Hero corp - Tome 03 Chroniques partie 2 - Astier & Follini
Résumé :
Claudine n’aime pas la discipline et a la manie d’assassiner ses professeurs… Ayant vécu dans l’ombre de John toute sa vie, elle est inscrite par sa mère dans une école un peu plus adaptée…
Doug était un petit avocat s’étant isolé… pour la bonne raison qu’il est incapable de mentir ! Mais lorsqu’il se retrouve au milieu d’un procès hyper médiatisé et qu’il doit défendre une fille de mafieux notoire, tout se complique !
Mac Kormack est immortel… Comment l’est-il devenu ? Et qu’a-t-il fait tout au long de l’Humanité pour pousser le destin dans un sens ou l’autre ?
Avis par Jake :
Je ne connaissais Hero corp que de réputation, et j’avais lu quelques articles sur la série. Cela faisait un moment qu’elle m’avait interpelé, mais n’étant pas adepte de séries françaises (souvent à la qualité douteuse), je n’avais jamais franchi le pas. Cet album était un moyen idéal de le faire ! Et donc, bien que je ne connaisse pas le postulat de départ (à l’exception d’une vague notion de X-men non américains ^^), j’ai vraiment pris énormément de plaisir à découvrir les trois histoires indépendantes de ces personnages. C’est souvent dramatique, et pourtant le scénario est très travaillé et captivant ! Les graphismes quant à eux sont magnifiques ! Ils n’ont rien à envier aux comic books américains : les traits sont précis, les couleurs bien définies et les scènes de mouvements réussies. Le tout baignant dans un humour plutôt corrosif… Tout pour plaire !
Cheeky love - Tome 03 - Mitsubachi Miyuki
Résumé :
Les sentiments de Naruse pour Yuki sont très clairs depuis le début : il est vraiment amoureux d’elle ! Mais alors que celle-ci avait des sentiments très forts pour le président du club de basket, elle se voit tomber progressivement amoureuse de celui qui ne cesse de l’embêter. Les marques claires d’affections de Naruse arrivent à bout des barrières de la jeune femme qui accepte finalement de lui donner son numéro de téléphone…
Avis par Jake :
J’avais découvert le premier volume, et sauté le second. Je n’ai pas l’impression d’avoir raté grand-chose car la trame avance très doucement avec une love story évidente mais qui sort un peu de l’ordinaire. En effet, c’est le garçon qui est désespérément amoureux de la fille, et qui malgré un tempérament plutôt embêtant, arrive à la pousser à bout jusqu’à ce qu’elle aussi développe des sentiments ! Yuki est forte, marrante et déterminée. C’est amusant de la voir confrontée à ces nouvelles émotions et malgré tout lui tenir tête ! En revanche, le texte est beaucoup trop présent, notamment en fin de numéro. Cela change clairement des shojos larmoyants, mais c’est un poil lourd pour un manga… Les dessins sont très réussis, ils me rappellent l'excellent J'aime les sushis, avec en plus des scènes très marrantes et des expressions à retenir !
La fracture de Coxyde - Maxime Gillio
Caractéristiques :
Genre : Policier
Format Poche : 225 pages / 8,95 €
Résumé :
Ils sont jeunes, se disent artistes sont fanas de peinture et se nomment les Reculistes. Ils admirent Paul Delvaux mais eux non pas vraiment de talent et refont le monde autour d’une bière, pas de quoi fouetter un chat. Sauf que des années plus tard, l’un d’entre eux est retrouvé mort dans une éplucheuse à patates. Vous me direz, normal on est en Belgique ! Et parallèlement un autre et pas des moindres car c’était le plus médiocre, connaît un succès foudroyant. Y aurait-il un lien et que sont devenus les autres membres du groupe ? C’est ce que Jacques dit le Goret détective free-lance va essayer de découvrir.
Avis par Lolo :
Très drôle et bourré d’humour ! Voilà un polar qui délasse, sans prise de tête mais original et dépaysant. Déjà il se passe en Belgique ce qui n’est pas courant et nous entraîne chez les Wallons et les Flamands. La nature des crimes est peu banale et même ça nous fait sourire. Le Goret est vraiment atypique et n’a pas froid aux yeux. Les Reculistes sont des hurluberlus farfelus, c’est dire ! L’enquête avance aussi rapidement que le Goret descend les bières. On apprend quand même que le plat pays a lui aussi ses nationalistes, aussi radicaux dans leurs propos que dans leurs actes. Il y a de l’amour de l’humour des jalousies des secrets de l’action et des meurtres. Bref tous les ingrédients pour réussir un bon polar. Outre le Goret, les personnages sont extras et la façon dont le roman est écrit géniale. D’ailleurs J’ai dévoré le livre en un rien de temps, tellement c’est fluide et marrant. Mention spéciale pour la sonnerie du téléphone du Goret, j’en ris encore !!!
Fairy tail - Tome 58 - Hiro Mashima
Résumé :
Eileen a utilisé son sortilège Universe one, redessinant par la même toute la géographie de Fiore. Ainsi, Zeleph est plus proche de Fairy heart, et Mavis est capturée. Mais une voix étrange appelle tous les membres de Fairy tail à rejoindre la guilde ! Mirajane se retrouve confrontée à plusieurs membres des Spriggan Twelve et se retrouve en mauvaise posture. Grey, quant à lui, affronte un mage contrôlant une glace pure plus puissante que la sienne. Bientôt, il se retrouve dans un duel à mort forcé contre Jubia ! Une seule solution pour que l’autre survive…
Avis par Jake :
Wahou, la pression ne cesse de monter et chaque volume est comme une explosion de sentiments, de combats et de révélations ! Désormais que l’on sait que le tout s’achève en 63 tomes, c’est un véritable compte à rebours qui se crée ! Alors, chaque numéro nous donne l’impression qu’un protagoniste va mourir, et même si on s’habitue un peu à cette façon de fonctionner (je meurs / je reviens), le tout est tellement bien fait que l’on ne peut s’empêcher d’être touché ! L’affrontement entre Jubia et Grey vous tirera des larmes ! C’est incroyablement émouvant de voir les sentiments réfrénés (ou pas pour Jubia) enfin étalés au grand jour ! Bref, c’est très très fort… Les combats sont classes, car les ennemis sont vraiment charismatiques. Chaque protagoniste passe pour un dernier rappel avant le grand départ… On ne peut s’empêcher de déjà regretter Fairy tail…
Super Caca - Tome 02 Dream ball - Mourier & Silas & Sierro
Résumé :
Hugo, le copain de Luca a été capturé par Seth et sa bande… Alors que les équipes de l’école s’affrontent avec leurs Rêves, tous sont interrompus par Seth ! Il a transformé le rêve d’Hugo en cauchemar, mais lorsqu’il aperçoit Luca, il reconnaît l’enfant qu’il cherche depuis douze ans ! Heureusement, les professeurs de l’école (avec l’aide de leurs élèves) se battent contre Seth et ses alliés. Les combats sont terribles, mais Luca et Super Caca parviendront-ils à récupérer leur ami ?
Avis par Jake :
Cette BD devient de mieux en mieux ! Si le postulat de départ est très simple, et plutôt enfantin, cela n’empêche pas l’œuvre de gagner en mérite, avec des thèmes pas si simples ! Un professeur par exemple, est transgenre ! Et les combats par équipes sont géniaux, ça m’a fait pensé à Poudlard et à ses épreuves. Les Rêves et leurs pouvoirs sont très prenants… On a aussi très envie de découvrir la relation qui lie Seth à Luca, même si on s’en doute un peu. En fait, c’est toute la mythologie de la BD qui se gonfle au fur et à mesure, et on sent que finalement, il y a un sacré potentiel ! Les graphismes sont magnifiques, plein de couleurs et bourrés d’humour. Bref, une réussite pour les petits et les grands !
The legend of Zelda - Majora’s mask / A link to the past - Akira Himekawa
Résumé :
Alors que Link est à la recherche de la fée Navy, il tombe sur un étrange personnage masqué nommé Skullkid. Ce dernier lui joue un tour en s’emparant de son Ocarina of time, et en le changeant en une créature étrange ! Incapable de redevenir lui-même, Link arrive en ville où il fait la connaissance d’une jeune femme qui attend désespérément son fiancé. Bientôt, la lune commence à se rapprocher dangereusement de la ville à cause des pouvoirs de Skullkid, et seule la réapparition des quatre géants pourra sauver les habitants, d’après une vieille légende…
Avis par Jake :
Deux histoires en un maxi volume hyper classe ! Si A link to the past est déjà sorti chez Soleil, il y a peu, il ne s’agit pas exactement de la même histoire. En effet, si les bases sont les mêmes, les graphismes sont très différents ! Ca a été revu au goût du jour, et comme dans la première histoire Majora’s mask, les dessins sont superbes ! Ils sont précis, modernes avec un trait assuré et cela donne presque un effet BD ! Les deux ont des histoires assez chouettes : on aime partir à l’aventure avec Link, et le voir se faire (avec une facilité déconcertante) de nouveaux amis ! Les combats sont plutôt classes, et les méchants gentillets… Il s’agit de quêtes épiques, et c’est très agréable à suivre… En particulier, dans ces « perfect editions » qui arborent une couverture dure, un modèle agrandi et font office de véritables trophées dans les bibliothèques ! Bref, un must !
Le retour de Jules - Didier van Cauwelaert
Caractéristiques :
Genre : Roman
Grand Format : 170 pages / 16,50 €
Résumé :
Guide d'aveugle au chômage depuis qu'Alice a recouvré la vue, Jules s'est reconverti en chien d'assistance pour épileptiques. Il est heureux à nouveau et à même rencontrée une amoureuse canine prénommée Victoire, spécialisée dans les explosifs. Mais alors que tout allait pour le mieux, le voici qui est condamné à l’euthanasie parce qu’il se serait soudainement transformé en chien dangereux. Zibal et Alice vont alors tout faire pour sauver leur chien.
Avis par Lolo :
Cette suite de « Jules » est aussi agréable et divertissante à lire. On retrouve avec bonheur ce chien exceptionnel avec cependant un comportement que les humains ne saisissent pas toujours du premier coup. On l’adore ce Jules et cette fois-ci il a une « fiancée », qui comme lui est un chien de travail. On retrouve également Zibal, et Alice et on apprend pourquoi ils se sont séparés. Le roman est aéré et très court, il se lit en un rien de temps. Bien sûr on tremble pour Jules et sa copine Victoire, et on réalise à quel point ces chiens sont intelligents. Une multitude de sentiments nous assaille tout au long du livre. Beaucoup d’émotions, de peines mais aussi de joies et d’humour jalonnent les pages de cette belle histoire. Un livre qui fait du bien, on en redemande !
Avis par Jake :
Le retour de Jules nous rapporte auprès de personnages que nous avons adorés ! Le premier volume était clairement un roman feel good, qui redonne foi en l’Humanité. Si évidemment, on garde un peu ce thème, on commence avec un postulat bien plus sombre, puisque tout ce qui a été construit de positif dans le tome un s’est effondré. C’est toujours très bien écrit, fluide et addictif, plongeant le lecteur dans la trame avec brio, néanmoins on se demande pourquoi le livre est aussi court ! On a l’impression qu’il se passe beaucoup de choses en très peu de pages, et c’est dommage ! On a envie que ces sentiments restent, qu’ils s’installent et prennent davantage de temps… Jules reste moins présent derrière l’aventure « humaine ». On est un peu frustrés, mais cela reste un plaisir de retrouver tout le monde.
Fairy girls - Tome 01 - Hiro Mashima & Boku
Résumé :
Lucy, Ezra, Jubia et Wendy se sont éclipsées de la fête donnée au palais royal en clôture du Grand Tournoi de la magie pour faire du tourisme dans la capitale. Elles tombent sur une bande de voyous qui se prétend de leur guilde et leur donnent une correction. Impressionné, leur jeune guide leur demande de trouver qui a agressé son père, un membre de la garde royale. Elles reviennent donc discrètement au palais pour enquêter. Et découvrent alors que le roi a été remplacé par un imposteur…
Avis par Jake :
C’est toujours un plaisir de voir l’univers de Fairy tail s’agrandir, mais il ne s’agit pas ici du meilleur spin off qui soit, malheureusement. L’idée de cibler la trame sur les femmes de la guilde était vraiment géniale. En effet, Hiro Mashima a toujours su (déjà à l’époque de Rave) créer des protagonistes féminins très forts et charismatiques (sans oublier souvent sexy ^^). Mais ici, les caractères des personnages ne ressemblent pas vraiment à tout ce que l’on a pouvoir découvrir sur eux dans le shonen original ! Erza est plutôt effacée, ainsi que Lucy que l’on entend peu, alors que Jubia parle de manière différente et paraît beaucoup plus extravertie que ce qu’elle est habituellement… Evidemment, on a aux manettes un autre mangaka pour le côté graphique, et c’est un peu surprenant de ne pas retrouver les traits classiques de personnages que l’on connait et adore déjà… C’est particulièrement surprenant et changeant sur Jubia, d’ailleurs… Un avis plutôt mitigé donc pour ce premier volume…
Le tour de l’Inde en 80 trains - Monisha Rajesh
Caractéristiques :
Genre : Roman
Grand Format : 336 pages / 22,00 €
Résumé :
L’auteur, journaliste pour le Time magazine entre autre, décide de partir à la recherche de ses racines en se lançant dans un incroyable périple. Elle va faire le tour de l’Inde en 80 trains. Elle va vivre pendant plusieurs mois dans ces trains de luxe ou de misère d’un bout à l’autre du continent Indien.
Avis par Lolo :
La meilleure façon de découvrir l’Inde. Ce livre est à la fois un récit de voyage, un guide touristique loin des clichés traditionnels et un roman d’aventures passionnant. Les descriptions sont magnifiques et on embarque tout de suite dans ce périple aux côtés de l’auteur. On sort des sentiers battus et on côtoie les gens, « les vrais ». On se rend compte qu’en général la plupart va aider l’auteur tout au long de son voyage, mais également que tout n’est pas sans danger. D’ailleurs elle voyage avec un ami photographe car pour une femme seule, ce continent et encore plus les trains sont dangereux. On a vraiment l’impression de faire partie du voyage. On partage tous les moments forts, notamment quand il faut embarquer où les quais ressemblent à une foire d’empoigne. Les visites des temples, les paysages à couper le souffle donnent envie. En revanche, les trains de deuxième et de troisième classe, les repas servis à bord, la promiscuité, l’hygiène plus que douteuse et j’en passe dressent un portrait hyper réaliste de l’Inde aujourd’hui. C’est un continent où les contrastes sont trop importants. Trop de richesses face à une misère qui ne cesse d’augmenter. Une démographie galopante, de nombreuses religions, des castes, du racisme, des maladies, une insalubrité et une insécurité, tout cela n’est pas très vendeur. Et pourtant, à travers ce récit l’auteur réussit à nous faire aimer cette terre pleine de contradictions. Au bout d’une telle expérience on ne peut que sortir grandi et différent et c’est ce qui arrive à nos deux voyageurs. On apprend à relativiser et à faire un travail sur soi-même, l’esprit marqué à tout jamais.
Lien direct : Editions aux forges de Vulcain
Compte à rebours - Martin Holmen
Caractéristiques :
Genre : Policier
Grand Format : 352 pages / 19,95 €
Résumé :
Nous sommes à Stockholm en 1935 et l’ex boxeur Harry Kvist vient à nouveau de sortir de prison. Seulement, cette fois-ci, il espère ouvrir une boutique, afin de vivre tranquillement, surtout qu’il a peut-être trouvé l’amour en la personne du jeune Gusten. Mais, le meurtre de son amie Beda va le pousser à chercher la vérité. D’autant plus que le fils de cette dernière, sourd muet en plus, est accusé du méfait. Kvist sait que cela est impossible, et va se lancer à corps perdu contre le plus puissant et le plus redoutable adversaire qui soit.
Avis par Lolo :
Deuxième volet de cette trilogie, dans la même veine que le précédent. A savoir, très noir, très cru, très réaliste ! L’histoire commence sur les chapeaux de roues, et encore une fois, il n’y a que très peu de répit pour Kvist. Il m’est toujours aussi antipathique car il a tendance à frapper d’abord et questionner ensuite. Mais bon ça reste quand même un boxeur ! En revanche il est fiable en amitié, car quand il fait une promesse, il la tient coûte que coûte. Certaines descriptions de bagarres sont horribles et sans concession mais bien dans le style du roman. Les descriptions de la ville, des bas-fonds, de ce qui se passe en prison et des conditions de vie des plus pauvres à l’époque sont magistrales. En toile de fond, on assiste à la montée du nazisme dans une Suède qui finira par afficher clairement ses opinions politiques. On perçoit très bien que c’est une époque trouble, car les flics donnent l’impression de se régaler à tabasser à tout va. Ce « Compte à rebours » se déroule sur une semaine, pendant laquelle Kvist va vraiment croire en l’amour. Mais je n’en dirai pas plus ! Juste que l’on attend le dernier tome avec impatience.