Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 560 pages / 22,50 €

Résumé :

Au lendemain de la mort de leur père, Ciro et Edouardo sont abandonnés par leur mère dans un couvent, par une froide matinée d’hiver. Les deux garçons feront alors tout pour s’habituer à leur nouveau mode de vie, en gardant l’espoir d’un jour retisser les liens qui les unissaient à leur mère. Pas très loin de là, vit Enza, jeune fille qui grandit au sein d’une famille pauvre mais aimante. La vie n’est pas toujours facile dans ces montagnes italiennes, mais Enza est forte et aime voir les choses du bon côté. Ciro et elle ont pour point commun de ne pas se laisser happer par les tournants de l’existence et de la prendre à bras le corps. Alors quand le destin va enfin les présenter, c’est leurs vies et leurs espoirs qui vont s’en trouver entièrement chamboulés… Ainsi, c’est ensemble qu’ils découvriront l’Amérique.

Avis par Audrey :

Une épopée comme j’aime en lire, cependant, j’ai trouvé l’histoire un peu longue à démarrer… Même au sein du roman, j’ai eu l’impression de rencontrer beaucoup de passages à vide, mais il n’en reste pas moins que c’est un très joli roman, avec des personnages aux existences touchantes. J’ai aimé l’ambiance, et les voyages, tout ce qui fait référence aux sentiments vrais. J’ai apprécié le lien qui unit Ciro et Enza qui se quittent et se retrouvent et dont l’histoire semble impossible presque jusqu’à la fin du livre. Chacun fonde son parcours de son côté et sent qu’il lui manque quelque chose d’essentiel (qui apparaît comme un mal du pays à leurs yeux). Bref : ils se cherchent. J’ai adoré le rattachement de la trame à un contexte histoirique : c’est la guerre mondiale vue du point de vue des immigrants américains. Le vocabulaire Italien nous plonge dans la culture, et un peu de dépaysement ne fait pas de mal ! Enfin, c’est vraiment très écrit et l’insertion des langues étrangères est malin. C’est assez fluide pour un pavé de 560 pages. Un livre plaisant et dépaysant même si je regrette un peu le manque d’émotion qu’il a suscité chez moi, si ce n’est dans les dernières pages…

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