• Rouge baiser - George Cannon          by Audrey

     

    J’ai récemment pu déguster un thé vert au nom infiniment sensuel : « Rouge Baiser » produit distribué par Georges Cannon. Il est composé de thé vert de Chine, arômes de fruits noirs et rouges, vanille, caramel, fleurs, agrumes, pétales et morceaux de fruits séchés.

    Rouge baiser - George Cannon (1)

    Voici ce qu’en dit la maison Cannon : « Ce thé vert'Rouge Baiser' est travaillée sur des bases de thés verts de Chine et du Japon, les saveurs d'agrumes et de fraises donnent un parfum ample et fruité à cette liqueur moderne, désirable et sensuelle ». Un mélange qui offre une tasse pleine de promesses où l’on a envie de plonger les lèvres pour en découvrir les saveurs.

    Ainsi commence la dégustation ; le thé est agréable, pas trop amer, avec des notes de fruits noirs et rouges qui se démarquent nettement. Quant au reste des  ingrédients (vanille, caramel, agrumes…), sans doute apportent ils une douceur à la boisson mais on ne les goûte pas. En définitive, je suis assez déçu par ce mélange qui n’est pas meilleur, à mon sens, qu’un banal thé aux fruits rouges.

    Rouge baiser - George Cannon

    Je dégusterais ce thé en lisant « Guide à l’usage des jeunes femmes à bicyclette sur la route de la soie » de Suzanne Joinson, pour le plaisir qu’il promet mais qui se solde à la fin par un sentiment de déception…


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  • Paradis 05-40 - Charles Dellestable

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Grand format : 300 pages / 14,00 €

     

    Résumé :

    Maurice a la mémoire qui flanche alors il préfère se taire. Pourtant, il aimerait raconter une période bien précise de sa jeunesse avant d’avoir tout oublié.  Nathalie l’auxiliaire de vie qui s’occupe de lui veut faire quelque chose pour l’aider. Elle va alors lui lire le journal intime de sa soeur Diane afin que ne sombre pas dans l’oubli ce mois de mai 1940. A travers la voix de Nathalie associé aux souvenirs de Maurice ils vont nous faire partager l’ambiance si particulière de ce printemps 1940. Maurice dit « le frelon » à l’époque, sa sœur Diane à la veille de ses 18 ans, leur mère qui attend désespérément son mari envoyé au front, vivent dans une grande demeure familiale appelée « Le Paradis » en plein cœur du Périgord. Mais l’arrivée impromptue de 4 parisiens « artistes et mondains » va révolutionner leur quotidien.

     

    Avis par Lolo :

    Dès les premières pages l’auteur campe son intrigue. D’un côté nous avons Maurice et Nathalie de nos jours et de l’autre ce même Maurice enfant au sein de sa famille en pleine France profonde. Ce qui semble banal à première vue ne l’est pas, car cela se passe au printemps 1940, époque du terrible Exode des Français vers des contrées neutres ou loin de la guerre qui s’annonce. De plus l’arrivée des 2 couples d’inséparables amis Parisiens va fasciner cette famille et va lui faire vivre des choses peu banales. Les liens qui vont se tisser entre ces personnes si différentes en si peu de temps sont incroyables. Ces personnages d’ailleurs sont très attachants. Le climat de la guerre qui s’annonce crée une alternance de sentiments et d’états comme l’insouciance et la légèreté qui contrastent avec la peur et l’horreur. Il y a aussi l’attente sans faille de la mère de Maurice pour son mari mobilisé et la fuite des 4 amis qui se doutent que plus rien ne sera jamais comme avant. Le livre se lit de manière fluide et ses multiples rebondissements viennent pimenter le suspens. C’est une belle histoire malgré le terrible contexte et c’est à mon avis une superbe prouesse de l’auteur.

    Lien direct : Editions JC Lattès


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  • Cet élan est à moi - Oliver Jeffers (1)
    Aujourd'hui, Papa me lit...
     
     
    Cet élan est à moi - Oliver Jeffers

    Résumé :

    Wilfred a, pour animal de compagnie, un élan nommé Marcel. Il lui inculque tout un tas de règle à suivre pour être un parfait compagnon. Mais Marcel ne les suit pas toujours. Il n’en fait un peu qu’à sa tête. Un jour, alors que Wilfred racontera ses projets concernant Marcel et lui, il fera une abominable découverte qui le décevra profondément : son élan Marcel s’appelle aussi Rodrigo et appartient à une vieille dame. Impossible ! Se peut-il que son compagnon appartienne en fait à quelqu’un d’autre ? Sur cet état de confusion, le petit garçon quittera Marcel et s’aventurera seul dans les bois où il vivra une drôle de mésaventure. Désormais sans son élan, y aura-t-il quelqu’un pour le tirer de ce mauvais pas ?

     

    Avis :

    Un livre original avec une véritable touche artistique. En effet, les dessins peints apportent un plus à l’album, notamment les peintures des paysages qui sont de vraies petites œuvres à elles seules. L’histoire, quant à elle, est divertissante et pose l’interrogation de la propriété : peut-on vraiment considérer quelque chose et surtout quelqu’un comme sien juste parce qu’on l’a décrété ? Intéressant pour faire réfléchir nos bambins qui ont tendance à penser que tout leur appartient. Bref, un petit texte qui pourra peut-être un peu bousculer leurs certitudes sur le sujet et qui les initiera à l’art pictural. « Cet élan est à moi » est un album jeunesse plaisant avec davantage un message sur l’amitié que sur la relation maître – animal.

    Lien direct : Editions Kaléidoscope

     

     

    Cet élan est à moi - Oliver Jeffers (2)
    Allez, stop les Paparazzi, rentrez chez vous ^^

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  • Mort aux cons - Carl Aderhold

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Format poche : 409 pages / 7,10 €

     

    Résumé :

    Confronté au départ par un chat qui l’énerve le héros ne trouve rien de mieux que de le « balancer par la fenêtre ». Puis des chiens vont suivre et finalement toute personne qui va se mettre en travers de sa route et qu’il va considérer comme faisant partie des cons.

     

    Avis par Lolo :

    J’ai été séduite par le titre en premier lieu et je dois reconnaître que j’ai trouvé l’histoire originale, drôle et agissant comme un vrai « défouloir » au début. En effet, qui n’a jamais songé à se débarrasser du chat ou du chien pénible de ses voisins ? Qui n’a jamais rêvé de voir mourir sur l’instant tous « les cons » qui pour diverses raisons nous pourrissent la vie au travail, en voiture, dans les administrations ? Mais bon à ce rythme là, on se rend vite compte qu’il serait vain de s’atteler à une telle tâche et combien la liste est longue…Ca ne fait pourtant pas peur à notre héros et c’est dommage car ça traîne malheureusement en longueur et d’amusant il en devient très vite agaçant voire même… « con ». J’ai  été effrayée quand il s’est mis à parler du « con citoyen » qui je cite : « trie ses ordures avec méticulosité, allant jusqu’à laver ses pots de yaourt avant de les jeter »… Mais bon si je fais ça c’est juste pour ne pas « salir mon sac de recyclage » et ainsi le faire durer, écologie oblige ! Heureusement que nos routes ne se sont pas croisées !!! L’arrivée dans le roman de l’inspecteur de police qui va quasiment devenir son meilleur ami apporte un léger sursaut à l’histoire, mais dommage vraiment que le roman s’essouffle à cause de certaines longueurs et à une fin trop facile.


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  • Pierre, feuille, ciseaux - Catherine Kalengula

    Caractéristiques :

    Genre : Jeunesse / Roman

    Grand format : 304 pages / 13,90 €

     

    Résumé :

    Alice vit avec sa grand-mère maternelle depuis qu’elle a perdu ses parents dans un accident de voitures. Elle n’a plus goût à rien et ne va d’ailleurs plus à l’école. Elle oscille entre un mutisme complet et des phases dépressives, ce qui conduit sa grand-mère à lui faire voir un psy. C’est après une crise de panique qui lui évite la session qu’elle se retrouver coincée dans l’ascenseur avec Shane. Shane est un jeune asiatique adopté, qui ne partage pas les objectifs de son père, et a été rejeté dans ses tentatives pour retrouver sa mère biologique. Le jeune homme se laisse aller sans rien faire de sa vie, vivant pour des conquêtes sans lendemain. Mais lorsque les deux se rencontrent, c’est l’étincelle. Avec une partie de « pierre, feuille, ciseaux », ils s’observent, et s’ouvrent plus qu’ils ne l’ont jamais fait jusque là…

     

     

    Avis :

    Si j’ai apprécié le personnage d’Alice, qui est plutôt réservé, cela n’a pas été du tout le cas avec Shane. En effet, le bad boy au cœur tendre blessé dans son estime et persuadé que sa famille ne l’aime pas ne m’a pas franchement convaincu. L’histoire entre Alice et sa grand-mère est très touchante. Quant à la meilleure (seule) amie d’Alice, j’ai trouvé que c’était le meilleur personnage du livre. Dommage qu’elle n’ait pas été davantage au centre de l’intrigue : sa façon d’aimer ses kilos et de ne pas être dérangée par l’œil de la société fait beaucoup réfléchir. La narration est bonne, cependant elle est au présent (question de goût, personnellement ça me rebute un peu). Si le livre s’adresse à un public plutôt ado, leurs parents seront sûrement choqués de certains termes employés décrivant des passages chauds… Le thème du deuil est assez intéressant, et les phases que vit Alice sont selon moi assez honnêtes et « vraies ». En revanche, la romance est bien trop exagérée… Des corps qui se « consument » ou qui « s’enflamment complètement » en présence l’un de l’autre, je n’en ai jamais rencontré dans la vraie vie… Mais peut-être est-ce ce que recherchnte les jeunes femmes qui cherchent à s’évader ? « Pierre, feuille, ciseaux » est un roman pour adolescentes qui ne m’aura malheureusement pas du tout conquis.

    Lien direct : Editions Hachette


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  • Silver spoon - Tome 03 - Hiromu Arakawa

    Résumé :

    Les vacances d’été se finissent pour Yago, qui les a passées dans la ferme de son amie Aki. Elles ont été riches en rebondissements, et vient l’heure de la remise du salaire du jeune homme. Mais celui-ci remet en question son mérite : après tout, il a fait plusieurs erreurs, qui ont évidemment coûté de l’argent à l’entreprise familiale agricole… A la rentrée, Yago remarquera que chacun est revenu transformé de l’été. Perte de poids, bronzage… Mais la grande majorité n’a pas été payée pour son travail, normal lorsque l’objectif est de reprendre la ferme familiale… Sauf que ce n’est pas vraiment le rêve d’Aki, qui n’ose pourtant pas le dire à ses parents. Shingo, le frère aîné en profite pour rendre visite à son petit frère lors d’une kermesse qui verra les élèves d’Ohezo se transformer en véritables morfales ! Quant à Côtelette, le petit porcelet nommé par Yugo, il s’est transformé en un porc digne de ce nom, dont le destin est malheureusement de finir dans une assiette… A moins que le salaire de Yugo soit utilisé à bon escient ?

     

    Avis :

    La nouvelle saga « Silver spoon » surf sur le succès, et l’on comprend pourquoi ! Ce troisième tome ne fait que confirmer une réussite évidente : le manga est un subtil mélange d’humour omniprésent, d’aventures, de relations et de rêves avoués ou non. Une découverte du soi que l’on suit grâce à Yugo, un garçon qui a la base n’a rien à faire dans un lycée agricole. La fin de l’été est teinté de tristesse car Yugo a vécu de grandes péripéties, pourtant, il en sort évidemment grandi, comme le fait remarquer avec beaucoup de sagesse l’aïeule d’Aki (qui est hilarante, surtout lorsqu’elle effraie les vaches !). L’entrée en scène de Shingo, le grand frère de Yugo est une idée géniale qui nous permet d’en apprendre davantage sur sa famille. On assiste également à une conversation téléphonique qui nous confirme que le père des deux garçons ne supporte pas les choix professionnels de ses enfants (ce qui les a probablement poussés dans cette voie). Contrairement à son frère, Shingo est sûr de ses choix et persiste à aller vers son rêve. J’étais très heureux de retrouver l’ambiance bon enfant d’Ohezo et tous les amis de Yugo. Le quiproquo de sa relation avec Mayumi donne lieu à des moments très drôles ! Enfin, le futur de Côtelette m’a beaucoup surpris (et je dois le dire, m’a fait de la peine), mais j’imagine que c’est en prenant par surprise que la mangaka réussit continuellement à plaire et à produire des succès… L’idée tellement originale d’un manga dans le domaine agricole ne finit pas de plaire : vivement le tome 4 !

    Lien direct : Editions Kurokawa


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  • Double jeu - Judy Blundell

    Caractéristiques :

    Genre : Roman

    Grand format : 387 pages / 16,50 €

     

    Résumé :

    1950. Kitty n’est pas encore majeure, pourtant elle a quitté sa petite ville pour gagner New York et tenter de se faire une place à Broadway. Mais très rapidement, les choses ne tournent pas comme elle se l’imaginait : le père de son ex fiancé, Nate Benedict vient la voir et la force pratiquement à habiter dans un de ses appartements… Il lui trouve également un nouveau travail comme danseuse. Il prétend qu’il ne cherche qu’à se rapprocher de son fils, qui devrait être envoyé sous peu en Corée. Mais Kitty sait que le célèbre avocat trempe dans des affaires louches, et ne tarde pas à regretter d’avoir accepté l’aide de Nate… Loin de sa famille, elle ne pourra compter que sur elle-même et ses voisins, de braves professeurs accusés d’être des « Rouges » dans ce climat difficile où la guerre au communisme fait rage…

     

    Avis :

    La couverture de ce roman m’a longtemps attiré, sans que pour autant je me décide à le lire… La superbe illustration me parlait, mais le sujet me semblait éloigné de mes préférences… Quelle bonne décision que de l’avoir finalement ouvert ! Le livre est extrêmement prenant et l’on se retrouve dans un New York des années 1950 criant de vérité ! Le personne principal est très intelligent, malgré certaines faiblesses (après tout, elle n’a que 17 ans), et Kitty devient très rapidement attachant. Sa passion pour ses rêves, pour la danse, fait chaud au cœur… La trame est très très bien menée, grâce à de brillants flash-backs qui nous ramènent au début de la liaison entre Kitty et Billy, et allant même jusqu’à la génération du dessus (je n’en révèlerai pas plus !). Ce roman dégage une atmosphère cosy, alors même que dans certains passages, les personnages sont plongés dans une Crise qui a ébranlé les Etats-Unis, mais lorsque Kitty s’installe dans « son » appartement, on ne peut s’empêcher d’emménager avec elle. Loin d’être exclusivement destiné à un public adolescent, ce livre très bien mené cultive le suspense et en fait une lecture idéale quelque soit l’âge. Le monde de Broadway, sans oblitérer l’histoire en elle-même, l’agrémente superbement ! Bref, vous l’aurez compris… Ceci est un coup de cœur !

    Lien direct : Wiz Albin Michel


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  • Saint Seiya the lost canvas chronicles - Tome 02 - Masami Kurumada & Shiori Teshirogi

    Résumé :

    La jeune Sasha a été ramenée au sanctuaire, mais il est dur pour une jeune femme de savoir qu’elle est en réalité la réincarnation d’une déesse ! Elle n’hésitera pas à interpeller Kardia, chevalier d’or du Scorpion pour se changer les idées… Ignorant qui est réellement Sasha, le chevalier fougueux va l’amener en voyage, la traitant affectueusement comme une enfant embêtante, ce qui sera une bouffée d’air frais pour la déesse. Mais alors qu’ils atterrissent dans une auberge, les deux amis vont être confronté à un clan qui idolâtre une divinité dangereuse qui pourrait bien signifier la destruction de l’Humanité et l’instauration d’un nouvel ordre. Le pouvoir du soleil développé par le leader du clan des Jaguars devra s’opposer à Antares, l’étoile rouge symbolisant le cœur de l’armure du Scorpion, et de son chevalier : le courageux Kardia.

     

    Avis :

    Comme promis par la mangaka dans son petit mot aux lecteurs, Teshirogi a tenté avec ce tome 2 de la nouvelle saga Chronicles du Lost Canvas de « retranscrire l’atmosphère des mangas des années 80 »… Et c’est le cas ! Si la trame de ce tome est un peu simple : Kardia est confronté à ce qui serait de nos jours une secte, l’ambiance est tout à fait agréable, et cela ressort même dans les dessins, qui sont moins « lourds » que parfois dans Lost Canvas. Les dialogues sont également allégés, et les combats laissent davantage la place à des moments de complicité entre Kardia et Sasha. C’est d’ailleurs là, tout l’intérêt de ce tome, d’après moi. La relation entre la jeune Athéna qui a du mal à accepter son nouveau statut, et Kardia, un chevalier d’or qui pense avoir affaire à une simple fillette. L’amitié qui va les lier et très touchante, et le personnage de la belle aubergiste est très réussi ! En effet, elle apporte du sarcasme et de la répartie à la grande bouche qu’est le chevalier d’or du Scorpion. Les dessins sont magnifiques, et si cela paraît ridicule, j’étais ravi de voir enfin un chevalier d’or avec son casque ! Surtout que celui de Kardia a un visuel génial ! Contrairement au précédent tome, cet opus nous permet de croiser également deux autres chevaliers d’or : celui du Sagitaire et mon préféré : Dégel du Verseau, espérons que dans les prochains tomes, les autres chevaliers se mêleront également ! D’ailleurs, le numéro 3 qui sort en Octobre risque de beaucoup me plaire !!!

    Lien direct : Editions Kurokawa


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  • Une saison en bikini - Melissa de la Cruz

    Caractéristiques :

    Genre : Jeunesse / Roman

    Grand format : 330 pages / 13,70 €

     

    Résumé :

    C’est l’été, ce qui est désormais synonyme de « Hamptons » pour Mara, Jacqui et Eliza ! Jacqui a passé l’année avec la famille Perry, en vue d’entrer dans l’université de New York, dont elle attend la réponse à sa demande d’équivalence. Quant à Mara, sa relation avec Ryan s’apprête à devenir parfaite : le beau jeune homme lui a proposé de passer l’été avec lui sur son bateau. En parallèle, elle a obtenu un boulot dans un des journaux les plus lus des Hamptons ! Eliza, quant à elle, fait un stage chez un grand stylist et poursuit sa passion des beaux vêtements en ajoutant sa touche, à la griffe du couturier. Si seule Jacqui est fille au pair chez les Perry durant l’été, cela ne signifie pas que les trois amies vont se perdre de vue ! Bien au contraire, elles auront besoin de leurs soutiens mutuels pour supporter les déconvenues de l’été !

     

     

    Avis :

    Ce troisième tome renoue avec le succès, en devenant mon préféré des trois premiers ! En effet, il y est moins questions d’idylles adolescentes (même si Jacqui parvient à sortir avec trois garçons en même temps… Chapeau ^^), mais davantage des rêves des trois jeunes femmes ! La famille Perry est plus au centre de l’histoire (avec la menace de divorce des parents) et l’on retrouve avec plaisir les bambins horribles du premier tome, qui ont bien grandi et sont devenus plus vivables ! De plus, l’immersion dans le monde du travail donne lieu à de nouvelles trames : Mara dans le monde du journalisme est une très bonne idée, quant à Eliza, elle nous fait découvrir l’univers sans pitié des stylistes et des mannequins. On reste sur une histoire légère sans prise de tête qui permettra aux ados de passer un bon moment autour de la piscine, en rêvant au succès et à la richesse de la jeunesse des Hamptons ! L’écriture de Melissa de la Cruz est toujours irréprochable, et je viens d’apprendre qu’elle a également écrit une saga fantastique (« Les vampires de Manhattan », toujours chez Wiz) qui pourrait plus correspondre à mes goûts !

    Lien direct : Wiz Albin Michel


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  • Fabuleux bains de minuit - Melissa de la Cruz

    Caractéristiques :

    Genre : Jeunesse / Roman

    Grand format : 313 pages / 13,70 €

     

    Résumé :

    Mara, Eliza et Jacqui sont de retour dans les Hamptons pour un nouvel été plein de rebondissements ! Seulement, Eliza n’est plus fille au pair : elle a réussi à trouver un boulot dans « Le septième cercle » : une boîte de nuit très côtée. Ses deux amies, elles, rempilent pour une deuxième année et seront aidé par un beau français au pairs : Philippe. Mais si Eliza tente de redevenir une partie intégrale de la jet set, c’est déjà le cas pour Mara qui a su devenir la coqueluche du milieu ! La jeune femme oubliera complètement son travail pour être de toutes les sorties nocturnes ! Elle fera également son mieux pour récupérer Ryan Perry, sans savoir que celui-ci est sorti avec sa meilleure amie : Eliza ! Les filles ne se reconnaissent plus, et le parfait été pourrait bien virer au cauchemar !

     

    Avis :

    Cette suite d’«Un été pour tout changer » m’a considérablement déplu. Si mon avis de lecteur mâle (lol) n’avait pas trouvé dans le premier tome un coup de cœur, il avait en revanche su apprécier certains passages, et la qualité de l’écriture. Ici, l’auteur semble à court d’inspiration ! Les personnages ne sont pas du tout fidèles à eux-mêmes : Eliza n’hésite pas à sortir avec un garçon qu’elle considérait presque comme un frère (berko) qui en plus était l’ex copain de sa meilleure amie, et Mara s’est transformée en une sale peste égocentrique et superficielle ! Seule Jacqui semble métamorphosée dans le bon sens. Bref : inversion complète des rôles. Les pages sont majoritairement remplis de descriptions sur le style vestimentaire de chaque personnage : on nous décrit des pieds à la tête les filles en citant chaque marque célèbre… Heureusement, je suis déjà dans le troisième tome dont le début remonte largement le niveau, car ce deuxième opus sera assez vite oublié… Peut-être suis-je (déjà) trop vieux et que le roman se destine à un public fashion tendance auquel je n’appartient pas ^^.

    Lien direct : Wiz Albin Michel


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