kan takahama
Les saisons d'Ohgishima - Tome 02- Kan Takahama
Résumé :
1867, Nagasaki, à la veille de la révolution de Meiji. Découvrez le récit de la jeunesse de Tamao, apprentie courtisane à Maruyama, le quartier des plaisirs, au rythme des saisons de la dernière année de l’époque Edo, ponctuée des signes avant-coureurs d’un changement inexorable… Après Le Dernier Envol du papillon et La Lanterne de Nyx, découvrez la dernière partie de la “trilogie de Nagasaki”, par Kan Takahama, lauréate du grand prix Osamu Tezuka en 2020.
Avis par Jake :
J’avais eu des sentiments très mitigés lors de la lecture du premier volume. J’avais trouvé la trame un petit peu lourde (probablement à cause de l’époque qui en fait naturellement une œuvre historique et donc un peu ennuyante à mon goût). Mais les personnages avaient su m’émouvoir, et il y avait un je-ne-sais-quoi qui m’avait interpelé. Et évidemment, il y a le gros coup de cœur sur la qualité incroyable des dessins. Graphiquement, c’est un sans faute ! C’est bourré de détail. Les expressions des personnages sont magnifiquement réalisées. Les décors sont superbes. Bref, c’est un 10/10 sur le dessin. Ici, c’est un peu plus simple : on connait les bases de l’histoire, c’est plus facile de suivre les protagonistes et le reste de la trame… Du coup, j’ai bien envie de découvrir la suite !
Lien direct : Editions Glénat
https://www.glenat.com/roman-graphique/les-saisons-dohgishima-tome-02-9782344053867?qt-fiche_livre=2
Les saisons d'Ohgishima - Tome 01- Kan Takahama
Résumé :
1866, Nagasaki, à la veille de la révolution de Meiji. Dans cet estuaire où les influences étrangères se mêlent à la culture japonaise, Tamao, enfant du quartier des plaisirs, part travailler avec la courtisane dont elle est l’apprentie chez un commerçant hollandais de Dejima, le quartier occidental. Au fil des saisons et des rencontres avec une foule de personnages bigarrés, elle entrevoit le vaste monde au-delà de sa cage, mais la marche du temps la rappelle inexorablement au destin qui l’attend, tout comme la société qui l’entoure. Après Le Dernier Envol du papillon et La Lanterne de Nyx, découvrez la nouvelle œuvre de Kan Takahama, lauréate du grand prix Osamu Tezuka en 2020. Un récit qui déploie les souvenirs de Tamao, 14 ans, née dans le quartier des plaisirs, et conte, au fil des saisons, les jours aussi beaux que cruels d’une adolescente condamnée à mourir jeune.
Avis par Jake :
C’est assez complexe à définir car mes sentiments étaient multiples à la lecture de ce seinen. Tout d’abord, aucun doute sur la nature de ce manga car les thèmes autant que le rythme ou les dessins sont très adultes. On se prend immédiatement d’affection pour le personnage principal, et malgré sa bonne humeur, le côté dramatique de son existence prend très vite le dessus. Cependant, les protagonistes sont très humains, très touchants, et beaucoup semblent foncièrement bons. L’histoire ne bouge pas beaucoup parce que tout est très représentatif de l’Histoire avec un H majuscule… On s’attache donc, on aime suivre ces morceaux de vie. Mais il manque quelque chose pour être complètement happé par la trame. Côté graphique, c’est absolument superbe. Le format est fait pour ces dessins grandioses et bourrés de détails, j’adore !
Lien direct : Editions Glénat
https://www.glenat.com/roman-graphique/les-saisons-dohgishima-tome-01-9782344053843
Le dernier envol du papillon - Kan Takahama
Résumé :
Kicho est la plus belle et la plus adulée des courtisanes du quartier des plaisirs de Nagasaki, à Maruyama. On dit qu’une seule nuit avec elle suffit pour vous obnubiler pour une vie entière ! Très proche d’un des médecin occidental de la vie, elle plait par sa capacité à s’intéresser aux autres et à savoir les écouter… Kenzo est un jeune homme qui souhaite devenir médecin, comme son père l’était avant qu’il ne souffre d’une tumeur au cerveau qui l’emporte progressivement… Et Kenzo ne peut pardonner à Kicho, celle qu’il connaissait sous le nom de Konoa à l’époque où elle vivait avec lui et son père…
Avis par Jake :
Superbe one shot ! Je ne pensais pas être autant captivé, que ce soit par la trame ou l’art graphique ! L’histoire en elle-même n’apparait pas extraordinaire, pourtant, une fois que l’on est plongé dedans, on ne peut que se sentir touché par les protagonistes ! C’est d’abord une simple curiosité pour la vie des courtisanes, et le succès inexplicable de Kicho… Mais bientôt, on souhaite découvrir le passé de cette dernière, et sa relation singulière avec Kenzo et son père… Jusqu’au tout dernier moment, on se demande comment les choses vont évoluer, et je dois bien dire que le managaka est parvenu à me surprendre ! Quant aux dessins, ils sont tout simplement sublimes ! Ils sont d’une précision incroyable, autant dans les décors que dans les personnages et leurs expressions ! Bref, c’est un succès total et pratiquement une œuvre d’art à découvrir !
