Résumé :

Rintaro croise une fille qui réagit des plus étrangement lorsqu’elle le voit : elle lui offre de l’argent ! Puis c’est au tour d’un démon de lui demander s’il sait véritablement quel a été son péché… et il ajoute que c’est la relation entre un démon et un damné qui détermine la durée de pénitence du damné. A ces mots, Rintaro va utiliser son argent pour faire plaisir à Koyori. Pour ce faire, et malgré l’interdiction, il va trouver du travail… de la pire des manières ! Ainsi, il se retrouvera à trouver une fleur qui permet aux mâles d’avoir de meilleures performances… mais il ne ignore à quel prix ! Bientôt, vient également le temps de découvrir quel a été le péché qui l’a conduit en enfer…

Avis par Jake :

Trois ptits tours et puis s’en va ! C’est en effet le dernier tome de ce seinen hilarant à la bonne ambiance… C’est vraiment dommage, car ce manga avait de quoi durer bien plus longtemps. Mais mieux vaut finir sur une note positive que de laisser le supplice s’éterniser (on pourrait citer plusieurs exemples, mais ça serait méchant ^^). Quoi qu’il en soit, bien qu’un peu précipité, ce numéro nous offre les réponses aux questions que l’on se posait, avec un flashback qui nous ramène à l’enfance de Rintaro pour nous montrer son péché. Heureusement, le volume exploite aussi la relation entre Rintaro et Koyori pour son dernier chapitre, ce que le lecteur attendait évidemment ! Il est dommage que l’on n’ait pas revu un peu plus les personnages secondaires qui faisaient également bien rire… mais on ne peut pas tout avoir ! Les dessins étaient toujours très bons, simples mais qui se prêtaient très souvent à l’humour… Un des gros avantages de la courte durée de vie de ce seinen, c’est que l’on reprendra un grand plaisir à dévorer une nouvelle fois les trois volets de ce génial Love in the hell !

Lien direct : Editions Glénat

Résumé :

Junji Ito adopte deux chats. Evidemment, ce n’est pas pour lui, qui n’aime pas réellement cet animal, mais bien pour sa compagne. Surtout que Yon a une tête très étrange qui fait assez peur, et que la fourrure noire et blanche sur son dos donne une image de tête de mort… Puis, il y a le fait que Junji ait du complètement transformer sa toute nouvelle maison et la voir subir les sévices de ses nouveaux animaux domestiques : adieu beaux parquets, et papiers peints immaculés… Quant à l’odeur… Si Junji va rapidement s’attacher à Mû, qui semble lui rendre malgré quelques coups de dents intempestifs, il va en voir de toutes les couleurs avec Yon et son caractère très spécial…

Avis par Jake :

Je ne connaissais pas l’auteur et me suis donc renseigné sur ce mangaka apparemment prolifique ! En effet, il est l’auteur de nombreux one shots avec pour thème l’horreur. Ici, il se lance dans l’humour en présentant ses animaux de compagnie. Je dois dire que c’est plus par curiosité qu’autre chose, que je me suis lancé dans la lecture, étant donné que moi non plus, je n’aime pas particulièrement les chats (je trouve que ce sont des animaux opportunistes et versatiles…). Bref : dur au départ de cerner le genre, car comme l’ont fait remarquer certains fans, les yeux de la compagne du personnage principal sont terrifiants, et c’est également le cas de certaines scènes, qui nous font demander à la lecture si on est dans du comique ou dans de l’horreur ! Mais on s’habitue bien vite aux mésaventures du personnage et on sourit même à certains moments. Les dessins sont très bons et assez réalistes, et les détails très clairs. Franchement, côté graphisme, c’est parfait ! En sommes, ce one shot est pas mal, avec un thème plutôt original ! Et cela aura été l’occasion de me faire découvrir un nouveau mangaka qui vaut le détour ! Ma prochaine lecture sera donc dans l’horreur ! ^^

Lien direct : Editions Tonkam

Résumé :

C’est le deuxième tour du Guns of Domination… Chakaka, issu d’une tribu détruite, affronte Hyman dans un superbe duel qui le voit échapper aux balles de son adversaire ! Puis c’est le tour de Steve Bucket, le plus grand mercenaire qui soit, de se battre contre un bonze à la technique de combat incroyable… C’est alors que Cole Emerson intervient pour changer les règles du tournoi ! En effet, à partir du lendemain, chaque concurrent prendre un numéro et affrontera Cole dans l’ordre, jusqu’à ce que l’un d’eux le vainque, et permette au Guns of Domination de reprendre normalement… C’est l’occasion pour le personnage de se remémorer son enfance et ce qui l’a complètement transformé pour devenir celui qu’il est aujourd’hui…

Avis par Jake :

Boum ! Trois tomes de Peace maker pour moi, et le Pacificateur (la traduction donc ^^) s’impose à moi comme une évidence ! On ne revient pas sur les dessins, qui certes, pourraient être meilleurs avec des expressions faciales un peu de traviole… Mais le scénario est tout bonnement génial et ne tourne pas en rond comme on aurait pu le craindre ! Le fait, en plus, de mêler les flashbacks comme cela a été le cas dans ce volume est une idée de génie pour donner plus de profondeur à l’histoire. Les personnages sont beaucoup moins simples qu’il n’y parait, et chacun cache une histoire pour la majorité touchante, qui transforme des « monstres assoiffés de meurtres », en survivants… Les combats sont magnifiques, et il est bien compliqué d’anticiper quel mercenaire va se révéler vainqueur à la fin du duel… De part le dynamisme propre au Guns of Domination, le tome se lit très vite, et on a qu’une envie : découvrir la suite ! Pour ma part, je vais au plus tôt me plonger dans les premiers volumes !

Lien direct : Editions Glénat

Résumé :

Lily et Sabata se retrouvent enfin confrontés aux deux responsables qui menacent de détruire Paris. Alors que les deux amants se débattent, l’un montre qu’il hait au plus haut point les dinosaures, alors que l’autre révèle une grosse surprise… Et ceci n’est que le début d’une plus grosse opération… Puis nos deux agents du Château d’If sont lancés sur les traces d’une affaire touchant aux navires d’une compagnie maritime et de la créature qui coule régulièrement ces bateaux… On parle de Moby Dick, le cachalot… Mais est-il réellement question de cachalot ? Ou a-t-on plutôt affaire à une race bien plus ancienne…

Avis par Jake :

Jabberwocky nous entraîne une nouvelle fois dans son univers décalé ! Le début du tome clôt simplement l’aventure entamée dans le précédent, mais c’est l’histoire de Moby Dick qui est au cœur de ce volume, avec l’émergence d’un personnage féminin qui montre d’entrée de jeu son intérêt pour Sabata et s’attire donc les foudres de Lily. En effet, de plus en plus, on sent que la relation de Lily et Sabata devient plus intense : ils forment un duo hors pairs, et ce qui était d’abord du respect, puis de la confiance, se transforme en quelque chose de plus… intense ! L’idée d’un monstre marin est géniale, et les images rendent très bien même sous l’eau grâce aux contrastes noirs et blancs que le mangaka manie depuis le début. La fin de la trame sur Paris nous laisse penser que l’on a eu un aperçu du méchant final, puisqu’il ne reste (malheureusement) que deux numéros avant la fin de ce seinen si original ! C’est vraiment dommage, on ne s’en lasse pas !

Lien direct : Editions Glénat

Résumé :

Après leur passage en France, le professeur Itsuki et sa petite équipe mettent en place la cave de fermentation ! La production du miso et de la sauce soja est en bonne voie, même si le travail nécessaire est conséquent ! Toutes les espèces de microbes sont mises à contribution pour effectuer la fermentation… En parallèle, Oikawa découvre un mystérieux réseau de passages souterrains directement au dessous de l’université… Elle et Sawaki vont enquêter sur le sujet, alors que Kei Yuri et le grand père réouvre la brasserie. Pour couronner le tout, Kaneshiro vient depuis Okinawa rendre visite à ses amis…

Avis par Jake :

J'avais adoré le précédent tome car il se passait en France et surtout se concentrait davantage sur les personnages que sur la fermentation en elle même... Et du coup, je tombe de haut, au moins pour la première moitié de ce volume. En effet, le début sur le miso et la sauce soja est intéressant mais très indigeste avec des explications très précises qui n'en finissent pas. Je pense franchement que le mangaka perd une bonne partie de son lectorat potentiel, même si c'est effectivement le thème de son manga ! Heureusement, la suite se concentre sur les personnages et la trame bénéficie même d'un mystère ! C'était franchement chouette et je regrette que le seinen entier ne soit pas davantage à cette image ! Pour ma part, je suis déjà conquis par l'ambiance de ce manga et par ses graphismes un peu vintage-gothique à la Psychometrer Eiji, mais l'œuvre peut souffrir de cette inégalité en matière de scénario...

Lien direct : Editions Glénat

Résumé :

Yuzuki Madoka est une jeune fille très douce qui est en deuxième année dans ses études pour devenir toiletteuse. Elle s’est récemment rapprochée de son nouveau voisin, Shirô Kuon, qui a emménagé le jour même où Yuzuki a perdu son chien. D’une grande gentillesse, le garçon attire immédiatement sa voisine… Yuzuki possède un genre de pouvoir incroyable qui pousse tous les animaux à l’écouter et à réclamer ses caresses… Mais Shirô a également une grande part de mystère, car alors que la pleine lune est sortie, Yuzuki le voit un jour passer du stade d’animal au stade d’humain ! Bientôt, des loups-garous se mettent à courir les rues, et Yuzuki se rend compte que le monde dans lequel elle vit possède des surprises qu’elle était loin d’imaginer…

Avis par Jake :

Evidemment, on pense immédiatement avoir affaire à un shojo, avec sa couverture qui joue sur une batterie de roses différents. De plus, la romance entre Shirô et Yuzuki est clairement au centre de l’histoire. De même, les caractères très posés et calmes des personnages principaux les rapprochent du genre… Néanmoins, un point très clair le fait passer en seinen : l’érotisme ! Les scènes de sexe entre les deux protagonistes ne cessent pas ! Le côté animal de Shirô ressort de cette manière, et Yuzuki est loin de s’en plaindre ! Se crée alors une relation de dominance qui ne cesse de s’inverser en fonction des situations… La part fantastique est évidemment exploitée, et j’ai trouvé cela assez incroyable : la mangaka met en place une mythologie tournant autour des créatures se transformant aux alentours de la pleine lune… Pourtant, elle parvient à garder du mystère avec de nouveaux personnages introduits en fin de volume qui nous pousse à anticiper une rivalité pour le cœur de Yuzuki… Au Japon, le manga est déjà à son quatrième opus et poursuit sur sa lancée. A vous de découvrir ce shojo aux aspects parfois très pervers ! Pour public averti ;-)

Lien direct : Editions Soleil

Résumé :

Alors que le groupe Charlie est sur toutes les lèvres, et que nos amis ont (enfin) le vent en poupe, Gaku se retrouve véritablement confronté à des problèmes… En effet, le premier problème vient de Psy qui annonce qu’il doit quitter le Japon pour une durée indéterminée et laisse donc une place vacante dans le groupe. Gaku a du mal à se remettre de cette nouvelle et un accident viendra lui faire réaliser à quel point le temps leur est compté. C’est ainsi que Charlie décide de concevoir un CD avant le départ de Psy. Mais certaines personnes sont prêtes à mettre des bâtons dans les roues du groupe de Gaku, alors qu’heureusement, d’autres personnes viennent les soutenir…

Avis par Jake :

Enorme retournement de situation ! Alors que l’on se dit que c’est enfin gagné, Psy quitterait le groupe ! Le côté scénario est très réussi, car on se n’y attend pas du tout. Evidemment, cela risque de changer beaucoup de choses si le départ du personnage se réalise vraiment… Cela donne également un nouveau départ pour Gaku, et cela lui fait réaliser à quel point il tient à Shiina… On commence à bien connaître les personnages secondaires, notamment tous les groupes musicaux qui gravitent autour de Charlie. C’est agréable de voir les autres têtes évoluer… L’enregistrement du CD est une sacrée pierre ajoutée à l’édifice et rien ne laisse pour l’instant prédire ce qu’il va arriver par la suite. Arrivé à ce 11ème tome (sur 18 en tout, rappelons le), Woodstock parvient encore à surprendre, et c’est franchement chouette pour un seinen qui ne parle « que » de musique. Les dessins eux, ne s’améliorent pas vraiment, ce qui est franchement le seul bémol que l’on peut trouver à cette œuvre franchement agréable !

Lien direct : Editions Glénat

Résumé :

Les deux esprits héroïques aux valeurs les plus nobles s’affrontent ! En effet, Saber et Lancer sont en plein combat, mais c’est sans compter Kiritsugu Emiya, le mage lié à Saber, et son désir incommensurable de gagner, qui lui fait oublier toute règle de noblesse… Kariya, le mage contrôle Berserker fait son possible pour survivre face à la maladie qui le ronge, symbole de la toute puissance déchaînée de son esprit héroïque. Irisviel révèle sa véritable nature alors que son corps semble se détériorer. Quant à Archer et à son mage, associé à Kotomine, l’ancien mage du défunt Assassin, ils proposent une alliance à Saber et Kiritsugu…

Avis par Jake :

Whaaaaaat !? Difficile de ne pas vous spoiler et de vous expliquer pourtant à quel point ce volume choque ! Bon, ce qui est clair, c’est que l’histoire avance bel et bien ! Pour ceux qui pensaient que le mangaka tentait de gagner du temps ou offriraient à plusieurs esprits nobles la survie… il faudra repasser ! Ce n’est pas un reproche, au contraire, la trame se poursuit et n’a pas peur de faire des victimes, même des personnages que l’on apprécie franchement bien ! Le passage concernant Irisviel est très intéressant, et cela ne présage évidemment rien de bon pour la suite. Quant au duel entre Saber et Lancer, forcément il en jette un max ! Bien qu’il soit beaucoup moins long que ce que l’on aurait pu croire (espérer ?). Rien n’est joué, même si on voit difficilement comment Saber pourrait ne pas l’emporter (mais je serais franchement frustré…). Les dessins sont toujours très réussis, bien qu’un peu gore par moment, c’est véritablement un seinen, qui flirte parfois avec le thriller par bien des aspects. Ce tome, comme la majorité de ce palpitant manga, vous laisse avec une envie terrible de découvrir la suite !

Lien direct : Editions Ototo

Résumé :

Kûsla doit vérifier si une bande de bergers ne cache rien, il amène avec lui Fenesis. Le passé de la jeune femme semble la rattraper et cela force l’alchimiste à agir en conséquence. Pourtant, Kûsla ne souhaite pas compromettre sa propre personnalité… Puis lui, Fenesis et Irène et Weyland voient leur sort remis en question quand la paix est déclarée… Malgré tout, certains détails tendent à démontrer que le conflit perdure, et c’est en cherchant une arme cachée en ville que les quatre amis découvrent la véritable histoire de l’ancienne tribu de Fenesis. Alors que sa considération pour la jeune femme grandit, Magdala est-il à porté de main ?

Avis par Jake :

Et voilà, Magdala, c’est fini après seulement 4 volumes. Il semblerait que ce seinen au rythme plutôt lent mais aux personnages assez attachants n’ait pas su trouver son public en temps et en heures. On sent d’ailleurs que ce dernier tome est un peu brusqué : si la première partie clôt la trame qui s’était entamée précédemment, la nouvelle histoire qui nous entraînait (enfin !) sur le passé de Fenesis se termine trop tôt ! C’est d’autant plus énervant que cette partie là était vraiment captivante ! Lorsque nos héros trouvent la plaque avec le dessin des membres de la tribu de Fenesis et des dragons, tellement de possibilités dans le genre fantastique auraient pu voir le jour ! Quoi qu’il en soit, cette conclusion voit également se retrouver nos quatre amis, et cela faisait un moment que nous n’avions pas eu cette sensation (Irène et Weyland avaient pour ainsi dire disparu de la circulation !). Comme beaucoup, je n’aurais pas véritablement accroché avec le rythme lent de la trame, mais ça fait toujours bizarre de voir une œuvre se terminer… Bon point pour la couverture qui est simplement une merveille !

Lien direct : Editions Ototo

Résumé :

Quiconque cède au désespoir dans le monde statique se transforme pour devenir un régent, ces créatures qui protègent les immobiles. C’est ce qui est en train de devenir à Tsubasa, que Juri tente désespérément de sauver en lui ôtant son sereno. Majima tient absolument à utiliser le pouvoir de Juri afin de libérer sa famille, pris au piège tant d’années en arrière, mais tout ne se passe pas de la manière prévue… Cette tentative aura au moins le privilège de lui permettre de revoir les siens. Sagawa, le président de la secte Amour véritable établit une réflexion sur le monde immobile et ses possibilités, et sur l’auteur du livre qui leur a permis d’en entendre parler. Il semblerait que Sagawa soit prêt à passer à l’étape suivante…

Avis par Jake :

Petit ralentissement notable dans ce volume, qui présente plus de réflexions et moins d’action, même si l’alliance de Majima et Juri est assez intense, et la découverte de la famille de la première bien touchante. Le père de Juri est en revanche de plus en plus irritant, il semble cacher une part très noire et contraste énormément avec sa famille. Les révélations que fait Sagawa (en couverture) sont assez intéressantes, mais c’est la mise en pratique qui intéresse, et c’est justement sur ce cliffhanger que nous laisse ce tome ! La suite est donc complètement imprévisible, et c’est en cela que ce seinen de science-fiction se différencie : il arrive avec brio à nous tenir en haleine ! On est déjà à la moitié de la course (puisque l’histoire compte 8 numéros), et de grands mystères demeurent toujours… Les dessins sont toujours au top, c’est bien simple : rien n’est laissé au hasard dans Kokkoku !

Lien direct : Editions Glénat

Résumé :

Contre toute attente, c’est Taïchi qui parvient à atteindre la salle du trésor en tout premier. Mais cela a un coût ! En effet, l’horloger de la mort guette et sa réelle identité est dévoilée alors qu’il entre dans un combat contre Taïchi, Yamashina et Satoko. L’un des trois perdra la vie… Une fois débarrassé de cette menace, Tetsuo et Marube arrivent. Les réels objectifs de Marube commencent à être clairs, et il semblerait bien que Tetsuo l’ai choisi, lui. Taïchi doit-il dire adieu à la seule personne qu’il ait considérée comme un ami ?

Avis par Jake :

Je ne veux pas en dire plus dans le résumé, car les révélations sont nombreuses et le suspense omniprésent dans cet avant dernier tome ! La pression monte crescendo et on sent bien que la fin est proche. Même les relations entre les personnages évoluent. On se dit que tout pourrait arriver, et cela touche le lecteur parce que l’on s’est mis à apprécier ces persos pour ceux qu’ils sont. On défie clairement les clichés : toute l’histoire se passe voilà un long moment, pourtant les sexualités sont débridées et assumées. C’est vraiment osé, courageux et avant-gardiste. La trame policière est géniale, et les dessins sont noirs, sombres et limite glauques par moment. Impossible de prédire la fin de ce seinen envoûtant, mais une chose est certaine : mon avis a largement changé depuis que j’ai découvert les toutes premières pages perturbantes du volume 1  voilà un an et demi… C’est passionnant, et j’espère que la fin sera à la hauteur de cette saga géniale !

Lien direct : Editions Glénat

Résumé :

Cela fait bientôt six mois que Rintaro Senkawa a atterri en enfer injustement (d’après lui). Il doit chaque jour expier ses fautes afin d’espérer pouvoir un jour ce tirer de ce trou. Heureusement pour lui, sa démone attitrée est Koyori. Plutôt timorée et débutante, ses sentiments pour le jeune humain sont réciproques et l’entraide est monnaie courante entre eux. Mais les choses se corsent lorsque Rintaro apprend que l’on ne peut pas travailler éternellement pour gagner sa vie en enfer, et cela devient encore plus chaud lorsqu’il s’aperçoit que les petites frappes sur Terre ont également trouvé à faire en enfer !

Avis par Jake :

C’est vraiment trop dommage que ce manga humoristique à (la grande) tendance érotique se termine au bout de trois volumes ! C’est très drôle, le ton est léger, on ne s’ennuie jamais et on apprécie tous les personnages, qu’ils soient sympathiques, fous furieux, maso, sado etc… Il s’est très rapidement installé une ambiance agréable et pittoresque dans cet enfer revu au goût du jour ! L’aspect sexuel débridé est complètement pris au second degré, et on se marre bien ! Avec un seul tome restant, il semble peu probable que Rintaro puisse sortir de cet enfer, mais cela ne me gène pas, au contraire, on a envie de voir son histoire avec Koyori décoller, et de comprendre comment il a pu atterrir là… Les dessins sont géniaux et de qualité, rien n’est laissé au hasard et l’humour se ressent à chaque coup de crayon. Bref, c’est trop bien…

Lien direct : Editions Glénat

Résumé :

Megumi et Alice vivent désormais sous le toit de Yoriko. Pour éviter que Megumi ne fuit, Alice lui attache un morceau de fil, mais il apparaît bientôt très clair que c’est Megumi qui agit davantage comme un stalker plutôt que l’inverse ! Megumi va d’ailleurs tenter de convaincre son boss, Hibiki, d’arrêter toute chasse contre Alice… Seulement, l’homme en veut mortellement à Alice, puisqu’elle est celle qui a ôté la vie de l’araignée, celui qui était son mentor et la personne dont il était le plus proche… Alice se retrouver bientôt au milieu du clan ennemi à devoir combattre pour sa vie et celle de Megumi… Il faudra qu’elle révèle son plein potentiel si elle espère survivre au duel contre Hibiki…

Avis par Jake :

Voici un nouveau seinen que je prends en route, mais j’en ai suffisamment lu pour vous dire que son genre se rapproche plutôt du shonen (avec des airs de shojo grâce à ses personnages principaux féminins et assez excentriques) que du seinen à proprement parlé. J’ai directement accroché : l’action est bien là, mais j’ai surtout adoré le côté fantastique, le rapprochement entre les pouvoirs des insectes et les capacités surhumaines ! Difficile d’évaluer les personnages en aussi peu de temps, mais Megumi est clairement l’excitée de service, alors qu’Alice est l’innocente élue qui préfèrerait avoir une vie plus simple. J’espère que la trame se corsera pour rendre les persos plus complexes avec le temps… L’histoire en tous cas semble très bonne et ce volume m’a donné envie de découvrir les premiers, d’autant plus qu’au Japon 13 opus sont déjà sortis…Niveau dessin c’est très bon, assez modernes mais précis, les décors sont laissés de côté au profit des personnages et de leurs mouvements. Les combats rendent donc bien et les expressions également. Franchement pas mal !

Lien direct : Editions Soleil manga

Résumé :

Certains écrits prétendent que le Mont-Saint-Michel est en réalité le donjon qui renferme le Dragon de l’Apocalypse, qui séparera le bon grain du mauvais en précipitant l’Humanité dans « la fin des temps ». Lorsqu’un éboulement ébranle le Mont-Saint-Michel, Clothilde, chef policier se retrouve au cœur d’une affaire qui mêle bientôt les légendes aux meurtres bien réels ! Alors qu’une secte qui voit sa popularité monter en puissance s’intéresse à un vieil artefact qui se trouverait caché au sein du Mont-Saint-Michel, Clothilde se voit obligée de demander l’aide de deux spécialistes en religion et en mythe afin de trouver le véritable coupable…

Avis par Jake :

L’histoire d’un côté est très bonne : mêlant des éléments policiers à un contexte historico-culturel, on est pas très loin d’une trame simplifiée à la Da Vinci code ! On s’embarque donc très volontiers en quête des artefacts perdus, des rébus mystérieux et des vieilles légendes impliquant la fin du monde ! Les personnages, eux, ne sont pas particulièrement attachants et on se prend vraiment plus d’entrain pour l’intrigue que pour leurs personnalités. En revanche, autant par ses dessins que par son thème, je persiste à dire que cet ouvrage aurait aidé beaucoup plus adapté sous forme de BD ! Le format a beau être un poil plus grand que le manga lambda, les traits « brouillons » des personnages rappellent beaucoup plus certaines BD, l’absence de couleur ne gène pas trop heureusement. Les expressions faciales transparaissent très difficilement, et cela manque de détails au niveau des visages. Cela aurait pu faire une très bonne BD, même si on passe tout de même un bon moment avec ce one-shot…

Lien direct : Editions Glénat

Résumé :

En cours de sculture, Naoto fait deux cadeaux. Il les envoie à Madame Tanimura au relais, et c’est l’occasion pour cette dernière de rejoindre les sommets pour trouver Sanpo et lui remettre son cadeau ! Toshi est un sauveteur, et il a du mal à concilier son travail et sa vie de couple : on lui demande même s’il est certain de vouloir continuer à travailler en montagne… Naomi, une amie de Kumi n’en peut plus de sa vie, et ne parvient plus à trouver de satisfaction dans ce qu’elle fait… C’est ainsi que toutes deux partent en montagne pour se changer les idées. Deux vieux amis se rappellent la facilité avec laquelle ils grimpaient autrefois, et décident de remettre l’aventure ! En chemin, ils vont croiser Sanpo… Enfin, Sanpo rejoint Naoto pour le remercier de son présent et lui donne une belle leçon de vie.

Avis par Jake :

Vertical atteint les 10 tomes… On s’est habitué aux personnages, et on aime toujours l’ambiance paisible qui se dégage de ce seinen sur la montagne. Mais le tout est assez linéaire et répétitif. C’est toujours agréable à lire, attention ! Mais tout de même, on s’interroge sur la longévité de cette saga (18 tomes en tout). Cet opus n’est pas particulièrement palpitant, il a l’avantage de nous montrer les différents personnages secondaires du manga comme Naoto et Kumi, qui sont très attachants. Mais arrivé à ce niveau, j’aimerais voir Sanpo se planter, ou quelqu’un être frustré de la montagne. Il y a bien des décès, mais tout est toujours ficelé jusqu’au bout, et ça devient un peu frustrant… Heureusement, on ne se lasse pas des dessins qui restent si spéciaux. C’est un style qui se marie parfaitement avec le genre montagnard de l’œuvre… Avec 8 volumes avant la fin, on se demande tout de même si l’œuvre parviendra à se renouveler…

Lien direct : Editions Glénat

Résumé :

Ken a été séparé de son ami, et seul allié. Toujours traqué par les hommes du gouvernement car il est un Ajin, un humain que l’on ne peut tuer, il commence à réaliser que même au sein des Ajin, il y a des distinctions… En effet, il semblerait que certains soient accompagnés de fantômes noirs : une personnalité qui s’incarne pour les aider, ou au moins supprimer leurs adversaires… D’autres Ajins viennent bientôt lui prêter assistance, mais c’est pour mieux le manipuler et le monter contre les Humains. C’est ainsi que Ken se retrouve entre les griffes de Tosaki, un homme du gouvernement qui s’empresse de tester les capacités de régénération de Ken. Soumis aux tortures, le fantôme noir de Ken commence à se dévoiler…

Avis par Jake :

Avec ce second volume, Ajin confirme sa qualité ! Alors que le manga n’est encore qu’au sixième tome au Japon, on croise les doigts pour que les parutions s’accélèrent (ainsi que les traductions chez nous !) car le fond autant que la forme sont des qualités indéniables pour cette saga de science-fiction. On se croirait un peu dans X-men, en plus noir, évidemment ! Le thème est génial et continue à distiller quelques petites révélations, mais il est vrai que les bases sont lancées, et que c’est surtout l’évolution des personnages, et des flashbacks bien menés qui permettent de garder l’attention du lecteur. Ken est très attachant, mais ce sont surtout les souvenirs des premiers fantômes noirs découverts qui font la force de ce numéro. On regrette en revanche l’absence de l’ami de Ken, qui apportait une petite touche de normalité, qui permet d’ancrer l’histoire… Espérons qu’il revienne prochainement. Le côté politique est très important, cela se sent dès le départ, et cela rapproche l’œuvre de Tokyo ghoul (un de mes mangas préférés du moment !) car il y a de nombreux camps, et chacun défend son bout de gras. Côté dessin, il n’y a rien à redire : les différentes notes de gris permettent d’obtenir un fini particulièrement beau. C’est très proche de la perfection tout ça…

Lien direct : Editions Glénat

Résumé :

Le régent s’est effondré pour ne laisser la dépouille desséché que de ce qui a été un jour un humain. Majima, qui travaille avec Amour Véritable révèle qu’elle espère tomber sur sa défunte famille disparue dans le monde statique, avec pour espoir que la jeune Juri puisse utiliser son pouvoir d’expulsion du sereno afin de leur apporter la paix. D’ailleurs, Juri commence à provoquer la panique chez Amour Véritable en réduisant le nombre de leur effectif grâce à son pouvoir, couplé à celui de disparition de son grand-père, qui leur permet d’agir en attaques surprises… Alors que Sagawa, le président d’Amour Véritable fait son possible pour récupérer la pierre, le père de Juri, Takafumi, se rebelle contre son propre géniteur en lui reprochant d’avoir gardé ce secret si longtemps…

Avis par Jake :

On se passionne toujours plus pour ce seinen incroyable ! Il n’y a qu’un regret à avoir : ne pas pouvoir se délecter de la saga complète en une seule fois (chose que je ferai sans aucun doute dès que tous les tomes seront sortis !). La qualité ne faiblit pas, au contraire : cela se complexifie et on ne sait plus vraiment s’il y a un méchant et un gentil… Evidemment, on ne porte pas la secte dans notre cœur, en revanche Majima est un personnage intriguant, elle cherche à retrouver sa famille et c’est une intention noble et compréhensible… A contrario, on a envie de donner des baffes à Takafumi ! Il est détestable et égoïste, il met en danger toute sa famille et semble ne se préoccuper que de sa personne. Quant au but véritable de Sagawa, il reste pour l’instant inconnu… Quoi qu’il en soit, on ne décroche pas ! Quant aux dessins, ils sont sobres, souvent minimalistes et c’est un moyen sûr de mettre en avant la trame plutôt que les fioritures autour. Je me demande vraiment comment va se dérouler la suite : le mystère reste entier !

Lien direct : Editions Glénat

Résumé :

Les six membres d’un groupe de jeunes membres du club d’archéologie se rapprochent en bateau d’une île qui ne semble apparaître sur aucune carte… Alors qu’un individu est repéré sur la plage près d’un feu, un des garçons plonge et rejoint l’île… seulement pour se faire fracasser le crâne par un fou furieux au masque de porc ! Pour couronner le tout, le bateau s’échoue et les 5 jeunes sont obligés de gagner l’île… Entre tueurs psychopathes, prison pour les ennemis des Yakuzas et décharge nucléaire, l’île en question semble bien être l’enfer sur Terre ! Y a-t-il un moyen pour les six jeunes de s’en sortir, où leur destin est-il de mourir dans d’atroces souffrances ?

Avis par Jake :

Avis à tous les fans de gore et de films d’horreur, vous avez trouvé ici le manga idéal pour vous ! Ayant, comme la majorité des gens, eu ma phase horreur, je dois admettre que Freak island se pose en élite des mangas horrifiques. Tout d’abord : il mêle la grande majorité des angoisses naturelles : le tueur en série psychopathe, les mutations génétiques, l’isolement, et bien sûr, la certitude que la fin va arriver et qu’elle sera atroce… Il vaut mieux ne pas lire ce seinen une fois la nuit tombée, car il remplit parfaitement son rôle et saura vous foutre la trouille ! La part glauque de notre esprit ne peut s’empêcher de se demander comment vont finir par mourir les personnages, car on ne peut pas décemment imaginer une fin positive… Côté dessin, c’est du classique mais les décors sont très travaillés, davantage que les personnages qui sont plutôt simples et très clairs (ce qui peut surprendre étant donné le genre du manga…). Bref : ça fout les jetons, mais on ne peut s’empêcher de dégommer l’ouvrage !

Lien direct : Editions Delcourt

Résumé :

Sawaki et ses amis se sont rendus en France pour tenter de retrouver leur collègue Hasewaga, promise par sa famille à Ryuta. Tout ce beau monde se retrouve en Bourgogne, dans une région particulièrement viticole où Sawaki rencontre Marie, une fille très râleuse qui le renverse alors qu’il est en vélo. La jeune femme se retrouve à les héberger dans le domaine viticole familial, qu’elle refuse de reprendre. C’est d’ailleurs à cet endroit que Ryuta feint de s’y connaître en vin, et pousse même le vice en le faisant accompagner de cuisine Japonaise ! Sawaki parviendra cependant à approfondir la relation entre Marie et le vin, et il y retrouvera beaucoup de son propre rapport avec la fermentation…

Avis par Jake :

Un tome (assez long) que j’ai trouvé vraiment sympathique ! Cela provient peut-être du fait que les personnages se retrouvent en France (parce que personnellement, le vin je n’en bois pas) et que le thème est tout de même beaucoup plus proche de notre culture que celui de la fermentation. Ou peut-être cela vient-il de Marie, un personnage forcément temporaire, qui parvient pourtant à s’attirer immédiatement la sympathie du lecture par sa candeur et sa franchise. De même, on découvre une Hasewaga beaucoup plus délicate que d’habitude, presque touchante. Je crois que c’est la première fois qu’elle règle ses problèmes de façon plutôt discrète… Quoi qu’il en soit, ce volume ne manque pas d’humour et possède quelques passages franchement drôles ! Il y a une très bonne dynamique dans ce numéro qui pousse le lecteur à le lire d’une traite ! Les dessins sont égaux à eux même, mais il faut bien avouer que notre région Bourguignonne a beaucoup de charme !

Lien direct : Editions Glénat

Résumé :

Lily et Sabata ont une nouvelle mission à exécuter pour le Château d’If, mais cette dernière les conduit dans un endroit que Lily Apricot pensait avoir rangé derrière elle pour toujours : Londres. En effet, là bas, elle y est persona non grata à cause de certains actes orchestrés par sa famille… Un mystérieux tueur qui se fait appeler Jack l’éventreur terrorise la ville en jouant avec la peur des gens. Il semblerait d’ailleurs que le meurtrier soit un dinosaure, et pas n’importe lequel puisqu’il s’agirait en fait d’un Vélociraptor ! Les deux agents seront aidés par un protocératops local qui leur fera découvrir l’envers d’une des villes les plus importantes du monde…

Avis par Jake :

Je suis décidément devenu complètement fan de ce seinen ! Et dire que j’avais des réserves au départ quant aux dessins exclusivement en contrastes noir et blanc… C’est désormais un style que j’apprécie beaucoup et qui ne m’empêche absolument pas de suivre l’histoire. Au contraire, cela lui ajoute un certain cachet que j’aime beaucoup ! Je trouve simplement dommage que l’on ne puisse pas bénéficier de la couleur par moments car les couvertures sont hyper groovie avec leurs couleurs pétantes à la Seventees ! Au niveau de l’histoire, il y a désormais une super complicité (et même les semblants d’un début de relation amoureuse !) entre les deux personnages principaux. Ils se complètent très bien, entre la force vive de Lily et la calme efficacité de Sabata. Cette trame était sympa, comme c’est souvent le cas, en mixant événements historiques et une vision plus funky mêlant les dinosaures… Franchement, c’est à regretter que ce manga ne compte que 7 tomes !

Lien direct : Editions Glénat