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Grands boulevards - Tonie Behar
Caractéristiques :
Genre : Roman
Grand format : 402 pages / 18,00 €
Résumé :
Doria cherche à être comédienne, mais à part quelques pubs qu’elle râle à faire, il n’y a pas grand-chose à l’horizon… Côté cœur, elle vient de réaliser que son Don Juan la trompait… Alors que rien ne lui sourit, elle décide de retourner chez son père Max, qui habite les Grands Boulevards de Paris. Elle y retrouve son neveu, qui vit également avec son grand-père et apprend à connaître le voisinage. Si tout le monde tourne autour de Max et de ses parties de Poker, c’est que l’homme, loin d’être sénile, a un don pour vivre la vie sans soucis et pour créer une atmosphère de détente… Mais voilà que la petite vie tranquille du quartier est menacée, lorsque la banque propriétaire de l’immeuble décide de vendre. La société générale prévient chaque locataire de son expulsion prochaine… Doria, prête à tout pour aider son père à protéger le lieu dans lequel il vit depuis plus de quarante ans, va monter une véritable armée pour sauvegarder plus qu’un immeuble : un art de vivre.
Avis :
J’ai mis quelques pages avant de rentrer dans l’histoire, car elle est contée de la même manière que les personnages vivent leur vie : directement et sans artifices ! Mais au bout de vingt pages, c’est l’immersion totale dans un quartier de Paris dont je n’aurais jamais suspecté l’existence. Il émane de ce roman une ambiance assez singulière et rare, genre de mélange entre un Melrose Place et une Auberge espagnole. Tout le monde se connaît, tout le monde se côtoie et les drames et les passions se mélangent. Les personnages sont remarquables et assez bien trouvés : Doria qui n’a pas encore trente ans et qui souhaite réaliser ses rêves avant de vivre une vie plus terre à terre, Max qui n’a jamais cessé de vivre cette existence de célibataire mais très heureux de voir sa famille débarquer chez lui, et Simon, le petit fils qui manque de motivation et voit à travers ses aînés des (mauvais) exemples. Les personnages principaux sont entourés d’un grand nombre de secondaires : ce sont les autres habitants de l’immeuble. Ils sont pittoresques et s’incluent parfaitement dans la trame, créant des histoires secondaires que l’on préfèrera presque à la principale, grâce à leur humour. L’écriture est vive et sans longueur, parfois un poil trop « bilingual people » pour un personnage de plus de 60 ans, mais après tout : Max est très jeune dans sa tête ! En somme : un très bon moment de détente !
Tags : Grands boulevards, Tonie Behar, nouveauté, jc lattès, avis, résumé, critique, chronique, livre, roman
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