glace
Nuit - Bernard Minier
Caractéristiques :
Genre : Policier
Grand Format : 517 pages / 21,90 €
Résumé :
Kirsten Nigaard est une inspectrice Norvégienne. Elle débarque suite au meurtre d’une femme sur une plate-forme pétrolière où à séjourné le terrible Julian Hirtmann, tueur insaisissable et ennemie ultime du policier Martin Servaz. Dans la cabine du tueur, elle retrouve une série de cliché d’un mystérieux enfant, ainsi que de photos de Servaz… C’est en France que se déroulera la suite de l’enquête, où le tueur Suisse semble traîner… Gustav, le jeune garçon semble intimement connecté à Julian Hirtmann et à Martin Servaz… Les deux agents ne seront pas trop de deux pour dénouer les fils du mystère…
Avis par Jake :
Bernard Minier est un des très rares auteurs de thrillers que j’aime lire ! C’est en effet un style qui ne me passionne habituellement pas du tout, et qui est pourtant brillamment orchestré par cet auteur français. Dans ses précédents ouvrages, Minier a même réussi à me foutre une trouille bleue, me rappelant par moments le grand Stephen King ! Bien qu’ayant passé un très agréable moment, j’ai moins apprécié cet ouvrage, qui me paraît moins profond que les précédents, un peu plus simple… Les personnages sont toujours aussi bons, mais les protagonistes secondaires sont plus en retrait, alors qu’ils faisaient par le passé la force des romans, avec des liens forts entre eux. On ne reconnait pas certaines réactions de Servaz qui paraissent déraisonnables (notamment lorsque Hirtmann se révèle à lui…). Néanmoins l’écriture est très bonne, fluide et agréable ; et on passe vraiment un bon moment… Vivement la suite !
Glacé - Bernard Minier
Caractéristiques :
Genre : Policier
Grand Format : 553 pages / 20,90 €
Résumé :
Dans une vallée des Pyrénées, un cheval est retrouvé mort suspendu sans sa tête aux câbles d'une télécabine. Son propriétaire, un riche homme d'affaire, fait jouer ses relations pour que les meilleurs détecteurs soient mis sur l'affaire. C'est ainsi que le commandant Servaz, bon flic un peu rétro se retrouve sur l'enquête. Quand on sait qu'un des rares pôles psychiatriques pour meurtriers de France se trouve dans la même ville, les soupçons se placent immédiatement sur les détenus... Diane est d'ailleurs la dernière recrue : jeune psychologue Suisse, elle doit passer une année à étudier ces cas effrayants. L'affaire prend rapidement de l'ampleur, et lorsque ce sont des hommes qui sont retrouvés pendus, elle passe au niveau supérieur en entraînant le commandant Servaz dans un véritable cauchemar prenant ses racines dans une affaire vieille de près de 20 ans...
Avis par Jake :
Je fais les choses dans le désordre puisque Glacé, le premier roman de Bernard Minier est également le seul que je n'avais pas lu jusque là ! Comme je le dis très souvent, je ne prends pas vraiment de plaisir à lire des polars, mais cet auteur français fait exception dans mon coeur ! En effet, j'adore ses personnages principaux, souvent très attachants, et la complexité de ses protagonistes en général qui en fait des êtres si authentiques et crédibles. L'enquête en elle-même est solide et nous entraîne dans des tonnes de questions. L'écriture est géniale et bien que le texte soit assez lourd (dans le sens où le dialogue est minoritaire par rapport au récit), on se passionne pour cet univers au point d'intégrer carrément l'histoire ! Le suspense est génial et nous tient en haleine tout du long, et le tout est passionnant, que ce soit l'aspect professionnel ou personnel de Servaz. Bref, on ne doute plus du talent de l'auteur, et son succès s'explique très facilement !
Le cercle - Bernard Minier
Caractéristiques :
Genre : Policier
Grand format : 559 pages / 20,90 €
Résumé :
Un étudiant d’une prestigieuse école de khâgne du Sud Ouest est retrouvé à moitié drogué dans le jardin de son professeur. La femme a été battue, avant d’être attachée et noyée dans sa baignoire. Groggy et incapable de se souvenir des récents événements, le jeune Hugo est placé en garde à vue. Sa mère n’est autre que l’amour de jeunesse du commandant Martin Servaz, qu’elle appelle à l’aide pour sauver son fils d’une incarcération inéluctable. Mais bientôt, les circonstances du meurtre vont troubler Martin : des traces semblent avoir été laissées à son intention par « Le Suisse », un des plus grand serial killer qui s’en prend exclusivement aux femmes. Le tueur voit en Martin un égal, et entretient à son égard des sentiments fraternels complexes… Margot, la fille du commandant, est quant à elle étudiante dans le même bahut que Hugo et ne tardera pas à mener son enquête afin d’innocenter le jeune homme. Avec l’aide de son ami Elias, elle révèlera une confrérie étrange « Le cercle » née d’une catastrophe des années plus tôt, et à laquelle Hugo ne serait pas étranger…
Avis :
Bernard Minier est un auteur relativement récent, mais qui est déjà parvenu à se distinguer avec son premier roman « Glacé », qui lui a permis de remporter le prix du meilleur roman francophone du festival Polar 2011 de Cognac… Et l’on comprend pourquoi : son roman est parfaitement exaltant ! Peu versé dans le genre policier, je me suis pourtant surpris à tourner chaque page avec envie et impatience, tentant malgré moi de débusquer le coupable avec le commandant Servaz. Ce qui fait le brio de ce roman est la complexité des personnages qui sont tous plus criants de vérité les uns que les autres : ce sont des êtres torturés avec leurs faiblesses et leurs qualités. A chaque chapitre, le doute est relancé quant à l’identité du meurtrier qui pourrait être n’importe lequel de ces personnages aux facettes sombres. Le héros est perdu, lui-même en conflit avec son passé et incapable de se détacher de ses mauvaises expériences familiales et amoureuses. Seule Margot, sa fille, est sa bouffée d’air frais et lui permet d’aller de l’avant. L’enquête menée sur plusieurs fronts à la fois par Servaz, Margot et Ziegler – une gendarme lesbienne au caractère bien trempé – est dynamique et prenante. Les interludes (récit d’une femme prisonnière dans le cachot de son bourreau) sont emprunts de terreur et d’anxiété et communiquent au lecteur toutes ces émotions qui vous glacent le sang. Et le final reliant ces deux histoires est tout bonnement époustouflant ! L’écriture sans faute est de bonne qualité et le genre est plaisant et spirituel. Les quelques flashbacks sont bien menés et donnent une plus grande dimension aux personnages. Ce roman est un coup de cœur, et m’invite à la lecture de l’œuvre précédente de l’auteur : « Glacé » afin de retrouver un de mes personnages préférés : le commandant Martin Servaz.