• Hunger games - Suzanne Collins

    Caractéristiques :

    Genre :Science-fiction

    Format poche : 382 pages / 18,15 €

     

    Résumé :

    Katniss vit dans un des 12 districts : un territoire reposant sur les cendres des Etats-Unis et souffrant d’une oppression hégémonique de la part du Capitole. Pour asservir davantage les 12 districts, le Capitole met en place chaque année les Hunger games : les jeux de la faim. Deux personnes – les tributs – de sexe différent sont choisies au hasard dans chaque district afin de s’affronter à mort dans une arène géante établie sur un lieu choisi par les organisateurs. Cette année, Katniss et Peeta sont désignés pour le district 12. Le garçon semble bien amoureux de sa compagne, mais n’est-ce pas là une simple mise en scène pour s’assurer sa confiance ? Car une simple règle régit les Hunger games : seul le vainqueur survivra. La pitié n’a pas la place dans ce jeu cruel : les 24 tribus réunis n’ont d’autres choix que de tuer leurs ennemis… ou de mourir.

     

    Avis :

    Je dois dire que je n’apprécie pas, en général, lire les romans qui ont déjà une quantité de fans incroyable… De plus, aux premières lignes, le temps présent et la narration à la première personne m’ont rebuté… Et puis je me suis complètement immergé dans l’histoire ! Pas le choix en fait… L’écriture est excellente, l’imagination de l’auteure a réussi à mettre en œuvre un monde post apocalyptique où les plus faibles n’ont d’autre choix que de vivre selon les lois des plus forts. La critique de la téléréalité en elle-même est évidente et très réussie. Quant aux personnages, ils sont aussi différents que réalistes. Tour à tour, attachants ou révoltants. Peeta est mon personnage préféré : il a un grand cœur, et répond toujours présent. La relation qui unit Rue à Katniss, à la fois magnifique et tragique ne peut qu’émouvoir le lecteur. Car en plus de moments haletants de suspense et de combat, Collins parvient à transmettre des émotions avec une facilité déconcertante. Aucun doute que j’ai complètement quitté notre époque pour me retrouver juste derrière Katniss dans les Hunger Games, à craindre le prochain danger. Les sentiments que partagent (ou pas, d’ailleurs) Katniss et Peeta sont complexes : on n’est pas du tout sur une romance simple et irréaliste, mais sur quelque chose de très « pratique » et concret. Beaucoup plus fidèle à la réalité. En fait, le plus grand talent de l’auteure est certainement de réussir à nous faire croire à un tel monde. Les Hunger Games m’ont obnubilé tout le long des jours où j’ai lu ce roman… Bref : c’est un réel coup de cœur pour ce premier tome d’une trilogie qu’il me faut absolument finir ! C’est addictif !

    Lien direct : Editions PKJ


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  • Timeville - Tim Sliders

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Format poche : 380 pages / 19,50 €

     

    Résumé :

    David Cartier est un businessman qui a percé, et a installé de grands restaurants aux quatre coins du monde. Mais c’est également un père de famille dont le divorce est sur le point d’être prononcé, et qui n’entretient avec ses enfants et sa future ex-femme que des rapports à peine cordiaux… Alors qu’il se prend une dérouillée par un duo de cambrioleurs atypique, il perd connaissance et se réveille chez lui… En 1980 ! Mais il n’est pas seul : à l’étage, son fils, sa fille et sa future ex-femme. Avec un retour trente ans en arrière, à l’aube des 80s, David n’a pas le succès qu’il connaissait en 2012… Pire : il est obligé de vivre avec une famille qui a une bien piètre image de lui, et d’ouvrir une « minable » brasserie. Un retour en arrière difficile pour les Cartier, qui les poussera peut-être à reconsidérer leur vie…

     

    Avis :

    Une réussite ! Avec une touche de science-fiction, ce roman nous (r)apporte dans le début des années 80, une période simplement mythique pour sa musique (et désastreuse pour sa déco !). La trame parle à tout le monde : un homme dont le succès financier a fait éclater la vie de famille. Le bond dans le temps (un thème que j’apprécie particulièrement !) est l’occasion rêvée pour un nouveau départ. Tout y est : le côté aventure des cambrioleurs, la romance à refaire, le mystère du voyage dans le temps… Le personnage principal n’est pas particulièrement attachant au départ, puis l’auteur parvient à révéler certains aspects de sa personne qui font que le lecteur se met à l’apprécier. Reste que mon personnage préféré est sans conteste la fille aînée (adolescente), qui dit à haute voix ce que tous les autres pensent. Se retrouver dans un monde dépourvu de la technologie actuelle (Facebook, portables, consoles de jeux…) est clairement quelque chose qui effraierait n’importe quel jeune (et probablement de nombreux adultes adeptes des réseaux sociaux !). L’histoire donne lieu à beaucoup de situations et dialogues comiques, le texte est riche en humour, et c’est très appréciable… C’est un roman qui se lit avec beaucoup de plaisir, et que l’on ne souhaite pas lâcher : il apporte une certaine nostalgie bienveillante. On regrette cependant l’absence d’une conclusion un peu plus claire pour le voisin, et les cambrioleurs (comme si l’auteur avait oublié un passage ?)… Mais « Timeville » est sans conteste un livre qui vous plongera dans une ambiance que vous adorerez revivre, ou découvrir pour la première fois…

     

     

    Avis par Lolo :

    D’abord le sujet très « alléchant » : Une famille toute entière passe du jour au lendemain de l’an 2012 au début des années 1980. Comment vont-ils s’en sortir ? Surtout Agathe l’ado rebelle pour qui cela correspond à l’âge de pierre. Comment vont-ils faire pour « rentrer » dans leur époque ? Est-ce que ce « transfert » va changer leur vie ? Vont-ils saisir cette seconde chance ? Mais la grande question est : « qu’est ce que le bonheur finalement ? ». C’est le message qu’a voulu faire passer l’auteur à travers un sujet original. Il y a pas mal de situations drôles forcément. Toutefois les 2 cambrioleurs sont à mon avis en trop car on ne saisi pas vraiment ce qu’ils apportent en plus à l’histoire et je les ai trouvé vraiment très « limités » intellectuellement. J’ai remarqué qu’il y avait un grand nombre de personnages célèbres qui gravite autour de la famille Cartier,ce qui est assez déconcertant et du coup moins crédible. Mais c’est une bonne comédie, divertissante et très amusante surtout quand on a bien connu les années 1980 !

    Lien direct : Editions Fleuve noir


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  • Festival de crêpe - Donald Westlake

    Caractéristiques :

    Genre : Policier

    Format poche : 192 pages / 6,00 €

     

    Résumé :

    Une troupe de jeunes comédiens amateurs d’une petite station balnéaire de la côte est des Etats-Unis se retrouve mêlée à toute une série de crimes à l’intérieur même du théâtre et dans ses environs. La police locale se pose alors la question de savoir s’il ne s’agit pas d’un des acteurs ou selon toute probabilité, de quelqu’un de complètement dérangé. Seulement voilà tout le monde à l’air « normal »… Le capitaine Sondgard  chargé de l’enquête va alors tenter le tout pour le tout en risquant un bluff  impressionnant pour piéger l’assassin…

     

    Avis par Lolo :

    Un des premiers romans policiers du fameux Donald Westlake qui est un préambule à tous ceux qui suivront. L’histoire oscille déjà entre humour noir et polar noir avec son lot de personnages atypiques chers à Westlake. En effet, les acteurs sont des amateurs, le théâtre n’en est pas vraiment un  et le policier Sondgard ne fait ce job que l’été le reste du temps il est enseignant. L’assassin quant à lui est bien réel et vient de s’échapper d’un asile d’aliénés, mais bien malin celui qui découvrira qui il est vraiment. Voilà en gros la trame du roman avec bien sûr tous les quiproquos qui vont suivrent. C’est drôle, bien ficelé et ça se lit rapidement (moins de 200 pages). Détendant et léger parfait pour la saison !


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  • Sans le A - Michaël Escoffier & Kris Di Giacomo (1)
    C'est bientôt la rentrée ! Papa m'apprend l'alphabet !
     
    Sans le A - Michaël Escoffier & Kris Di Giacomo

    Résumé :

    Sans le « A », le mot carotte se transforme en crotte ! Sans le « B »… Tant de possibilités jusqu’à « Z » ! Découvrez l’importance de l’alphabet à travers un anti-abécédaire, qui lettre après lettre ne cherche qu’à essaimer l’alphabet !

     

    Avis :

    Un album pour le moins original ! Tout d’abord, on adore son format idéal pour les plus petits : en « dur » et haut. Les illustrations, en adéquation avec le texte sont très bien dessinées et ont un petit côté vintage, que l’on affectionne beaucoup ! Non seulement « Sans le A » permet un apprentissage drôle de l’alphabet, mais il met en scène des jeux de mots et a une grande valeur didactique. En effet, nos plus jeunes auront l’occasion de croiser un maximum de nouveaux mots dont ils pourront demander le sens aux parents, et qui viendront enrichir leur vocabulaire ! Coup de cœur pour le U et ses magnifiques papillons : « sans le U, la mouche est moche » !

    Lien direct : Editions Kaléidoscope

     

     

    Sans le A - Michaël Escoffier & Kris Di Giacomo (2)
    Voilà, c'était "Sans le AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA"

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  • Le sang du temps - Maxime Chattam

    Caractéristiques :

    Genre : Policier

    Format poche : 467 pages / 7,60 €

     

    Résumé :

    Nous sommes à Paris en 2005 et Marion qui a vu une chose qu’elle ne devait pas voir va devoir fuir et se cacher de toute urgence, il en va de sa vie. C’est d’ailleurs la DST qui va s’occuper de la mettre en sécurité au sein d’une petite communauté religieuse du Mont-Saint-Michel. Parallèlement à cela nous sommes en 1928 au Caire dans les quartiers les plus pauvres. Plusieurs enfants disparaissent et l’on retrouve leurs corps atrocement mutilés comme si un monstre ou une créature maléfique nommée la Goule sévissait à nouveau. Mais Jérémy Matheson détective dépêché sur l’affaire, ne croit pas à ces histoires de légendes.

     

    Avis par Lolo :

    Ce n’est pas moins de 3 intrigues que Chattam nous propose avec ce roman. Intrigues qui a priori n’ont pas de lien les unes avec les autres, et pourtant…Le livre se découpe en chapitres avec alternance d’époques. D’un côté, Marion de nos jours dans l’atmosphère brumeuse, mystérieuse et envoûtante du Mont-Saint-Michel. De l’autre le détective Matheson dans Le Caire des années 20, ville tentaculaire, chaude, poussiéreuse, surpeuplée sous la domination britannique. Deux lieux si différents mais pourtant tellement magiques qui ont en commun de faire partie des 7 merveilles du Monde, titre grandement mérité d’ailleurs. Ayant la chance de bien les connaître tous les 2 ce fut très facile de me laisser complètement transportée d’un lieu à l’autre au fil du roman. Ce sont des lieux qui se prêtent à toutes sortes de rêveries mystérieuses et fantastiques où l’incroyable peut surgir à chaque moment. Le personnage de Marion est proche de nous. Ses doutes, ses errances et même sa paranoïa étant donné que sa vie est en danger font que nous tremblons pour elle. Est-elle vraiment en sécurité avec les religieux ? Nous vivons l’enquête menée par Jérémy littéralement « à ses côtés ». Les personnages secondaires sont importants et complexes. Ce livre est écrit de manière un peu différente des autres romans de Chattam, mais c’est ce qui m’a plu. J’ai absolument tout adoré ! L’histoire, les lieux, l’ambiance, le  fait de jongler d’une époque à l’autre, les personnages, le style et la fin que j’ai trouvée géniale ! Quel bon moment que la lecture de cet excellent roman.


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  • Agenda familial - Le mémoniak

    Résumé :

    Un agenda original qui couvre 16 mois (une longue année !). Il permet de s’organiser en famille, grâce à différents outils : listes pour menus à préparer, les anniversaires à souhaiter, l’emploi du temps des enfants, une liste d’informations utiles pour l’assistante maternelle, des pages pratiques pour organiser la maison, des listes de choses à faire ou à voir, un carnet d’adresse amovible, des listes hebdomadaires de courses détachables, une grande pochette range documents…

     

    Avis :

    Un agenda plaisant et astucieux qui constituera une aide de premier choix pour organiser sa vie de famille, surtout si elle est nombreuse ! Il est vrai que quelques fois avec le boulot, les tâches ménagères, les activités des enfants, les courses, les repas à assurer, on peut se sentir un peu débordé. Et face à ce genre de situation, une seule solution : l’OR-GA-NI-SA-TION ! Et dans de cas l’agenda familial est là pour vous ! Je l’ai trouvé très bien pensé avec cette possibilité de noter ses courses (listes détachables ultra pratiques !). Ou encore les menus de la semaine. Petit plus également : les astuces hebdomadaires pour vous faciliter la vie. Bref, j’adore cet agenda qui sera pour moi un atout essentiel au bon fonctionnement de toute ma petite famille. Tout particulièrement cette année, où il va falloir jongler entre boulot, formation, assistante maternelle, bébé, mari et maison… AAAAAAARRRRGGGHH ! Heureusement les éditions 365 ont pensé à moi !

    Lien direct : Editions 365


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  • La nostalgie heureuse - Amélie Nothomb

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Format poche : 162 pages / 16,50 €

     

    Résumé :

    Amélie Nothomb retourne au Japon avec une équipe qui va la filmer afin de faire un documentaire sur certains moments spots de sa vie là-bas. Elle n’y est plus retournée depuis 16 ans et est nostalgique à l’idée de revoir et sa nounou qui s’occupait d’elle ainsi que Rinri le fiancé qu’elle a failli épouser.

     

    Avis par Lolo :

    D’habitude j’attends la sortie de chaque Nothomb comme un événement à ne surtout pas rater. En effet, comment résister aux histoires complètement loufoques dont elle a  l’habitude de nous régaler ? Cependant elle a un deuxième sujet de prédilection, c’est elle-même. Et pour quelqu’un comme moi qui ne manque aucun des ses bouquins je n’ai rien appris de nouveau dans celui-ci, car si vous avez lu « Stupeur et tremblements » (excellent !!!) et « ni d’Eve, ni d’Adam), (pas mal non plus) vous avez l’essentiel du contenu de « la nostalgie heureuse », et donc d’une grande partie de la vie « Japonaise » d’Amélie Nothomb. Malgré tout, les quelques jours qu’elle passe dans le Japon de son enfance ne sont pas dénués d’intérêt et je conçois bien qu’elle soit nostalgique toutes ces années après. Le Japon ayant subi depuis de terribles tremblements de terre et un tsunami le choc affectif est d’autant plus grand. C’est bien écrit évidemment mais hélas de mon point de vue le livre n’a pas l’attrait espéré !

    Lien direct : Editions Albin Michel


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  • Les perroquets de la place d'Arezzo - Eric-Emmanuel Schmitt

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Grand format : 700 pages / 24,90 €

     

    Résumé :

    Sur la place d’Arezzo, en Belgique, les perroquets et autres volatiles exotiques cohabitent et constituent un joyeux petit monde qui passe son temps à jacasser, s’amuser, tisser des liens et quelques fois même à se livrer à quelques combats pour déterminer lequel est le plus apte à s’accoupler avec telle ou telle femelle. On pourrait en dire autant des autres habitants de la place d’Arezzo, les humains cette fois, qui verront leur quotidien par l’arrivée d’une lettre anonyme adressée à plusieurs d’entre eux qui a pour message : « ce mot simplement pour te signaler que je t’aime. Signé : tu sais qui ». Derrière ce mystérieux expéditeur, chacun imaginera qu’il s’agit d’untel ou untel, plus ou moins selon ses propres désirs ou espoirs. Mais qui est donc la « colombe » du quartier qui sème le trouble dans les cœurs et les esprits des habitants de la place ?

     

    Avis par Audrey :

    Remarquable ! Schmitt nous dépeint un véritable théâtre de l’humanité. Il met en exergue les différents traits de caractère des personnages, leurs qualités et leurs défauts mais surtout la dualité des sentiments qu’ils peuvent éprouver. Au début, on a un peu peur de s’embrouiller vu la multitude de protagonistes présents dans le roman, mais c’est tout le contraire qui se produit : on s’attache à chacun d’eux et l’histoire se trouve largement enrichie par la multiplicité et la complexité des personnages. Il faut noter que chacun se présente un peu en stéréotype humain (le politique harceleur sexuel, le gay très extraverti, la méchante mariée au très gentil, la jeune maîtresse d’un homme marié…).  Mais on a aussi l’inverse de stéréotype : le beau gosse qui s’éprend d’une plus tout à fait jeune, ni tout à fait mince ; la bourgeoise ruinée qui a tout perdu aux casinos… J’ai adoré ce roman pour tout ce qu’il a à offrir au lecteur : richesse des personnages, réussite de l’intrigue très bien menée tout au long du récit, aisance de la lecture grâce à une fluidité du texte, sujet original et histoires multiples et touchantes. Eric-Emmanuel Schmitt signe là une nouvelle réussite dans sa carrière littéraire. A découvrir absolument !

     

    Avis par Lolo :

    Encore une fois Eric E Schmitt nous régale avec ce roman. Tout d’abord le sujet très original avec le message signé « tu sais qui » laissant planer le mystère sur l’éventuel « corbeau ». Autour de cette fameuse place remplie de perroquets et d’oiseaux exotiques se trouve le répertoire incroyable d’habitants plus différents les uns des autres. Nous assistons presque à tous les cas de figure en matière d’individus et surtout de couples. De la nymphomane en passant par la mère de famille aux gays qui s’affichent et ceux qui n’osent le reconnaître tous sont animés de désir. En effet, ce livre est un hymne à l’amour mais surtout à l’attrait que les êtres que nous désirons d’une manière ou d’une autre ont pour nous. La ronde des sentiments qu’éprouvent ces différents personnages est tantôt révélée au grand jour, mais la plupart du temps cachée. Comme d’habitude il y a le clin d’œil avec l’actualité car Zachary Bidermann est sans conteste le « jumeau » de Dominique Strauss Kahn. Tous les protagonistes sont attachants et malgré leur nombre important nous gardons leur histoire en mémoire de façon très claire. Le livre se compose de 4 grandes parties bien structurées qui vont crescendo quant à la progression des émotions de chacun. Nous rions beaucoup surtout au début des histoires amoureuses. Malheureusement et hélas comme dans la vraie vie, certaines finissent quelquefois de manière pathétique allant parfois jusqu’au tragique. Comme d’habitude Eric E Schmitt connaît bien l’âme humaine et ses personnages sont bien réels. Un roman magnifique qui se savoure, une belle leçon sur les apparences….qui sont parfois trompeuses. 

    Lien direct : Editions Albin Michel


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  • Un témoin qui a du chien - Jeffrey Cohen

    Caractéristiques :

    Genre : Policier

    Grand format : 320 pages / 6,90 €

     

    Résumé :

    Aaron Tucker a un but dans la vie, c’est d’écrire et de vendre des scénarios de sitcoms à Hollywood. Il est à la fois, auteur, écrivain et journaliste à ses heures. Sa femme est avocate et ils ont 2 enfants dont un pré ado atteint du syndrome d’Asperger qui est une forme d’autisme. Il se considère comme « homme au foyer », car il peut écrire depuis sa maison. Sa vie est relativement simple et organisée, jusqu’au jour où son amie Lori qui dirige une association d’aide aux familles d’Asperger lui demande son aide. En effet un de ses protégés atteint de ce syndrome est non seulement accusé de meurtre mais a de plus avoué ! Le seul témoin est en fait le chien de la victime un dalmatien pas commode. Aaron se demande donc comment  faire pour tenter d’innocenter le gamin, surtout qu’il doit retravailler son dernier scénario et qu’en plus son horrible belle-famille débarque pour les fêtes de fin d’année. De plus il semblerait que la mafia locale soit impliquée dans cette affaire qui va devenir de plus en plus saugrenue.

     

    Avis par Lolo :

    La couverture m’a tout de suite conquise et est bien révélatrice du contenu du livre. C’est un roman policier rempli d’humour, d’amour et d’auto dérision. Déjà le héros nous raconte l’histoire et parle à la première personne. Il ressemble d’ailleurs à s’y méprendre à l’auteur qui a lui-même un fils atteint d’Asperger. Jeffrey Cohen choisi l’humour pour nous expliquer une foule de choses sur ces enfants et mine de rien pour faire passer des messages. Le roman est à mi-chemin entre le polar et la comédie. Les répliques sont très drôles et l’ambiance est très agréable. On s’y plonge avec délice ! Aaron, sa femme et ses 2 enfants sont à la fois, attachants, sympathiques et proches de nous. La belle famille en revanche est horrible à souhait ! De plus il y a d’autres petites histoires en parallèle de l’enquête pour notre plus grande joie. Même si les thèmes abordés sont graves c’est fait de manière subtile sans jamais sombrer dans le tragique. Le fait d’y intégrer une mafia du genre des « Sopranos » avec des gardes du corps et tout ce qui va avec, ajoute du piquant dans la vie d’Aaron. L’humour du livre m’a fait pensé à celui de Donald Westlake qui est selon moi le maître incontesté du genre. C’est dire si je me suis régalée à sa lecture et il a sans conteste largement mérité le prix du « masque de l’année ». Un livre qui fait du bien tout simplement !  

    Lien direct : Editions Le Masque


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  • La nef des fous - Richard Paul Russo

    Caractéristiques :

    Genre : Science-fiction

    Format poche : 480 pages / 8,10 €

     

    Résumé :

    Bartolomeo est conseiller sur une arche gigantesque regroupant des milliers d’êtres humains. Le vaisseau est si vieux, que plus personne ne sait s’il a été construit sur la Terre, où s’il est né dans les étoiles comme le prône l’évêque, un homme manipulateur qui cherche à prendre la place du capitaine. Lorsque la nef trouve une planète sur laquelle un carnage a eu lieu, l’équipage ne prend même pas le temps d’enterrer les victimes et redécolle vers les cieux… Pour bientôt tomber sur un vaisseau alien. C’est la première fois dans toute l’histoire de l’humanité. Les voyageurs ne tarderont pas à y envoyer une équipe. L’étrange vaisseau paraît vide, pourtant, plusieurs « accidents » s’y produisent, conduisant la mort de certains membres de l’équipage. D’autres commencent à devenir catatoniques, perdant des parcelles de leur journée sans s’en rendre compte. Finalement, une survivante humaine est découverte dans le vaisseau extraterrestre. Mais qui est-elle réellement ?

     

    Avis :

    « La nef des fous » porte très bien son nom ! S’il faut une centaine de pages au livre pour véritablement trouver son rythme, il devient très prenant et carrément palpitant lorsque le vaisseau extraterrestre est finalement rencontré. Le suspense est alors à son maximum lorsque l’équipage tente d’en apprendre plus sur l’étrange entité qui semble imprégner chaque parcelle du vaisseau… Du côté de l’arche, j’ai beaucoup aimé le conflit politique qui fait rage entre le capitaine du vaisseau (ainsi que Batolomeo, son conseiller) et l’évêque, un homme qui ne croit même pas en Dieu. Contrairement à ce que l’on peut penser, religion et science-fiction font souvent bon ménage, et c’est également le cas ici. En effet, la foi joue un rôle important. Ce que j’ai préféré est sans conteste la partie angoissante de la découverte de l’identité de la survivante. On tourne alors chaque page avec une boule au ventre… Un sentiment qui aurait d’ailleurs pu être cultiver un peu plus… Petit bémol pour moi : lorsque l’histoire se conclut, nous ne savons pas ce qu’il advient de l’arche ou du vaisseau alien (j’aurais plutôt préféré qu’ils effectuent un bond vers une étoile, réduisant tout le monde en cendres : ça, ça aurait été une fin claire et net !). Mais l’écriture de l’auteur est très bonne et donne lieu à une science-fiction parfaitement digeste, comme je les aime ! Je ne connaissais pas Russo, et son imagination me donne envie de découvrir d’autres de ses romans. Pour info, « La nef des fous » a d’ailleurs reçu le prix Phillip K. Dick… A découvrir donc.

    Lien direct : Editions Pocket


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