• Coup de foudre à Austenland - Shannon Hale

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Grand format : 252 pages / 17,00 €

     

    Résumé :

    Jane Hayes est une jeune femme en apparence tout ce qu’il y a de plus normal, si ce n’est la véritable obsession qu’elle voue à un héros créé par la célèbre Jane Austen : M. Darcy (et plus précisément son interprète Colin Firth), personnage d’« Orgueil et préjugés ». Cela pose un grand problème dans sa vie, parce qu’aucun homme ne peut souffrir la comparaison, et donc personne n’est assez bien à ses yeux. Fort heureusement, sa très chère tante va lui léguer un petit séjour au pays d’Austenland, où elle sera plongée en plein XIXème siècle avec costume d’époque, et où elle rencontrera des gentlemen… Saura-t-elle faire la part des choses entre fiction et réalité ? Et ce petit séjour lui permettra-t-il d’enfin tirer un trait sur cette illusion d’homme parfait, alias M. Darcy ?

     

    Avis par Audrey :

    Au début, c’était mal parti… Encore un roman à l’eau de rose qui va être chichi panpan… Je ne me sentais plus concernée par la trentenaire cherchant l’amour… Mais étant une grande fan, inconditionnelle de Jane Austen, ce roman a attiré mon attention, et j’ai trouvé le sujet plutôt original. Et finalement… J’ai bien fait de lire cette histoire, car c’est un immense coup de cœur ! Ce livre m’a marquée, tout comme « Orgueil et préjugés » m’avait touché l’été de mes seize ans ! J’ai tout aimé : l’originalité du sujet (plein de femmes se reconnaîtront dans l’héroïne : on est toutes amoureuses de M. Darcy !), la construction du récit qui est parfaite avec l’intermittence de la trame à Austenland et la présentation des petits-amis numérotés du personnage principal. Le roman est plein d’humour, j’ai souri tout le long ! C’est vif, piquant, on adore les personnages, c’est intriguant : on se demande ce qui va arriver. Va-t-elle rencontrer « son » M. Darcy ? Car la tâche paraît compliquée… C’est super, émouvant, addictif. J’ai adoré la dualité entre l’époque (ses costumes, ses traditions etc…) et l’aspect moderne de l’histoire. Difficile de présenter différemment les choses : je le conseille à toutes les fans de Jane Austen et si un tel endroit existait, je serais la première à y aller ! (Peut-être un concept à développer ?) C’est un livre que je relierais volontiers ! Le roman donne un espoir à toutes les femmes, qui pourront trouver leur M. Darcy, même s’il ne revêt pas forcément l’apparence de Colin Firth ! En bref : un énorme coup de cœur !

    Lien direct : Editions Charleston


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  • Une (irrésistible) envie de sucré - Meg Cabot

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Grand format : 426 pages / 14,20 €

    Format poche : 448 pages / 6,90 €

     

    Résumé :

    Heather Wells est une ancienne chanteuse pop star qui faisait fureur chez les ados. Mais beaucoup de choses ont changé… Pour commencer, elle a dix ans de plus, ainsi que quelques tailles… Et sa mère et son manager se sont carapatés avec tout son argent, juste avant que sa maison de disque et que son fiancé ne la lâchent à leur tour ! Pourtant, Heather est toujours positive et trouve le réconfort dans la nourriture, dans le temps passé avec son chien, et en emménageant avec le si charmant détective privé à la fortune incroyable, et frère de l’ex-fiancé de le belle : Cooper ! Décidée à remonter la pente, Heather s’est réinscrite à la fac et en profite pour toucher un peu d’argent en devenant vice responsable d’une résidence universitaire… Tout se passe plutôt bien, jusqu’au jour où plusieurs filles sont retrouvées mortes dans le dortoir, dans des conditions plutôt étranges… Heather ne tardera pas à s’inventer détective privé pour enquêter sur l’affaire !

     

    Avis :

    Ce roman, premier tome d’une trilogie à succès ne compte plus ses fans ! En effet, loin de la banale comédie romantique réservée aux filles, Cabot nous offre un roman léger extrêmement bien écrit ! J’ai pourtant l’habitude de détester les histoires contées à la première personne par une narratrice qui parle au présent… Et bien une fois n’est pas coutume : je me suis à peine aperçu que c’était le cas ici ! Malgré un humour un peu « jeune fille cherche Don Juan désespérément », la narration ne tombe jamais dans le gniangnian et convient donc aux ados comme aux adultes. Les personnages sont bien trouvés, on regrette que les meilleures amies soient aussi peu présentes car elles ont l’air bien marrantes (peut-être dans les prochains tomes ?). La romance progresse tout doucement et laisse surtout la place à la construction du personnage principal : c’est avant tout l’histoire d’une fille qui cherche à trouver sa voie… C’est une des raisons pour laquelle ce livre m’a plu ! Le fond universitaire en est une autre : en effet, cela m’a replongé avec une nostalgie agréable dans mes années fac… En somme, un bon roman (pas que pour les filles !) qui doit majoritairement son succès à l’écriture géniale de son auteure ! Vive Meg Cabot, et à très vite pour la suite ! (car j’ai profité de la sortie de l’intégrale d’Irrésistible ^^)

    Lien direct : Wiz Albin Michel


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  • Aliénor 1-2 Le règne des lions - Mireille Calmel

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Grand format : 396 pages / 19,90 €

    Format poche : 445 pages / 7,20 €

     

    Résumé :

    XIIème siècle, Aliénor récemment couronnée reine d’Angleterre aux côtés du puissant et charismatique Henri Plantagenêt, va devoir allier ses talents en politique et séduction pour s’assurer l’hégémonie de son peuple et la stabilité de la couronne. Pour cela, elle aura à ses côtés la fidèle Loanna de Grimwald (descendante de Merlin, et dotée de puissants dons) qui tout en restant dans l’ombre, l’aidera à déjouer les complots qui se trament dans son dos. Entre grossesses pour assurer la descendance du roi, et rôle de conseillère dans les batailles, Aliénor incarne l’héroïne en puissance au caractère bien trempé qui n’aura de cesse de défendre son Aquitaine natale et le royaume d’Angleterre.

     

    Avis par Audrey :

    Mireille Calmel ne cessera jamais de m’éblouir par son écriture divine ! C’est mon auteur française préférée (et peut-être même internationale ?) et ce n’est pas pour rien : ses héroïnes sont toujours des femmes puissantes par leur caractère et leur cœur plus que par leur rang social. Elles s’incarnent parfaitement dans cette époque où la gente féminine est sensée être relayée au second plan. L’écriture est toujours fluide et décrit parfaitement le XIIème siècle (avec des termes propres à l’époque) mais en utilisant un vocabulaire courant (l’équilibre est parfait), quant au travail de documentation : il est exemplaire (on adore par exemple la description des costumes !) et nous permet une immersion totale dans l’h/Histoire ! La touche de magie mêlée au mythe de Merlin crée un climat particulier qui amène une superbe touche folklorique. Les trames amoureuses sont toujours très belles car elles sont complexes, souvent torturées mais aussi avec de beaux happy ends. Calmel donne à croire que les destins de certains sont faits pour se croiser… c’est une idée qui me plait beaucoup. Par ailleurs, ce roman s’inscrit dans la grande saga d’Aliénor, héroïne que l’on voit évoluer depuis ses quinze ans. On a donc à cœur de suivre les destins de tous ces personnages auxquels on s’est attachés au fil des pages et des tomes… A la fin du livre je n’ai donc qu’une envie : ouvrir le second tome ! Un régal !

    Lien direct : Editions Pocket


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  • Tradeuse - Erin Duffy

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Format poche : 376 pages / 18,00 €

     

    Résumé :

    Alex Garrett est fille de banquier, et elle rêve depuis toujours d’être tradeuse pour intégrer le milieu si huppé de Wall Street. Ses rêves se réalisent lorsqu’elle parvient à entrer en tant qu’interne pour un poste d’analyste… Ou c’est ce qu’elle croit… Loin d’intégrer l’équipe immédiatement, elle subit les rancunes des uns, et l’amour vache des autres. Pour couronner le tout, elle se voit contrainte de traîner avec elle une chaise pliable sur laquelle est inscrit son charmant sobriquet : « La fille ». Dur dur, de se motiver pour gravir les échelons dans ce monde principalement masculin. Mais lorsqu’elle commence à faire ses preuves, Alex se rendra compte qu’elle a intégré une véritable famille, où même elle peut trouver sa place. Reste qu’avec la bourse comme avec l’amour, il y a des hauts et des bas… C’est ce qu’elle va découvrir, dans les deux domaines, d’ailleurs… 

     

    Avis par Jake :

    Méga coup de cœur ! (Comment ça j’exagère ? Non, j’exagère pas, la preuve :) Ce livre est hilarant ! Alex Garrett est un personnage en or comme on en fait peu. Elle est, de la même manière que ce roman : intelligente, subtile, maligne, drôle. Tout au long du récit que nous suivons à travers sa vision des événements, elle ponctuera le texte de ses pensées pour la plupart sarcastiques ou ironiques. Elève exemplaire élevée à la dure par ses pairs dans ce milieu hard core de la finance, elle prendra son mal en patience et ne fera que s’améliorer. L’équilibre dans ce roman est parfait : lorsqu’elle est sur le point de baisser les bras (et que le lecteur est usé de la voir vivre des revers), un de ses collègues bourrus montre sa véritable personnalité attachante. Au dessous de cette ambiance difficile de travail, se trouve un esprit d’équipe fantastique. Ils sont incroyablement soudés, ce qui donne à l’histoire une atmosphère de franche camaraderie. La romance n’est pas en reste (même si ce n’est pas là le véritable enjeu du récit), et elle est très bien contée. D’ailleurs, je ne changerais pas une virgule de ce roman. Il est de ces rares livres qui vous touchent et vous font tellement rire que vous pourriez les relire indéfiniment ! « Tradeuse » est le premier roman d’Erin Duffy, mais il en fait immédiatement pour moi une auteure incontournable que je compte suivre de près ! Je ne peux que vous conseiller à tous de lire ce roman, qui restera sans conteste l’un de mes préférés à ce jour !

     

    Avis par Lolo :

    Premier livre de l’auteur et j’espère que ça ne sera pas le dernier ! C’est frais, vivant, réaliste et elle aborde des sujets délicats de manière humoristique. En effet, on pourrait penser que le monde de la finance et notamment celui des traders qui plus est à Wall Street serait un sujet pesant et rébarbatif. Que nenni ! Car à travers les yeux d’Alex « l’héroïne du roman », c’est abordé de façon simple et vraie mais sans trop entrer dans les détails lourds du fonctionnement de la Bourse, car c’est expliqué avec ses mots et son ressenti. Du coup, on comprend mieux comment ça fonctionne, et on se prend au jeu d’aimer cela. Alex nous montre également le côté «humainement  invivable » il faut le dire de cette profession qui doit être une passion si on veut tenir la distance, et surtout qu’il faut être prête à tout. On réalise aussi hélas ! Que le bizutage n’est pas réserver au monde étudiant mais aussi à celui du travail. Bien sûr les thèmes de parité, de la condition et la considération des femmes dans une profession quasi masculine sont abordés ici mais avec humour et surtout d’un point de vue féminin et ça c’est extra ! Alex est géniale et on adore d’emblée son personnage. De même, ses répliques d’un côté et ce qu’elle pense de l’autre rendent le livre très drôle. On constate que dans le monde cruel du travail règne malgré tout une réelle solidarité, heureusement. Un roman que j’ai dévoré car vraiment très agréable et optimiste en dépit des apparences.

    Lien direct : MA Editions


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  • Les quatre grâces - Patricia Gaffney

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Grand format : 396 pages / 22,50 €

     

    Résumé :

    Cela fait déjà plus de dix ans qu’Emma, Rudy, Lee et Isabel ont formé leur groupe d’amies auto-surnommé : les quatre Grâces. Ensemble, elles affrontent tous les déboires de la vie et partage des moments tendres et drôles. Elles sont un peu les âmes sœurs les unes des autres et se vouent une amitié et un amour indéfectibles. Cependant, un jour, l’un d’elle est frappée par une terrible maladie qui va heurter l’équilibre de leur groupe. A ce moment là, chacune d’entre elle vivra dans sa vie personnelle une épreuve qui rendra ces instants d’autant plus difficiles. Alors comment les Grâces pourront-elles surmonter cette crise sans précédent ?

     

    Avis par Audrey :

    C’est un roman infiniment profond et émouvant. Si vous êtes de ma génération (dans votre vingtaine ^^) vous ferez le parallèle avec l’œuvre d’Ann Brashares « Quatre filles et un jean » où il est également question d’une amitié très forte entre quatre filles. On a un peu l’impression de retrouver ces personnages avec quelques années de plus. Donc, c’est un roman qui m’a beaucoup parlé… Les histoires d’amitié concernent (heureusement) beaucoup de gens. J’ai été vraiment touchée par chacune d’entre elles. Elles sont toutes exceptionnelles à leur façon : la fragilité de Rudy, la sagesse d’Isabel, la force de caractère de Lee et la spontanéité d’Emma. Elles ont toutes leur faiblesse, mais leur force à toutes est leur amitié : elles peuvent compter les unes sur les autres à chaque instant et pendant les pires moments. L’écriture est très bonne : fluide, ne laissant aucune difficulté pour s’immerger dans l’histoire. Toutes les femmes pourront se reconnaître dans ces personnages. Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un livre qui m’avait tiré des larmes, ce qui prouve à quel point il m’a profondément touché. C’est un sujet qui joue réellement sur la corde sensible : l’idée de perdre un être qui nous est cher est certainement universelle. Le roman tient en haleine sur toute la longueur et les péripéties sont nombreuses et diverses : on ne s’ennuie pas une seule seconde. La construction qui vise à alterner le narrateur est quelque chose que j’ai aimé : cela nous permet de rentrer dans l’intimité de chaque personnage… C’est un livre poignant, touchant et qui ne laissera personne indifférent. Je pense qu’il marquera chaque esprit pour un certain temps…

    Lien direct : Editions Charleston


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  • Je vais mieux - David Foenkinos

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Grand format : 336 pages / 19,50 €

     

    Résumé :

    Un matin, le héros se réveille avec un mal de dos persistant et inexpliqué et à partir de ce moment là, tout va basculer dans sa vie. Il va y avoir comme une réaction en chaîne, les événements vont se succéder de manière horrible. Sa belle petite vie bien réglée et organisée va subitement voler en éclats.

     

    Avis par Lolo :

    Encore une fois, David Foenkinos nous régale avec ce roman. C'est à la fois drôle et terrible. Comment un simple mal de dos va être à l'origine de situations plus dramatiques les unes que les autres. C'est l'histoire de la « goutte d'eau qui fait déborder le vase. » Ce mal de dos va nuire à sa vie dans tous les aspects : sa santé, sa vie professionnelle et son couple. Ce qui est magnifique, c'est que nous pouvons nous reconnaître facilement dans ce livre. C'est très proche du lecteur. Quand il parle de ce qu'il subit au travail, la relation qu'il a avec ses parents...C'est tellement, « nous » qu'on s'y croirait ! On a tous vécu au moins une de ces situations. On fait corps avec le héros, car il nous ressemble. Le roman suit une logique imparable. « J'ai mal au dos », que faire pour guérir ? D'abord voir son généraliste, puis un spécialiste, ensuite on se retrouve à l'hôpital, puis chez le psy...Bref, on craint le pire et on ne sait que faire. Du coup, en tant que lecteur on attend la fin avec impatience, en espérant une « recette miracle ». L'écriture est fluide, agrémentée de chapitres avec anecdotes en prime. C'est rythmé à souhait, c'est authentique. C'est un roman porteur d'espoir, qui nous apprend à relativiser. Quoi qu'il arrive dans la vie, le jour succède toujours à la nuit.


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  • Guide à l'usage des jeunes femmes à bicyclette sur la route de la soie - Suzanne Joinson

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Format poche : 370 pages / 21,00 €

     

    Résumé :

    1920, Evangeline est une jeune femme qui part vivre une grande aventure en Asie. Elle est accompagnée de sa sœur et d’une amie. Toutes les trois, missionnaires en charges de convertir le peuple musulman, elles vont être confrontées à de nombreux obstacles. Evangeline est amenée à recueillir un bébé dont la mère est morte en couche. Le récit traitera de son attachement avec la petite fille, en dépit du contexte socio-politique difficile. Elle l’élèvera comme sa propre fille… En parallèle, de nos jours, à Londres, Frieda est une jeune femme éprise de libertés. On en apprend plus sur son enfance particulière avec une mère absente. Frieda fera de manière fortuite la rencontre d’un exilé Tayeb, qui l’aidera dans sa quête de l’identité de la femme qui lui a tout légué.

     

    Avis par Audrey :

    A la fin du livre, le lecteur comprend le but de l’histoire, mais tout au long de la lecture, on cherche un but à cette trame qui sonne un peu creuse. Difficile alors de trouver un intérêt… C’est ce qui manque cruellement à ce livre assez historique. Les deux histoires parallèles forment un procédé de j’adore (retrouvé dans le châle de cachemire), mais le manque d’émotion fait que l’effet est manqué ! J’ai eu plus d’émotion lors de la double page de remerciement que durant toute la lecture. Les personnages ne m’ont pas vraiment touchée, Frieda m’a même laissée complètement indifférente. Seule la relation entre Evangeline et sa petite fille est assez touchante… Le style se veut très poétique, mais du coup la magie n’opère pas vraiment bien que la formule soit jolie. C’est un livre qui n’est pas mauvais en soi (j’ai plus apprécié la partie en Asie), mais je n’ai pas autant « décollé » que je l’aurais souhaité… Dans le même genre, « Le châle de cachemire » de Rosie Thomas m’a apporté beaucoup plus…

    Lien direct : Presses de la cité


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  • Les gens heureux lisent et boivent du café - Agnès Martin-Lugand

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Grand format : 126 pages / 14,20 €

     

    Résumé :

    Diane, perd son mari Colin et leur fille de 5 ans Clara dans un accident de voiture où elle aurait logiquement dû se trouver. Pendant une année elle va continuer à vivre recluse chez elle dans le déni de leur mort. Elle n’a plus goût à rien dans la vie. Heureusement pour elle, son ami Félix avec qui elle avait ouvert un café littéraire lui apporte aide et soutien. Un an après le drame, elle décide de changer de vie et de quitter Paris pour un coin perdu en Irlande. Pourquoi l’Irlande ? Eh bien parce que Colin rêvait d’un voyage là-bas.

     

    Avis par Lolo :

    D’abord j’ai été choquée entre le décalage du titre et du contenu du livre. En effet je pensais à quelque chose de « cosy », « feutré » par un tel titre si évocateur de « bien-être ». En fait, il s’agit juste du nom du café littéraire tenu par Diane et son ami Félix. Donc, dès les toutes premières pages, on est dans le vif du sujet. A savoir, qu’une jeune femme perd et son mari et sa fillette en même temps. Et c’est avec ce vide incommensurable que Diane va devoir vivre ou plutôt survivre. L’auteur va décrire de façon simple et réaliste les différents sentiments de Diane tout au long des terribles deuils qu’elle doit faire. Le cheminement de l’histoire est logique et crédible. Ce n’est pas une « recette » pour s’en sortir après un tel drame mais plus une façon d’essayer de se reconstruire et surtout d’être capable d’avancer. C’est à cela que va servir son retranchement en Irlande. Les personnages qui gravitent autour d’elle ne m’ont pas toujours paru sympathiques mais il en va ainsi dans la vraie vie !


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  • La fille du parrain - Gabrielle Zevin

    Caractéristiques :

    Genre :Roman

    Format poche : 393 pages / 16,90 €

     

    Résumé :

    A peine Anya – dit Annie, pour les intimes – est-elle sortie de ses trois mois d’enfermement, pour avoir tiré sur son cousin (qui rappelons-le, avait lui-même tiré sur Win, le petit ami d’Annie), qu’elle est forcée à un exil hors des Etats-Unis. Sous la menace du père de Win, prétendant à un poste politique important dans les élections à venir, Annie est obligée de se réfugier chez des amis de sa famille, en Amérique du sud, au sein même des cultures de fèves de cacao, ingrédient principal des célèbres tablettes de chocolat Balanchine. Là-bas, elle retrouvera le goût de sa famille pour le chocolat, et la vraie valeur de celui-ci. Mais lorsqu’une tentative de meurtre frappe en même temps Annie, sa sœur et son frère, la jeune femme sait qu’il est temps de rentrer à New York afin de faire face à un rôle qu’elle a jusque là craint : celui de fille légitime du parrain…

     

    Avis:

    Cette suite de « La mafia du chocolat » est bien plus sombre que le précédent tome. En effet, les meurtres et décès y sont nombreux (on ne vous dira pas qui, pour ne pas vous tuer le suspense ! (notez le subtil jeu de mots)). Et c’est la force de cet opus ! Bien qu’utilisant les mêmes qualités que le premier roman de la saga, à savoir : une écriture fluide, une narration personnelle, un personnage principal simplement extraordinaire et une histoire profondément originale (houla, ça en fait des qualités !), le récit évolue avec son personnage. Annie est plus grande, plus mature… Et c’est bien logique étant donnés les événements qui ont frappé son entourage. Gabrielle Zevin arrive à nous offrir une suite qui s’individualise complètement ! Oui, on a affaire aux mêmes personnages, mais l’histoire grandit et mûrit ! Difficile alors de dire lequel de ces deux romans m’a le plus plu… La description du chocolat et de ses recettes donnent envie de se préparer un bon chocolat chaud fumant (ce que j’ai d’ailleurs fait !) Une seule chose est sûre : cette auteure a une plume incroyable et il me tarde de découvrir ses autres romans (« Je ne sais plus pourquoi je t’aime » et « Une vie ailleurs »). Quant à la fin de cette fantastique trilogie, je suis partagé entre l’envie irrépressible de me plonger dans le dernier tome, et le besoin que cette sensation grisante ne se termine jamais ! Alors, Oui à la légalisation du chocolat !!!

    Lien direct : Wiz Albin Michel


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  • Combien - Douglas Kennedy

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Format poche : 312 pages / 21,00 €

     

    Résumé :

    Nous sommes en 1990 et l’auteur n’est pas encore connu, juste un écrivain fauché qui essaie de percer. Au cours d’un repas de Noël avec d’anciens amis de la fac il va s’intéresser au monde de la finance à travers eux qui sont pour la plupart « traders »  à Wall Street. Douglas Kennedy se lance alors à la poursuite d’un monde ou la seule loi est : « toujours plus d’argent ».

     

    Avis par Lolo :

    Premièrement ce livre ne ressemble à aucun autre de l’auteur. Il s’agit ici d’un document voire même d’une sorte de carnet de voyage à travers le monde impitoyable de la haute finance. L’auteur ne juge pas mais relate simplement des faits et des conversations. A cette époque il n’a pas du tout le même rapport à l’argent que la plupart de ses amis. Il va donc constater que rien n’est laissé au hasard, que la vie d’un « trader » doit notamment aux Etats-Unis se plier aux conventions et à une logique implacable : le job, le mariage, les enfants, la superbe villa dans les Hamptons…Aux Etats-Unis l’échec n’est pas toléré, il faut gagner de l’argent, toujours plus sans savoir si vous aimez ou non votre travail. Le maître mot est : « réussir » et le faire savoir. Malheureusement, ces personnes habituées à tout contrôler et pour qui l’argent n’est pas un problème sont complètement désarmés face aux soucis de santé. Car ça personne ne maîtrise.  Partant de Wall Street, l’auteur nous entraîne à Sydney dans des salles de marché assez surréalistes puis à Casablanca ou la place boursière ressemble beaucoup aux souks. Il va rencontrer des traders atypiques tout au long de son périple. Le constat est que la carrière d’un trader est très courte. Leur vie est une course perpétuelle contre la montre et les ouvertures des différentes places boursières dans le monde. C’est un job plus qu’à plein temps je dirais où tout peut basculer d’une minute à l’autre… Finalement, le jeu en vaut-il la chandelle ?


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  • La mafia du chocolat - Gabrielle Zevin

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Format poche : 390 pages / 16,00 €

     

    Résumé :

    En 2083, le chocolat, la caféine et l’eau sont devenus des denrées rares, et les deux premières sont même illégales. Comme dans toute bonne société qui se respecte, les interdits ont mené à un commerce illégal : c’est l’émergence du marché noir. Annie est la fille du défunt parrain d’une grande Famille. Orpheline, elle vit avec sa grand-mère dont la santé décline de jour en jour, son grand frère handicapé intellectuellement depuis un accident, et sa plus jeune sœur. La vie n’est pas simple lorsque l’on est constamment montrée du doigt… Surtout lorsque l’ancien petit ami d’Annie manque de mourir à cause d’une tablette de chocolat empoisonnée ! Et c’est sans compter Win, le fils du procureur qui ne la rend pas indifférente…

     

    Avis:

    Coup de cœur ! Ce premier tome est une réussite totale ! Je ne l’ai pas mis dans la section jeunesse tout simplement car bien qu’il puisse combler les adolescents, il est également parfait pour les adultes ! (Alors pourquoi être restrictif ?). L’auteur utilise une narration brillante qui implique directement le lecteur au cœur de l’histoire. Evidemment, son personnage principal : Annie, n’est pas en reste. C’est une jeune femme intelligente, intuitive et qui a vu suffisamment de cruautés pour être forte et résistante. Elle porte le « fardeau » de sa famille sur ses épaules et réussit avec brio à jongler avec les différentes facettes de sa vie. Win, le fils du procureur, est également un personnage super. Il a tout pour lui : il est fidèle et loyal et sa relation avec Annie est superbement contée ! Le piment de leurs répartis rend le texte agréable et dynamique ! Les personnages secondaires telles que Natty, la sœur d’Annie et Léo, le frère handicapé sont très bien conçus et rendent l’histoire pittoresque et prenante ! Vous l’aurez compris : la raison pour laquelle je ne taris pas d’éloge sur ce roman est qu’il est absolument génial, et ce, sous toutes les coutures (notamment sa couverture superbe et originale !)… Un vrai coup de cœur dévoré en une demi-journée qui me pousse immanquablement à me plonger dans sa suite : « La fille du parrain » !

    Lien direct : Wiz Albin Michel


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  • Les lames du Cardinal - Pierre Pevel

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Grand format : 400 pages / 7,50 €

     

    Résumé :

    Dans le Paris du roi Louis XIII, le cardinal Richelieu tente par tous les moyens de protéger le royaume de France de la guerre, des complots, de l’espionnage et surtout des dragons. Ces antiques créatures se fondent parmi les humains, complotant afin de prendre le pouvoir. Leur société secrète ayant déjà pris possession de la Cour d’Espagne, le cardinal Richelieu fait de nouveau appel à l’unité d’élite qu’il contrôlait. Ces cinq hommes et cette femme, bretteurs d’exceptions et fins aventuriers sous le commandement du capitaine La Fargue vont de nouveau former les Lames du Cardinal afin de protéger le royaume de la menace draconnique.

     

    Avis par Mathilde :

    J’ai adoré me replonger dans l’univers des romans de cape et d’épées. Tout y est : rapière, mousquetaires, gardes du cardinal… et dragons ! J’ai beaucoup aimé cette idée d’integrer les dragons à la société, à la manière d’infiltrés. On ne peut pas savoir qui en est un ou pas. Ils sont là et ils complotent. Le récit est très bien mené. Pierre Pevel a un style très cinématographique ce qui sert beaucoup pendant les scènes d’actions mais qui fait peut être un peu « too much » à certains moments. C’est le seul bémol pour moi : les punchlines, c’est  sympa à certains moments mais point trop n’en faut ! Sinon, on a des personnages attachants, une bonne part de mystère sur certains d’entre eux, et le plaisir d’avoir enfin une femme qui ne sert pas qu’a faire joli ! En tout cas, un très bon roman, bien mené et qui à l’avantage d’être disponible en intégrale chez Bragelonne (et qui commence à sortir en poche chez Folio).


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  • La maison d'hôtes - Debbie Macomber

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Grand format : 400 pages / 19,90 €

     

    Résumé :

    Jo Marie vient de perdre son mari, mort en Afghanistan quelques mois plus tôt. Afin de donner une nouvelle impulsion à sa vie, elle décide de quitter la grande ville afin de s’installer dans un petit village du nom de Cedar Cove. Elle deviendra ainsi l’heureuse propriétaire d’une charmante maison d’hôte qu’elle baptisera « La Villa Rose » en l’honneur de son défunt mari. Heureuse, elle apprendra à l’être de nouveau, tout comme les hôtes qui partageront son quotidien…des âmes solitaires et meurtries qui devront faire face à leur passé douloureux afin de reconstruire leur vie et aller de l’avant. Trois destins à la croisée des chemins qui se verront basculer lors de leur séjour dans la ravissante et mystérieuse Villa Rose.

     

    Avis par Audrey :

    Un très joli roman que j’ai lu assez rapidement tant je me suis vite sentie prise par l’histoire. Je voudrais avant tout parler des personnages, criants de réalisme. Ils ont su m’émouvoir, chacun à leur manière. En effet, ils ont tous dû faire face à un drame qui a considérablement marqué leur existence et ce qui est touchant, c’est de voir tout ce qu’ils vont mettre en œuvre pour s’en sortir. Josh, qui a perdu sa mère très jeune puis a été mis à la porte par son beau-père reviendra malgré tout vers ce dernier lorsqu’il vivra ses derniers instants. Abby qui, elle, a eu il y a quelques années un accident de voiture dans lequel sa meilleure amie a trouvé la mort devra faire face à ses démons et déculpabiliser afin de pouvoir recommencer à vivre vraiment. Et bien sûr, Jo Marie qui malgré une histoire d’amour terminée trop tôt sera l’image même de la gaieté et de la générosité, jusqu’à adopté un chien dans un refuge, Rover, battu par ses anciens propriétaires. Entre ces deux-là, c’est un vrai coup de cœur qui va opérer et qui va, à nous lecteur, nous mettre la larme à l’œil. L’écriture fluide, légère, sans prise de tête, nous offre un vrai moment de détente. Il est d’ailleurs spécifié en quatrième de couverture : « à lire bien douillettement sous sa couette » et je confirme qu’il n’y a rien de mieux ! J’ai aimé ce roman parce que j’ai eu l’impression de partager l’intimité de ces personnages, un peu comme si j’avais été l’une des pensionnaires de La Villa Rose et que le soir venu, mes voisins venaient me raconter leur histoire (d’ailleurs, je dois bien vous l’avouer, j’aurais bien aimé que ce soit le cas : la ville de Cedar Cove m’a littéralement fait rêver…..je vais de ce pas aller voir si cette bourgade existe vraiment…peut-être pour de prochaines vacances ?).

    Lien direct : Editions Charleston


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  •  

    Caractéristiques :

    Genre : Roman / Erotique

    Grand format : 220 pages / 8,95 €

     

    Résumé :

    Ce livre raconte l’histoire d’un homme (alias Stephane Rose himself) qui, après avoir vécu une aventure érotico-amoureuse avec une rousse incendiaire, vouera un véritable culte à la femme rousse, la vraie : à sa peau laiteuse, à la couleur flamboyante de ses poils et cheveux, à l’odeur particulière de son corps, à la fougue et la « coquinerie » propre aux rouquines. Les discussions qu’il entretiendra avec de nombreuses rousses sur Meetic, lui permettront d’en rencontrer certaines afin de les connaître de façon plus intime. Ces nombreux « échanges » (verbaux et autres…) lui permettront de pousser plus loin son analyse des femmes rousses et à se poser la question du rapport qu’il entretient avec celles-ci.

     

    Avis par Audrey :

    Avant de commencer la lecture de « Pourvu qu’elle soit rousse », je me suis demandée si cela n’allait pas être un peu trop « hard » pour moi, et si j’allais adhérer à ce genre d’écrits. En effet, même si dans les premières pages, certains mots un peu crus m’ont d’abord choquée, ensuite je me suis complètement fondue dans le style de l’auteur. L’écriture m’est alors apparue pleine d’humour, d’ironie et de sarcasmes, comme si l’auteur en personne me faisait des confidences. J’ai lu ce livre en peu de temps et c’est celui vers lequel je me tournais au réveil, c’est dire à quel point il m’a plu ! J’ai aimé être dans le secret de ce qui se passe dans la tête de cet homme. C’est une introspection loufoque mais bien menée. L’auteur peut quelques fois choquer dans le verbe, mais on aura été prévenu par sa 4ème de couverture : « carnet de route pornographique ». En réalité, ce n’est pas si dérangeant… Je n’irais pas jusqu’à dire que j’ai pu être excitée dans certains moments du livre, mais parfois, l’effet voyeur de cette lecture a un petit côté plaisant. J’ai aimé le cheminement de sa pensée et de ses expériences, mais pas forcément l’aboutissement de sa réflexion car elle est quelque part attendue : il cherche dans chaque rousse ce qu’il a connu avec la toute première… Quelque chose qui paraît évident assez tôt. Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est qu’il m’a surprise. J’ai probablement écarquillé les yeux à certains moments, et souri à d’autres. C’est un livre drôle. Stéphane Rose a vraiment su rendre les femmes rousses attirantes et sexy, loin des clichés péjoratifs qui leur collent à la peau. J’en viens presque à regretter de ne pas être rousse…


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  • Nos séparations - David Foenkinos

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Format poche : 224 pages / 6,50 €

     

    Résumé :

    Alice et Fritz s’aiment mais vont passer leur vie à se séparer. Plusieurs raisons à cela. Les parents et beaux-parents bien sûr ! Le travail et les collègues. La jalousie, une incroyable histoire de dents….et de cravates…Les définitions du Larousse et la biographie de Schopenhauer vont agrémenter ce roman au fil des pages.

     

    Avis par Lolo :

    La complexité de la vie de couple vue par David Foenkinos. Même si l’amour est très fort, il suffit souvent de pas grand-chose pour que le couple se sépare. Il y a malgré tout beaucoup d’humour dans ce livre bien que l’histoire en elle-même soit assez triste. Fritz, le héros ressemble un peu à un adolescent qui ne se rend pas toujours compte de ses actes et de ses paroles. C’est ce qui fait son charme. Alice nous paraît moins sympathique parce qu’elle est plutôt « psychorigide ». Paul et Virginie forment un bel exemple de couple « solide » et fait pour durer. Je trouve l’histoire vraiment proche de la réalité. Pleine d’émotions, de joies et de doutes que l’on peut ressentir dans une vie de couple. Il y a une sorte de fatalité quant à sa longévité. Quelle est la part de coïncidences dans une vie ? Nos enfants peuvent-ils réussir là où nous avons échoué ?


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  • Trois définitions de l'amour - Caroline Bongrand

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Grand format : 355 pages / 20,00 €

     

    Résumé :

    Gilles est un chimiste de renommé travaillant pour une grande société créatrice de fragrances internationales. Son métier l’amène à trouver, pour Monsieur Karl Laggarfeld, la fleur qui lui permettra d’en tirer un parfum incomparable : une odeur qui rend amoureux. Cette quête du grand amour le pousse à remettre en cause sa relation avec Ina. A quelques jours de son mariage, il brise ses fiançailles et avec, le cœur d’Ina. Quelques jours passent, et Gilles réalise son erreur. Mais quand il va chercher Ina, elle est partie… Il voulait une preuve d’amour : elle a donc choisi de partir à la recherche de cette fleur unique et introuvable… Celle du grand amour. Gilles n’hésite pas un instant et se précipite à la poursuite de celle avec qui il souhaite passer le restant de sa vie. Son périple le guidera jusqu’en Chine et lui révèlera des secrets sur sa famille qu’il n’aurait jamais imaginés…

     

    Avis :

    La narration à la première personne de Gilles m’a posé problème de façon épisodique, mais tout au long du roman. J’ai eu la net impression que l’écriture particulière féminine (et bonne, d’ailleurs !) n’était pas exactement adaptée à un personnage principal masculin. Signalons que sa couverture est particulièrement jolie, mais encore un peu en décalage avec l’histoire que je m’attendais à découvrir… L’idée de départ est excellente, et sert d’excuse pour des tonnes d’explications très enrichissantes sur les parfums, les arômes… Cela donne prétexte à de nombreuses anecdotes sur certaines marques que l’on connaît bien. Outre ce premier point, le récit est agréable et Gilles est un personnage attachant. De même, les recherches de l’auteure sur les cultures Juives en Chine sont particulièrement poussées et très intéressantes ! Le mystère de la fleur unique, transformé pratiquement en conspiration gouvernementale est un peu exagéré… Il ne manque pourtant pas grand-chose à ce roman pour en faire un incontournable, juste un petit « je-ne-sais-quoi »… Cela reste tout de même un livre très agréable, idéal pour passer un bon moment sans trop se poser de questions…

    Lien direct : Editions Robert Laffont


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  • Noces de neige - Gaëlle Josse

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Grand format : 176 pages / 14,00 €

     

    Résumé :

    Irina, une jeune femme russe mène une vie sans surprise, sans attrait à Moscou. Par un site de rencontre sur internet elle rencontre un homme habitant à Nice. Elle va entreprendre le voyage de trois jours avec le transsibérien pour le rejoindre et l’épouser, afin d’enfin pouvoir changer de vie. Elle n’a jamais entendu parler d’Anna Alexandrovna, une jeune aristocrate russe dont la famille passait ses hivers à Nice, près d’un siècle plus tôt. Les deux jeunes femmes n’ont rien en commun, si ce n’est un voyage en train qui a changé leur vie.

     

    Avis par Mathilde :

    Gaëlle Josse nous livre une fois encore un roman d’une sensibilité remarquable. Elle arrive parfaitement à nous faire entrer dans l’ambiance de la vie de ces deux jeunes femmes. De la place d’une jeune aristocrate vivant dans les fastes des salons de Saint Petersburg et les successions de bals au XIXe siècle à la triste vie d’une jeune femme désabusée survivant de petits boulots comme elle peux en rêvant de mieux. L’écriture délicate l’auteur nous plonge au cœur des pensées de ces jeunes femmes à qui l’on s’attache forcément. C’est un magnifique petit roman (176 pages) qui ne manque pas de nous toucher.


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  • La femme qui décida de passer une année au lit - Sue Townsend

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Grand format : 448 pages / 21,00 €

     

    Résumé :

    Eva, mariée, cinquante ans, mère de jumeaux au QI exceptionnel décide un jour de se mettre au lit pour ne plus en sortir. La raison est simple : elle est excédée par son train de vie. Et si les jumeaux ont enfin quitté la maison, c’est le bon moment pour se relâcher. Adieu les responsabilités, bonjour la paresse ! A ce moment, elle est loin de se douter que sa décision va entraîner de nombreuses conséquences plus ou moins inattendues. Bien que clouée au lit, elle fera la rencontre de plusieurs personnes qui vont rythmer son quotidien. Alexander, son chevalier servant, l’homme à la camionnette, celui qui n’était venu faire que de menus travaux prendra finalement une place importante dans la vie et dans le cœur d’Eva. Sa maman Ruby et sa belle mère Yvonne veillent toutes deux sur elle. Son mari Brian qui a une relation extra conjugale depuis huit ans va très mal vivre la situation… surtout car il n’est pas habitué à faire les choses par lui-même ! Fort heureusement, sa maîtresse Titania ne tardera pas à emménager dans la remise avec lui pour le distraire… Alors qu’en s’allongeant, Eva pensait pouvoir se reposer, elle ira de déconvenue en déconvenue : boudée et incomprise par sa famille d’un côté, mise au rang d’ange mystique par des âmes tourmentées de l’autre, elle n’aura de cesse de chercher la paix ….

     

    Avis par Lolo :

    Je dois dire que ce livre m’a beaucoup plu et que je l’ai lu d’une traite. Toutefois, je l’ai trouvé plus pathétique que drôle, mais je pense aussi que l’humour anglais leur est vraiment spécial. Du coup, chaque lecteur ne percevra pas forcément ce livre de la même façon ! L’histoire est à la fois banale et originale. En effet, chaque femme quinquagénaire avec mari et enfants se reconnaîtra  sûrement un peu à travers Eva. Sauf que c’est la goutte d’eau qui va faire déborder le vase… En fait, une tache de soupe sur le beau fauteuil retapissé par ses soins va déclancher le signal d’alarme. Son ras le bol, qui a mon avis était en « sommeil » va atteindre là son paroxysme. Elle monte dans sa chambre se couche, toute habillée qui plus est, avec ses chaussures et ne voudra plus se lever de sitôt. Elle va devenir spectatrice de ce qu’implique son geste. Son entourage va se révéler sous son vrai jour. Son mari Brian, égoïste et infidèle. Ses jumeaux Brian Junior et Brianne surdoués mais horribles dans leur comportement complètement centrés sur eux-mêmes, aucune compassion pour leur mère, bref selon moi, des enfants détestables ! Le personnage le plus drôle à mes yeux est sans conteste la mère d’Eva : Ruby. Elle concentre les aspects les plus négatifs qui soient. Elle est raciste, égoïste bien sûr ! N’a aucun instinct maternel et se permet de faire des réflexions à tout va. Le « beau » personnage de ce roman est Alexander. Une sorte d’homme à tout faire, un peu rasta aussi mais qui va être le lien entre tous ces loufoques. Tout le monde va se reposer sur lui. J’ai eu du mal à trouver Eva attachante car à mon sens elle va trop loin, mais c’est justement le but du livre. Il y a quand même beaucoup de répliques et de situations amusantes et la scène que j’ai adorée est quand Eva explique à son mari la préparation de Noël en revivant littéralement celle de l’année précédente… Fantastique mais terrible ! L’auteur réalise ici un tour de force magistral en traitant de sujets graves sur un ton badin. Eva est une femme « au bout du rouleau »… Se pose alors la question fondamentale de savoir sur qui nous pouvons compter en pareil cas.

     

    Avis par Audrey :

    Sur la couverture du livre, nous pouvions lire, en parlant de l’auteure : « l’une des romancières les plus drôles de sa génération » (The Times). Je suis toujours assez sceptique face à ce genre de déclaration mais là je dois bien l’avouer j’ai franchement ri en lisant ces quelques 450 pages. Quelle réussite dans l’écriture !!! L’auteur distille à merveille des petites phrases à l’humour piquant qui nous font sourire tout au long du roman. Les personnages sont juste délirants : surtout les jumeaux, Brian junior et Brianne (notez déjà la loufoquerie !) qui, du haut de leur 17 ans et de leur 250 de QI, tâcheront de s’adapter au monde des « djeunz » en adoptant leur vocabulaire et en essayant de devenir plus « sociables ». Tâche qui se révèlera ardue mais qui provoquera de nombreuses situations comiques, au plus grand plaisir du lecteur. Quant à Brian (senior cette fois-ci), je l’ai trouvé tout aussi drôle dans sa gaucherie et son innocence ridicule. On comprend pourquoi Eva a décidé de se mettre au lit et d’y rester quand on imagine ce qu’à pu être son existence jusque là. A son propos, je dirais que s’il y a bien un personnage qui nous a fait un peu moins rire mais un peu plus réfléchir, c’est elle. En effet, chaque femme peut se retrouver un peu en Eva… On a toutes eu, à un moment, lassée par notre quotidien, envie de jeter l’éponge et de s’arrêter un instant pour souffler, réfléchir et se recentrer sur soi. C’est ce qu’a fait Eva, elle ne savait pas alors que ça allait prendre plus de temps que prévu et que loin de ne bouleverser que sa propre vie, c’est l’existence de tous son entourage qui va s’en trouver modifiée. Par ailleurs, j’ai aimé son introspection qui pousse le lecteur à se demander si ce personnage est en proie à la folie ou non… Question qui rythmera l’intégralité du roman et dont on aura quelques éléments de réponse, simplement suggérés par l’auteur. En bref, un roman loufoque, drôle et prenant, aux personnages à la fois communs et complètement excentriques qui vous feront vivre de vrais bons moments !!!

    Lien direct : Editions Charleston


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  • Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison - Arto Paasilinna

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Format poche : 384 pages / 7,50 €

     

    Résumé :

    L’inspecteur principal J.Jyllänketo est envoyé par la Sécurité nationale finlandaise au fin fond de la Laponie pour enquêter sur une florissante exploitation agricole spécialisée dans la culture biologique d’herbes aromatiques, de champignons, j’en passe et des meilleurs. Cependant, cette dernière, fait l’objet de nombreuses rumeurs. L’inspecteur va très vite découvrir que ces immenses champignonnières installées au fond d’une ancienne mine sont en fait un terrible camp de travail. Il découvre que le chef de cette exploitation est une veuve au caractère « bien trempé » et qu’elle séquestre des malfrats ayant échappé à la justice. L’enquêteur va être à la fois séduit par cette philosophie de l’entreprise et par Sanna la fille de la patronne. Il va se jeter à corps perdu dans cette incroyable aventure.

     

    Avis par Lolo :

    Sans conteste mon auteur préféré ! J’adore son humour et ses personnages complètement déjantés. Ils sont tous incroyablement attachants les gentils comme les méchants. Les héros sont embarqués dans des aventures complètement différentes de leur vie habituelle, et c’est toujours une vie qui est proche de la nature. Au lieu de s’insurger de la façon dont l’exploitation fonctionne : à savoir réduire des malfrats en esclaves, Jyllänketo va trouver cette idée géniale. En effet il ne faut pas oublier que le coût de la main d’œuvre est terriblement cher. Il va adhérer à 100 % et va même sillonner le pays pour trouver d’autres malfaiteurs et les ramener de force bien sûr à l’exploitation. C’est tout bonnement jubilatoire, décalé, hilarant bref génial ! Amoral au possible. Paasilinna nous fait passer comme toujours des messages sur des problèmes de société, de justice et il a des idées très simples pour y remédier. En effet, tous ces délinquants peuvent « se racheter une conduite » et retrouver « le droit chemin », après leur passage dans « ce camp de travail ». A noter comme toujours, les descriptions des magnifiques paysages du Grand Nord qui sont un vrai bonheur. Si vous aimez rire, casser la routine et voir la vie sous un jour nouveau et positif alors n’attendez plus et lisez autant de Paasilinna que vous pouvez vous ne risquez pas de vous ennuyer ! A bon entendeur, salut !


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  • L'ombre de ce que nous avons été - Luis Sepulveda

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Format poche : 145 pages / 5,70 €

     

    Résumé :

    Belle histoire contée pas Luis Sépulvéda à la frontière entre la fable politique et le polar déjanté. Quelques 35 ans après le coup d’état de Pinochet (11 septembre 1973), 3 anciens anarchistes se retrouvent dans un vieil entrepôt et attendent le cerveau du groupe appelé « l’Ombre ». Malgré leur soixantaine, nos joyeux lurons espèrent faire une dernière action révolutionnaire retrouvant ainsi un peu de leur jeunesse perdue…

     

    Avis par Lolo :

    Avec en toile de fond la réunion cocasse d’anciens anarchistes qui espèrent 35 ans plus tard faire un « dernier coup », l’auteur raconte le Chili au temps de Pinochet. Mais il fait cela en y mettant tout ce qu’il faut d’amour, de tendresse, de poésie même en y mêlant une histoire abracadabrante semée d’anecdotes « loufoques » comme par exemple l’histoire des poulets. Fait majeur, un tourne-disque jeté par une fenêtre au cours d’une dispute conjugale va tout remettre en question. Les dialogues à la fois drôles et absurdes font malheureusement ressortir des vérités oubliées. Ces 3 héros sont attachants même s’ils ont été brisés et par l’Histoire et par leur exil. Ils ont conservé leurs rêves et leur humour. Ils sont émouvants car quand ce n’est pas la dictature, c’est le destin qui s’en mêle ! A travers ses 3 hommes, c’est l’histoire chilienne entre Allende et Pinochet qui nous est présentée. Sous couvert d’humour désabusé et de personnages farfelus apparaît toute l’horreur que les Chiliens ne pourront jamais oublier : les disparitions, la torture, l’exil.


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