Caractéristiques :

Genre : Policier

Grand format : 352 pages / 21,50 €

Résumé :

Juan Cabrillo est le président de la Corporation, une société militaire à laquelle fait parfois appel le gouvernement des Etats-Unis. Durant une mission en Amérique du Sud, Juan et son équipe tombe sur un vieux dirigeable. En retraçant son origine, l’équipe réalise qu’un vieux navire Japonais s’est échoué au niveau de l’antarctique, bien avant que celui-ci ne soit découvert par les Européens… Et en fouillant un peu plus, la Corporation apprend que l’Argentine possède sur le continent glacé une base et retient en otage des scientifiques internationaux… Avec l’aide du Japon, les Argentins souhaitent se partager l’Antarctique de sorte de puiser dans les réserves pétrolières interdites.

Avis :

« La mer silencieuse » est davantage un roman d’aventures qu’un thriller. Le rythme est soutenu et le lecteur ne s’ennuie jamais ! Les voyages des héros en font un roman haletant et très pittoresque : on suit tour à tour Juan dans la jungle, en plongée sous-marine dans un puit, sur les glaces de l’antarctique… Je ne suis pas trop fanatique des récits militaires, pourtant je dois admettre bien volontiers que la partie « armée » était parfaitement dosée : suffisamment présente pour apporter l’action, mais pas trop afin de ne pas oblitérer la trame… qui d’ailleurs est géniale ! Qui n’aime pas les chasses aux trésors ? Les épaves (à priori la spécialité de l’auteur), les conflits internationaux et les sous-marins ? Le personnage principal – loin du militaire borné – est quelqu’un de très humain, et la perte d’un de ses amis et collègue le touche au plus au point, ce qui nous le rend très sympathique. La complicité qui l’unit à ses hommes donne lieu à des dialogues piquants et plein d’humour tout au long de l’œuvre. En conclusion, « La mer silencieuse » est un de ces livres que l’on adore amener en vacances avec soi, car à lui seul, il nous garantit une évasion et un voyage vers l’aventure !

Lien direct : Editions Grasset