Caractéristiques :

Genre : Horreur

Format poche : 442 pages / 7,10 €

Résumé :

Maine, dans une petite contrée perdue d’Amérique, peu d’habitants et pourtant une histoire déjà très lourde à porter pour tous les citoyens. En effet, il y a de cela quelques années, un tueur cruel a sévi en éliminant froidement femmes et enfants. Tous pensaient alors que le malheur était loin derrière eux, cependant aujourd’hui, il semble s’être réveillé… Un abominable monstre dans le placard, des rêves étranges et maléfiques, des personnes en proie à la folie, et surtout un chien : Cujo, qui jusque là était le meilleur ami de l’homme, se transforme en un monstre sanguinaire qui persécutera sa propre famille…

Avis par Audrey :

Encore une fois, Stephen King nous montre qu’il est bel et bien le maître de l’angoisse en surfant toujours entre réel et imaginaire. L’histoire de Cujo en elle-même (un chien atteint de la rage) est déjà effrayante, mais elle ne serait rien sans l’aspect surnaturel ajouté par la signature de King. En effet, le lien établi entre le chien et le monstre caché dans le placard de l’enfant, fait froid dans le dos. Les personnages ne sont pas particulièrement attachants, et pourtant l’histoire suscite de l’intérêt, ce qui prouve le talent de l’auteur. Seul bémol, tout l’aspect lié à la campagne publicitaire de Vic n’apporte selon moi aucun intérêt à la trame… Un bon roman, mais certainement pas le meilleur de l’auteur à mon sens… Cela reste cependant un roman d’intérêt public (bon pour votre culture générale) étant données les nombreuses références dans les films / séries / livres… Au moins vous saurez de quoi on parle ! ^^

Avis par Jake :

Plus qu’une simple histoire de chien enragé, Cujo est l’histoire de deux familles très différentes. Une dont le père est un alcoolique très macho et dont la femme cherche à sortir leur fils de ce cercle vicieux. L’autre est une famille dont le mari vient d’apprendre que sa femme l’a trompé, et qui doit se rendre à l’extérieur pour le travail. Evidemment, tout est recoupé par cette espèce de huit-clos où Cujo empêche la femme et son fils de sortir de la voiture sous un soleil terrible… Mais l’histoire est très dramatique, très sombre… Il y a énormément de victimes pour peu de coupables finalement. C’est triste, et certains personnages qui nous sont chers finissent par périr… L’écriture est bonne, mais l’absence de chapitres (à la manière de Dolores Claiborne) rend le récit dur à fragmenter. On ne se prend pas vraiment d’affection pour les adultes, qui ont tous des torts, et on suit davantage pour la trame en elle-même… Le livre est lourd en métaphores, comme le monstre dans le placard, dont on ignore la signification précise, même à la fin de la lecture… Finalement, c’est un roman assez dur…