Milly va voler en éclats à travers ce « road-trip », au fil de plusieurs états américains. Les 2 femmes, que tout oppose, vont apprendre à cohabiter le temps de cet étrange voyage. Agatha va exiger plusieurs étapes durant lesquelles un personnage de son passé va surgir. Quel est donc ce terrible secret qui l’entoure ? Que cherche t-elle à trouver ou à prouver lors de cette incroyable cavale ?

Avis par Lolo :

Ce livre est différent de ceux écrits précédemment par l’auteur, mais il est tout aussi prenant. Les premiers chapitres m’ont un peu déboussolée, mais ensuite cela démarre sur les chapeaux de roues… (sans faire de jeu de mot), avec le début de la cavale. On pense tout d’abord, au film de Ridley Scott, « Thelma et Louise », mais bien vite on se rend compte que nenni ! Les 2 femmes sont très différentes, mais tout aussi attachantes l’une que l’autre. Milly va l’espace de quelques jours, troquer sa vie ordinaire contre une complètement extraordinaire et imprévisible. Agatha va savourer à travers ce voyage, la liberté qui lui a tellement fait défaut en prison. Il y a d’autres personnages qui gravitent autour d’elles avec leur importance pour l’histoire. Plusieurs thèmes sont abordés ici, à savoir l’amour et l’amitié, mais surtout la confiance. Milly pourrait s’échapper à plusieurs reprises, mais elle a donné sa parole. Il est question des choix que l’on peut faire dans sa vie, et qui influeront sur notre capacité à trouver ou non le bonheur. J’ai beaucoup aimé la réaction d’Agatha face aux nouvelles technologies. Nous découvrons également à travers le roman l’histoire sombre de la politique américaine des années 60/70. Bref, un roman riche à plusieurs niveaux qui nous donnera en plus, envie de découvrir certains coins reculés des « States », sans oublier la mythique « Road 66 »…

Avis par Jake :

Marc Lévy sort de ses habituelles (mais non moins délectables !) histoires d’amour pour nous conter quelque chose de très différent ! J’ai adoré l’ambiance de ce roman, qui sort de l’ordinaire. J’ai trouvé que l’écriture (autant que le thème) ressemblait à celle de Stephen King, surtout dans Cœurs perdus en Atlantide. Les personnages sont géniaux, et la course de Millie et Agatha a un petit air de Thelma et Louise, en moins dramatique. Le contexte historique américain est très intéressant, et on se passionne pour les mésaventures des groupuscules indépendants qui prônaient à l’époque la tolérance. Autant sur le fond que sur la forme, ce roman parvient à captiver ! On est quasiment sur la banquette arrière avec ces deux femmes, écoutant des deux oreilles l’histoire d’Agatha…

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand Format : 230 pages / 17,99 €

Résumé :

Le petit Germain Crèvecoeur, va devoir grandir avec un père qui l’ignore et une mère qui l’aime plus que tout. Il va tant bien que mal essayer par tous les moyens d’attirer l’attention de Romain, son père. Peine perdue, ce dernier, fétichiste à l’extrême ne vit que pour la multitude de chaussures cachées dans une pièce connue de lui seul. Romain et Edith, sa femme ne communiquent qu’à travers les cris, les insultes ou les interminables silences. C’est dans cette atmosphère terrible, que Germain va passer de l’enfance à l’adolescence sans vraiment savoir ce que cela représente vraiment.

Avis par Lolo :

Voici enfin le deuxième volume de la saga des Crèvecoeur que j’attendais avec impatience ! Petit à petit nous en savons davantage sur cette incroyable famille. Je dirais que le roman comprend 2 grandes parties. La première est surtout consacrée à l’enfance de Germain avec au premier plan son père Romain. La deuxième concerne plutôt, son entrée dans la vie « active ». Romain est un être abject qu’on ne peut que mépriser, mais quelque part, il aura d’une certaine façon transmis son amour des chaussures à son fils Germain. Nous avons dans ce roman la vie d’Edith, vue par son fils. Le fait de le voir grandir et évoluer avec ce vécu tragique, nous rapproche énormément du personnage. La façon qu’à Germain à se prendre en mains et à décider d’apprendre encore et encore, afin d’atteindre le but qu’il s’est fixé, force le respect. J’ai littéralement adoré ce que j’appelle : « La deuxième partie », qui est la période de l’arrivée de Germain à Paris. Son acharnement à travailler, les descriptions magnifiques de ses « créations », sa sensibilité, mais aussi les bonnes personnes qui l’entourent tout ceci est décrit d’une manière très émouvante. Un livre admirable, chargé d’émotions, parsemé de faits historiques dont nous voulons la suite sans plus attendre !

Lien direct : Editions La Bourdonnaye

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 426 pages / 22,50 €

Résumé :

Carrie est veuve depuis peu, et doit supporter un sentiment de culpabilité en se rendant compte que son cœur a toujours été pris par son premier petit-ami : Jess. Sa fille, Ruth, a du mal à émerger alors que sa mère passe ses journées à la maison, vêtue des affaires de son défunt mari, c’est ainsi qu’elle se rapproche du discret Jess… Dana est la mère de Carrie, elle a toujours éduqué cette dernière en régissant presque sa vie, et elle voyait déjà d’un mauvais œil sa relation amoureuse avec Jess. Tout en étant liées par un puissant amour, ces trois femmes sont incapables de se comprendre et de se parler… Jusqu’à ce que ces sentiments soient trop forts pour être contenus.

Avis par Jake :

Ma femme avait trouvé merveilleux le précédent roman de l’auteur : Les quatre grâces, et effectivement, lorsqu’elle me racontait cette histoire, j’avais très envie de découvrir le travail de Patricia Gaffney… Malheureusement, j’ai très rapidement déchanté avec les premières pages de ce livre ! A priori, la narration est bonne, alors peut-être est-ce simplement les personnages de cette histoire qui m’ont énervé ? Carrie est une femme complètement molle qui fait un pas en avant et deux en arrière, et qui n’a jamais été capable de dire à sa mère ce qu’elle avait sur le cœur. Dana est certainement la plus courageuse des trois femmes : elle a des opinions tranchées, mais elle fait clairement son maximum pour sa fille par amour, même si elle se trompe dans certains de ses choix. Difficile de trancher pour Ruth, qui est l’adolescente par excellence et cumule les erreurs. Il faut dire qu’entre le mort de son père et les révélations de sa mère, ce n’est pas simple de devenir un adulte fonctionnel ! Jess n’est que l’ombre d’un personnage, il occupe une place très étrange dans la trame autour de cette sorte de « secte » (à défaut d’un terme plus approprié…). Il est tellement timide qu’on se demande comment on peut lui trouver une quelconque qualité… L’histoire n’avance quasiment pas, jusqu’à la fin où presque 20 ans de silence et de frustration font exploser la vérité et où les personnages parviennent enfin à se dire les choses… Bref : un roman qui m’a largement déçu. Je me plongerai peut-être un jour dans Les quatre grâces, qui a largement été encensé, mais pas tout de suite…

Lien direct : Editions Charleston

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand Format : 535 pages / 19,95 €

Résumé :

La princesse blanche est le dernier opus de la saga historique sur la guerre des deux roses écrit par Philippa Gregory. Il raconte l’histoire d’Elizabeth York, princesse à la rose blanche, forcée d’épouser Henri VII, vainqueur du combat contre Richard III, celui qu’elle aimait alors. Par ce mariage, elle devient alors reine d’un royaume unifié, du moins en apparences… Car, derrière ce mirage, des complots se trament, des trahisons s’élaborent pour faire tomber Henri et ramener un descendant York sur le trône. La mère d’Elizabeth met d’ailleurs tout en œuvre pour que cela se réalise. De son côté, la jeune femme doit vivre selon les règles d’une belle-mère un brin tyrannique qui cherche à régenter sa vie. Elizabeth devra alors faire preuve de toute la patience et la force de caractère dont elle dispose pour maintenir l’ordre au sein du royaume mais aussi au sein de sa propre famille.

Avis par Audrey :

Quand j’ai vu que ce livre sortait en libraire : « Wahou, ça a l’air super bien ! C’est tout à fait mon genre de bouquin, il me le faut ! ». Pourtant, dès les premières pages j’ai commencé à perdre de mon enthousiasme : des descriptions et des détails à n’en plus finir concernant le contexte historique, très peu d’action, des personnages sans réel relief… Bref : j’ai du m’accrocher pour trouver la motivation de lire la suite. Heureusement, celle-ci se révéla plus plaisante (au bout de 200 pages quand même, soit la moitié du livre) : on commence à s’intéresser à l’histoire des personnages. J’ai par exemple lu avec beaucoup d’intérêt le récit des états d’âme d’Elizabeth, ce personnage féminin fort, intelligent et déterminé. J’ai tout particulièrement aimé la voir évoluer de son statut de jeune femme docile et naïve à celui de reine forte et réfléchie. Un livre au contexte historique un peu ennuyant, mais dans lequel on s’attache aux personnages. A noter que j’aurais sûrement plus accroché si j’avais lu le ou les premier(s) tome(s), malheureusement le titre ne traduit en rien l’appartenance à une saga ! L

Lien direct : Hugo Editions

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 421 pages / 19,90 €

Résumé :

Marie vient de se faire jeter comme une malpropre par son petit ami de longue date. Cet homme égoïste qui n’a jamais voulu s’investir et concrétiser leur relation la trompait, mais c’est pourtant Marie la grande perdante de ce drame. Forcée à déménager, elle réalise enfin quel type de personne elle a supporté et aimé, et se promet de ne pas réitérer. Seulement rien ne va, car la société dans laquelle elle travaille, menace de licencier ses employés sans considération aucune pour leurs vies personnelles. C’est un véritable bras de fer qui commence entre la direction et les collègues de Marie. Mais ces deux situations la pousseront à s’ouvrir aux autres et à développer de nouvelles relations, beaucoup plus saines que sa précédente…

Avis par Jake :

Malheureusement, lorsqu’un auteur commence à être connu et à vendre, il se passe souvent quelque chose de désastreux : un livre par an qui tombe de façon régulière et perd peu à peu de sa qualité initiale. Si Gilles Legardinier reste un très bon écrivain, avec un talent incontestable pour lier les gens grâce à de touchantes déclarations ou preuves d’amour et d’amitié, il signe ici le roman qui m’a le moins plus. Le personnage principal est tout de même très négatif, elle se pose en victime tout le long du livre, ce qui en fait une œuvre pas vraiment optimiste ! Si la narration est plutôt bonne, les comparaisons ridicules se multiplient (de tête, il y avait quelque chose comme : « elle est tombée, comme une boule de glace de son cornet… » non mais WTF ?). Enfin, la trame part un peu dans tous les sens (tour à tour, Marie tombe amoureuse de tous ses collègues) et manque parfois de morale (vol de chat auprès d’une personne très bien). J’ai donc été vraiment déçu et croise les doigts pour que le prochain livre de monsieur Legardinier retrouve l’aisance et la bonne humeur qui caractérisaient les trois premiers titres portant des minets en couverture…

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand Format : 288 pages / 16,90 €

Résumé :

Setna est le fils de Ramsès II, le pharaon. Si lui est scribe et a des rêves de paix, son frère aîné est destiné à devenir un puissant guerrier. Les deux hommes ont le même amour : Sekhet, une jeune femme aux dons exceptionnels de médecine qui souhaite soigner son prochain, indépendamment de sa caste... La belle Sekhet est également amoureuse de Setna, mais leur relation est semée d'embûches, surtout qu'un sombre mage a violé une tombe où était protégé le vase d'Osiris...

Avis par Jake :

L'écriture fluide de Christian Jacq se ressent une nouvelle fois alors qu'il nous plonge dans une histoire plus légère que d'habitude. La romance est jolie et prend racines très rapidement. La narration est très agréable, on lit vite et on apprécie le monde Egyptien de l'auteur. Les deux personnages principaux sont très sympathiques et on s'y attache rapidement. En revanche, on regrette que l'oeuvre soit autant fragmentée. En effet, on nous garantit aux moins 3 suites pour 2015, alors que la première oeuvre ne ressemble qu'à une nouvelle (moins de 300 pages et écrit relativement gros, avec en bénéfices, des pages entières de dessins représentatifs) et ne bénéficie pas d'une chute suffisante ! On regrette les gros pavés que l'auteur nous concocte habituellement... Ici, on reste un peu sur notre faim.

Lien direct : Editions XO

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 240 pages / 18,90 €

Résumé :

Lors d’une visite avec sa mère au musée de Draguignan, Patrick alors âgé de 13 ans va littéralement s’identifier à l’enfant d’un tableau de Rembrandt. Cet enfant va devenir une sorte de double, l’ami à qui il peut se confier. En effet, Patrick vit un enfer, avec un père tyrannique, alcoolique et brutal. Au fil du temps, le tableau va devenir tellement obsessionnel, qu’il va vouloir le posséder. Il passe à l’acte le 14 juillet 1999, et profite du bruit des feux d’artifice pour dérober l’œuvre tant aimée. Mais, comme il va vivre avec ce terrible secret, il ne va pas profiter pleinement du tableau. Il va devoir le cacher et devenir de plus en plus paranoïaque. La peur que celui-ci se détériore ou pire encore va le décider 15 ans plus tard à le restituer.

Avis par Lolo:

Tiré d’une histoire vraie, ce roman est terriblement touchant. Il se compose de 2 grandes parties, tout d’abord l’enfance de Patrick avec ce père horrible, sadique mais que Patrick respecte pourtant et à qui il veut plaire plus que tout. La seconde partie, commence avec la possession du tableau, et la vie de Patrick avec lui. L’histoire est très bien écrite et on alterne avec le parallèle entre Patrick, son enfance, sa famille et notamment son père. Mais également avec l’enfant du tableau qui semble aussi triste que Patrick ; et Rembrandt lui-même en tant qu’artiste, mais aussi en tant que père. Il n’y a aucune longueur, les époques défilent sans que l’on s’en aperçoive. L’auteur ne juge pas, mais nous donne au contraire tous les éléments pour essayer de comprendre le passage à l’acte de Patrick. Il y a beaucoup de thèmes dérangeants dans ce livre. Tout d’abord le « syndrome de Stockholm », que vit Patrick et que subissent malheureusement beaucoup d’enfants maltraités. D’ailleurs le père de Patrick n’a jamais été inquiété, même si le voisinage était au courant.  Mais également le « syndrome de Stendhal », provoqué par la vision de l’œuvre d’art. Ensuite se pose les questions de savoir comment à l’aube des années 2000, il est possible de dérober une telle œuvre. En conclusion, je dirais que l’art a été source de vie et d’espoir à cet enfant qu’était Patrick, et l’a aidé à traverser l’enfance traumatisante qu’aucun enfant ne devrait jamais connaître. 

Lien direct : Editions Don Quichotte

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 416 pages / 21,50 €

Résumé :

L’histoire se passe dans une petite station balnéaire hors saison, de la Côted’Azur. Le club amateur de football est en quart de finale et Antoine, sa gloire locale s’est fait tellement tabassé, qu’il ne sera pas de la partie. Dans le même temps, une tempête subite va provoquer noyades et disparitions. Nous allons alors partager une tranche de la vie de 22 personnes qui auront trait de près ou de loin à ces événements dramatiques.

Avis par Lolo :

Il est bon de comprendre qu’il s’agit de fragments de vie de 22 personnes pour être précis, et à nous d’imaginer la fin pour certaines. Malgré tout, ce sont ces morceaux, qui mis bouts à bouts, forment l’histoire en sa totalité. Cela rend le roman vraiment original. Attention, Olivier Adam ne fait pas dans la gaîté, ni l’euphorie. Ses personnages reflètent la vie dans ce qu’elle a de plus tragique et désespérée. Les thèmes abordés ici sont malheureusement souvent d’actualité. Il y a le chômage bien sûr, le divorce, la vieillesse, la misère. Mais surtout, les mauvaises fréquentations, ceux qui auraient pu s’en sortir, « si seulement ils avaient pris le bon chemin !!! ». Il nous dépeint toutes ces vies de manière juste, avec des mots simples mais tellement percutants. On va de désillusions en désenchantements, c’est très sombre. D’ailleurs tout est dit dans le titre : « Peine perdue ». Petit conseil toutefois, à ne pas lire si on est déprimé ou suicidaire.

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 509 pages / 27,60 €

Résumé :

Nous sommes en l’an de grâce 1400. Partout en Europe des problèmes surgissent dans les cathédrales. Des clés de voûte s’écroulent, des escaliers s’effondrent… Bref, l’hystérie étant vite gagnée à l’époque, que beaucoup y voient plus l’œuvre du Diable que celle de Dieu. Afra, une jeune servante détient sans le savoir la cause de ces événements mystérieux. Avant de mourir, son père lui a légué un parchemin en lui recommandant de ne l’utiliser que si elle n’avait vraiment aucun autre moyen de survie. Que contient le document ? Afra, et le plus célèbre architecte de l’époque vont essayer de dénoncer cette incroyable machination instrumentée par le Vatican. Une course effrénée va commencer qui les mèneront d’une cathédrale à une autre à travers l’Europe moyenâgeuse.

Avis par Lolo :

Magnifique fresque historique dans la lignée des Piliers de la terre de Ken Follett. On est immédiatement plongé dans l’histoire, et on baigne littéralement dans l’ambiance du Moyen-Age. Nous sommes dans l’univers très spécial des grands bâtisseurs de cathédrales. Ces visionnaires qui n’étaient jamais sûr de voir leurs œuvres achevées, tant cela s’étalait sur des générations. L’intrigue est parfaite. Encore une fois on constate l’immense pouvoir de l’Eglise à l’époque, ainsi que toutes les confréries secrètes qui gravitaient autour. Le roman est surprenant et plein de rebondissements. Les personnages excellents. On ne sait jamais vraiment qui est de quel côté. L’époque était tellement sombre, pleine de folies, de dénonciations et du « tout pouvoir du clergé », qu’il était facile de faire avouer n’importe quoi. On tremble pour Afra, l’héroïne du roman qui se bat comme elle peut pour survivre, et vivre aussi une belle passion amoureuse… Rien ne manque à ce superbe polar historique qui bien qu’il soit romancé, contient une grande part de faits réels. Impossible de lâcher le roman !

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 441 pages / 21,50 €

Résumé :

Bridget Jones est dans sa cinquantaine. Elle a deux enfants en bas âge. Et Marc Darcy est mort (oui, nous aussi on a eu le coup de poignard dans le ventre à l'annonce...). Ce n'était pas facile dans la trentaine de trouver un petit-ami, mais c'est encore plus difficile lorsque l'on a conservé ses habitudes alimentaires et que l'on a deux enfants à gérer. Pourtant, Bridget se trouve un boy toy, un jeunot de 30 ans qui la fait énormément rire... Bridget parviendra-t-elle à tout concilier et à trouver l'amour ?

Avis par Jake :

La critique dit "J'ai ris, j'ai pleuré, j'ai adoré". C'est tout à fait ça, mais on va étayer un petit peu, sans quoi vous ne nous croirez peut-être pas sur parole ! Le personnage de Bridget est extrêmement touchant, et c'est le cas depuis toujours. Tout simplement car elle est pleine d'humour, d'auto-dérision et d'une grande sensibilité (cachée). Elle est humaine, elle a ses défauts et ses limites, mais elle fait de son mieux pour les dépasser pour le bien de ses enfants. Coup dur de la part de l'auteur de nous priver de Marc, mais en vérité, il fait partie intégrante du roman. Sa présence rode comme une âme qui surveillerait sa famille. C'est vraiment émouvant. On passe du rire aux larmes. Mais c'est tellement bien conté que cela est très agréable. On vit réellement avec Bridget. C'est un coup de coeur. J'avais bien sûr vu les deux films, mais la qualité de cet ouvrage me pousse à lire les deux premiers romans. C'est Bridget, c'est superbe !

Lien direct : Editions Albin Michel

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 539 pages / 22,00 €

Résumé :

Joffrey de Peyrac a été exécuté en place de Grève. Le titre de Comtesse dont jouissait alors Angélique avant ce drame, n’est plus qu’un lointain souvenir. Désormais elle ne pourra compter que sur elle-même pour survivre. Pour cela, elle doit d’abord regagner une place au sein de la société qui a condamné son époux, si ce n’est pour elle, au moins pour les enfants qu’elle a eu avec Joffrey et dont elle est, aujourd’hui, séparée. Bien décidée à venger son aimé, elle doit avant tout se faire un nom à la Cour du Roi de France et faire oublier celui de « Comtesse de Peyrac ». Mais alors que tout semble parfaitement calculer, un fantôme de son passé, le Marquis de Plessis-Bellière, refait surface et risque de bouleverser tous ses plans…

Avis par Audrey :

Avec ce livre, j’ai une nouvelle fois pu me plonger dans l’univers romanesque et trépident de l’indomptable Angélique. En plus de sa beauté et du caractère, cette femme nous charme par son esprit : elle élabore ici toutes sortes de stratégies pour regagner une place à la cour du Roi et réussit à déjouer les tours de ses adversaires. Son dessein est noble : sauver l’honneur de son époux et assurer l’avenir de ses fils. On évolue ainsi au rythme des intrigues d’Angélique ; on s’étonne de sa témérité ; on applaudit son courage ; on vibre de ses passions… Bref, c’est tout un ensemble d’émotions que je ressens en lisant les aventures de la marquise des Anges, un peu comme quand j’étais adolescente et que je regardais les téléfilms en boucle… Douce nostalgie…

Lien direct : Editions L’archipel