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femme

Lady Diana - Natsuko Wada & Sonoko Azuma

16 Décembre 2023 , Rédigé par Jake Vecchiet Publié dans #anglais, #chronique, #critique, #diana, #femme, #histoire, #Lady Diana, #lecture, #livre, #manga, #Natsuko Wada, #princesse diana, #prncesse, #résumé, #soleil, #Sonoko Azuma

Lady Diana - Natsuko Wada & Sonoko Azuma

 

 

Résumé :

 

Diana était une femme emplie de bonté, capable de comprendre la douleur d'autrui. Très tôt, elle devint princesse d'Angleterre et n'eut pas une vie de couple heureuse. Après la naissance de ses jeunes princes, elle découvrit que sa vocation se trouvait dans la charité et s'éloigna de la famille royale pour emprunter cette voie. Elle devint une princesse de légende, qui fit rêver le monde entier !

 

 

 

Avis par Jake :

 

J'avais 9 ans lorsque c'est arrivé, et je n'en ai pas entendu parler. Il a fallul au moins vingt ans avant qu'on me l'explique en gros, et je ne parvenais pas à comprendre l'engouement pour cette reine "du peuple". Et j'ai adoré cette lecture, alors même que je n'étais pas très emballé... et cette histoire m'a vraiment ému. J'ignore dans quelle mesure il y a une modification de la réalité, mais la personne que l'on découvre est vraiment quelqu'un de beau et touchant. Son sort est tragique et son héritage est assez magnifique, notamment à travers les valeurs qu'elle a inculqué à ses fils. Côté graphique, on est sur du vraiment basique, mais cela fonctionne. Gros plus pour les photos incrustées des personnes et paysages mentionnés, cela nous immerge encore plus dans l'histoire façon documentaire...

 

Lien direct : Editions Soleil

 

https://www.editions-soleil.fr/mangas/series/serie-portrait-de-femme/album-portrait-de-femme-lady-diana

 

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Interview Editions Charleston

12 Mai 2013 , Rédigé par Jake Vecchiet Publié dans #éditions Charleston, #féministe, #femme, #interview, #livres, #romans

Bannière Charleston

 

Aujourd’hui, nous vous présentons une maison d’édition encore peu connue, et pour cause : elle est toute jeune ! Mais la qualité de ses romans en fait un nouvel incontournable dans la littérature feel-good, en partie grâce à des personnages féminins forts et des histoires triées sur le volet…

 

Audrey, notre chroniqueuse en est à son 3ème roman lu (dévoré !) des Editions Charleston, et ses éloges sur ces trois romans n’en finissent pas. Vous pouvez d’ailleurs retrouver les chroniques ici :

Le châle de cachemire - Rosie Thomas

La femme qui décida de passer une année au lit - Sue Townsend

La maison d’hôtes - Debbie Macomber

Nous avons donc décidé d’en apprendre un peu plus sur cette maison d’édition jeune et dynamique, qui est à découvrir sans tarder ! L’équipe de Charleston nous a très gentiment répondu…

 

 

La bibliothèque de Jake

Les Editions Charleston

 

- On sait que les éditions Charleston sont relativement jeunes, quand avez-vous commencé exactement ?

En effet, nous sommes une toute jeune maison d'édition ! L'aventure a débuté en septembre 2012, et le tout premier roman publié aux éditions Charleston est sorti en janvier 2013. Il s'agit d'une saga familiale de Leila Meacham, Les Roses de Somerset. 

 

- Pourquoi des lectures plutôt orientées vers un lectorat féminin ? Choix ou hasard ?

Tout d'abord, c'est peut-être parce que l'équipe est essentiellement féminine. Nous publions des romans qui nous plaisent, et qui peuvent donc plaire aux autres femmes... Par ailleurs, nos romans ont tous un point commun : ils valorisent un certain idéal féminin, à travers des héroïnes de caractère, libres et très féminines. Il s'agit donc d'un vrai choix éditorial : publier des romans "féminins et féministes" ! 

 

- Quel est votre objectif de sorties par an (en nombre de romans) ?

En 2013, nous avons prévu de publier 10 livres, à raison d'un par mois environ. C'est une bonne cadence pour notre petite équipe ! 

 

- Peut-on vous trouver dans toutes les librairies, est-ce dur de « démarcher » pour une nouvelle maison d’édition ?

Nous essayons de placer nos livres un peu partout, afin qu'ils soient accessibles au plus grand nombre, dans toute la France. Nous avons heureusement une équipe de commerciaux très motivés à nos côtés ! Grâce à eux, vous devriez retrouver nos publications chez votre libraire préféré. Nous essayons également de rencontrer nous-mêmes les libraires afin de leur présenter notre maison et nos publications, à Paris et en Province. Nous profitons souvent de nos escapades dans diverses villes pour visiter les librairies, et c'est toujours un réel plaisir.

 

- Qu’est-ce qui vous a poussé à lancer Charleston et que souhaitez vous apporter ?

Karine Bailly de Robien, l'éditrice, avait envie de lancer la première marque de littérature "100% féminine" en France. En effet, si le roman féminin est très présent dans d'autres pays comme les États-Unis, il semblait bien moins représenté en France, et parfois même sous-estimé. Pourtant, le roman féminin est un genre réel, au même titre que le polar, et révèle de vrais chefs d'oeuvre !

 

- Quels sont vos critères de choix pour la publication ?

Nous avons deux critères essentiels : le personnage principal est une femme de caractère, et le roman se termine bien ! Nous apprécions particulièrement les feel-good books. On veut avoir le coeur léger lorsqu'on referme le livre. Ces deux critères nous permettent toutefois de publier des styles très différents : saga familiale, comédie satirique, comédie romantique, roman sur l'amitié... Il y en a vraiment pour tous les goûts !

 

- Pourquoi mêler la danse à l’édition ? Quel lien entre ces deux disciplines ?

Le Charleston, c'est une danse rythmée et dynamique, qui donne une pêche extraordinaire. On adore le coté à la fois très féminin et très drôle de cette danse des années folles, et tous les accessoires qui vont avec : bandeaux, boas à plumes, talons hauts et colliers de perles... On voulait publier des romans qui font le même effet : de belles histoires de femmes, des livres qui font rêver, et qui donnent la joie de lire !

 

- Nous avons vu que vous lanciez des cours de Charleston à Paris, quel type d’événement organisez vous ?

En effet, nous organisons chaque mois des cours gratuits de charleston, à Paris. Il suffit de s'inscrire, via notre page Facebook ou notre site Internet. Les cours sont un moyen parfait pour se détendre, retrouver des amies lectrices et rencontrer des nouvelles danseuses. En plus, on se dépense vraiment grâce à notre professeur très dynamique ! Nous avons même fait une démonstration remarquée au Salon du Livre de Paris : un flashmob de charleston qui a beaucoup plu ! 

Par ailleurs, nous avions lancé en mars une grande campagne pour la Journée de la Femme, en rapport avec notre comédie satirique La femme qui décida de passer une année au lit, de Sue Townsend. Nous proposions aux femmes de passer leur journée du 8 mars au lit, et nous avons distribué des badges et des tracts dans la rue. Karine a elle-même passé sa journée au lit, d'ailleurs ! Une belle expérience, que nous referons avec plaisir pour d'autres titres. 

On essaie également d'échanger un maximum avec nos lectrices. Pour cela, nous avons recruté dix Lectrices Charleston, qui reçoivent les ouvrages en avant-première, interviennent dans le choix des couvertures et des titres, et préparent des interviews d'auteurs. De la même manière, nous organisons régulièrement des rencontres avec des blogueuses littéraires. L'avis de nos lectrices est très important pour nous !

 

Merci à Elise Iwasinta aux Editions Charleston pour son temps et sa gentillesse.

Les éditions Charleston

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La femme qui décida de passer une année au lit - Sue Townsend

25 Avril 2013 , Rédigé par Jake Vecchiet Publié dans #année, #avis, #charleston, #chronique, #critique, #drôle, #eva, #femme, #humour, #lit, #résumé, #roman, #sue, #townsend

La femme qui décida de passer une année au lit - Sue Townsend

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 448 pages / 21,00 €

 

Résumé :

Eva, mariée, cinquante ans, mère de jumeaux au QI exceptionnel décide un jour de se mettre au lit pour ne plus en sortir. La raison est simple : elle est excédée par son train de vie. Et si les jumeaux ont enfin quitté la maison, c’est le bon moment pour se relâcher. Adieu les responsabilités, bonjour la paresse ! A ce moment, elle est loin de se douter que sa décision va entraîner de nombreuses conséquences plus ou moins inattendues. Bien que clouée au lit, elle fera la rencontre de plusieurs personnes qui vont rythmer son quotidien. Alexander, son chevalier servant, l’homme à la camionnette, celui qui n’était venu faire que de menus travaux prendra finalement une place importante dans la vie et dans le cœur d’Eva. Sa maman Ruby et sa belle mère Yvonne veillent toutes deux sur elle. Son mari Brian qui a une relation extra conjugale depuis huit ans va très mal vivre la situation… surtout car il n’est pas habitué à faire les choses par lui-même ! Fort heureusement, sa maîtresse Titania ne tardera pas à emménager dans la remise avec lui pour le distraire… Alors qu’en s’allongeant, Eva pensait pouvoir se reposer, elle ira de déconvenue en déconvenue : boudée et incomprise par sa famille d’un côté, mise au rang d’ange mystique par des âmes tourmentées de l’autre, elle n’aura de cesse de chercher la paix ….

 

Avis par Lolo :

Je dois dire que ce livre m’a beaucoup plu et que je l’ai lu d’une traite. Toutefois, je l’ai trouvé plus pathétique que drôle, mais je pense aussi que l’humour anglais leur est vraiment spécial. Du coup, chaque lecteur ne percevra pas forcément ce livre de la même façon ! L’histoire est à la fois banale et originale. En effet, chaque femme quinquagénaire avec mari et enfants se reconnaîtra  sûrement un peu à travers Eva. Sauf que c’est la goutte d’eau qui va faire déborder le vase… En fait, une tache de soupe sur le beau fauteuil retapissé par ses soins va déclancher le signal d’alarme. Son ras le bol, qui a mon avis était en « sommeil » va atteindre là son paroxysme. Elle monte dans sa chambre se couche, toute habillée qui plus est, avec ses chaussures et ne voudra plus se lever de sitôt. Elle va devenir spectatrice de ce qu’implique son geste. Son entourage va se révéler sous son vrai jour. Son mari Brian, égoïste et infidèle. Ses jumeaux Brian Junior et Brianne surdoués mais horribles dans leur comportement complètement centrés sur eux-mêmes, aucune compassion pour leur mère, bref selon moi, des enfants détestables ! Le personnage le plus drôle à mes yeux est sans conteste la mère d’Eva : Ruby. Elle concentre les aspects les plus négatifs qui soient. Elle est raciste, égoïste bien sûr ! N’a aucun instinct maternel et se permet de faire des réflexions à tout va. Le « beau » personnage de ce roman est Alexander. Une sorte d’homme à tout faire, un peu rasta aussi mais qui va être le lien entre tous ces loufoques. Tout le monde va se reposer sur lui. J’ai eu du mal à trouver Eva attachante car à mon sens elle va trop loin, mais c’est justement le but du livre. Il y a quand même beaucoup de répliques et de situations amusantes et la scène que j’ai adorée est quand Eva explique à son mari la préparation de Noël en revivant littéralement celle de l’année précédente… Fantastique mais terrible ! L’auteur réalise ici un tour de force magistral en traitant de sujets graves sur un ton badin. Eva est une femme « au bout du rouleau »… Se pose alors la question fondamentale de savoir sur qui nous pouvons compter en pareil cas.

 

Avis par Audrey :

Sur la couverture du livre, nous pouvions lire, en parlant de l’auteure : « l’une des romancières les plus drôles de sa génération » (The Times). Je suis toujours assez sceptique face à ce genre de déclaration mais là je dois bien l’avouer j’ai franchement ri en lisant ces quelques 450 pages. Quelle réussite dans l’écriture !!! L’auteur distille à merveille des petites phrases à l’humour piquant qui nous font sourire tout au long du roman. Les personnages sont juste délirants : surtout les jumeaux, Brian junior et Brianne (notez déjà la loufoquerie !) qui, du haut de leur 17 ans et de leur 250 de QI, tâcheront de s’adapter au monde des « djeunz » en adoptant leur vocabulaire et en essayant de devenir plus « sociables ». Tâche qui se révèlera ardue mais qui provoquera de nombreuses situations comiques, au plus grand plaisir du lecteur. Quant à Brian (senior cette fois-ci), je l’ai trouvé tout aussi drôle dans sa gaucherie et son innocence ridicule. On comprend pourquoi Eva a décidé de se mettre au lit et d’y rester quand on imagine ce qu’à pu être son existence jusque là. A son propos, je dirais que s’il y a bien un personnage qui nous a fait un peu moins rire mais un peu plus réfléchir, c’est elle. En effet, chaque femme peut se retrouver un peu en Eva… On a toutes eu, à un moment, lassée par notre quotidien, envie de jeter l’éponge et de s’arrêter un instant pour souffler, réfléchir et se recentrer sur soi. C’est ce qu’a fait Eva, elle ne savait pas alors que ça allait prendre plus de temps que prévu et que loin de ne bouleverser que sa propre vie, c’est l’existence de tous son entourage qui va s’en trouver modifiée. Par ailleurs, j’ai aimé son introspection qui pousse le lecteur à se demander si ce personnage est en proie à la folie ou non… Question qui rythmera l’intégralité du roman et dont on aura quelques éléments de réponse, simplement suggérés par l’auteur. En bref, un roman loufoque, drôle et prenant, aux personnages à la fois communs et complètement excentriques qui vous feront vivre de vrais bons moments !!!

Lien direct : Editions Charleston

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Audrey la vagabonde - Danielle Steel

7 Février 2013 , Rédigé par Jake Vecchiet Publié dans #audrey la vagabonde, #danielle steel, #femme, #guerre, #historique, #roman, #romance

Audrey la vagabonde - Danielle Steel

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 383 pages / 6,40 €

 

Résumé :

Audrey Driscoll est une jeune femme de bonne famille, intelligente, belle et sûre d’elle… Mais elle est célibataire ! Et dans ce début du XXème siècle, cette condition n’est pas une qualité. La jeune femme est pourtant loin de rêver d’épousailles : pour elle, le bonheur ne peut se trouver que dans les voyages et la découverte du monde. C’est donc pour cela qu’elle décidera finalement de quitter son cocon douillet à San Francisco où vit sa famille pour partir à l’aventure. Lors de son voyage, elle fera la connaissance d’un journaliste reconnu : Charles Parker Scott qui saura l’initier aux joies de l’amour. Les deux partenaires ne se quitteront plus et feront l’expérience de la vie ensemble, à travers l’exploration de nombreux pays. Ce parcours ne sera pas toujours aisé car leur histoire va être bousculée par les idéaux sociaux de l’époque et un contexte politique difficile : en effet, la seconde guerre mondiale fait rage.

 

Avis par Audrey :

Ce que j’ai aimé dans ce roman, c’est son ancrage dans une période historique particulière (la guerre mondiale et peu avant). Ce livre répond au plaisir de se plonger dans une époque, ce que je recherche souvent dans mes lectures. Cette histoire nous permet de voyager dans de nombreux pays très bien illustrés par l’auteur, ce qui donne un effet de vraisemblance au récit. Le personnage d’Audrey Driscoll est plutôt attachant : elle renvoie l’image de la femme forte, émancipée et aventurière. Bref, c’est une héroïne pour son époque car elle est très avant-gardiste. Parfois tout de même, on est fatigué par ses idéaux un peu utopiques (le moment où elle laisse l’amour de sa vie pour garder des orphelins en Chine illustre parfaitement cette notion). La trame se déroule sur presque 20 ans ce qui permet au lecteur de suivre véritablement les personnages et donc de s’y attacher. En bref : l’histoire est vraiment bien, mais je trouve que l’écriture est assez plate et manque de dynamisme. Donc pour un premier « Danielle Steel », l’auteur aux millions d’exemplaires vendus, je suis plutôt satisfaite et renouvellerai certainement l’expérience dont je ne manquerai pas de vous faire la critique prochainement !

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