lauren oliver
Replica - Lauren Oliver
Caractéristiques :
Genre : Jeunesse / Science-fiction
Grand Format : 460 pages / 20,00 €
Résumé :
Gemma est plutôt solitaire et ne se confie qu’à sa meilleure amie, souffrant de l’attention permanente de ses parents due à sa santé instable. Lorsqu’elle réalise que le nom de son père est mêlé aux expériences qui ont lieu depuis des années sur l’île de Haven, Gemma décide de prendre enfin les choses en mains et de se rendre sur place. Mais c’est sans réaliser la portée de ce qu’elle va découvrir et les risques qu’elle encourt désormais…
Lyra est une Replica, un clone, et elle vit sur l’île de Haven depuis toujours, condamnée à une existence plus courte que la normale et dépourvue d’affection. Elle voit les autres Replica s’éteindre autour d’elle. Mais lorsqu’une bombe fait sauter les bâtiments de Haven, elle n’hésitera pas à suivre 78, un Replica de sexe opposé qui la conduira au monde réel…
Avis par Jake :
Ce que Lauren Oliver présente est souvent innovent et original. Si c’est le cas ici pour la narration, puisque deux histoires parallèles et entremêlées sont contées dans ce roman selon que vous le preniez dans un sens ou dans l’autre ; ce n’est pas le cas du thème. En effet, les clones et les centres gouvernementaux secrets sont une idée très souvent utilisée, que l’on retrouve régulièrement. Pour ma part, cet aspect m’a replongé dans Dark Angel… Mais si on passe sur ce détail, l’idée est plutôt pas mal. Le côté regrettable et qu’avec un roman à taille classique (environ 460 pages), on se retrouve avec deux petites histoires de 230 pages. Ce qui fait que l’on s’attache moins, et que la trame va un peu trop rapidement pour être réellement appréciée. On ne parvient pas à imaginer que les protagonistes ressentent tout cela en si peu de temps, et on se fiche un peu du sort (quoique dramatique) de ceux qui passent l’arme à gauche… L’écriture en revanche est très bonne, comme c’est toujours le cas avec Lauren Oliver. Malheureusement, je n’ai pas été conquis cette fois-ci…
Le musée des monstres (1/?) La tête réduite - Lauren Oliver & H. Chester
Caractéristiques :
Genre : Jeunesse / Fantastique
Grand Format : 350 pages / 15,90 €
Résumé :
Le musée des horreurs de Dumfrey parvient à attirer du monde grâce à une collection impressionnante de bizarreries en tous genres, avec une femme à barbe, une tête réduite, et notamment quatre orphelins aux pouvoirs aussi incroyables que pouvoir lire dans les pensées... Mais l'équilibre du musée est perturbé le jour où la tête réduite disparaît et où les morts commencent à s'accumuler dans l'équipe du musée... Ce seront quatre orphelins intrépides qui se lanceront eux-mêmes dans les recherches...
Avis par Jake :
C'est malheureusement dès les premières pages que mon intérêt pour l'histoire s'est vu réduit à néant. J'espérais trouver quelque chose du style Darren Shan, avec des personnages forts, mais on s'intéresse finalement assez peu aux caractères propres des personnages, au profit de l'intrigue qui ne m'a pas particulièrement touché ou convaincu... Les meurtres s’enchaînent sans avoir éveillé mon intérêt… La narration n’est pas mauvaise mais ne brille pas particulièrement non plus, quoi que très abordable… Les graphismes ne sont pas moches mais n'apportent pas grand chose. Cela dit, le public ciblé est clairement beaucoup plus jeune, je dirais les 10 - 12 ans plutôt que les ados plus vieux... Peut-être que ce lectorat sera plus réceptif...
Les intrus - Lauren Oliver
Caractéristiques :
Genre :Fantastique
Grand Format : 382 pages / 19,00 €
Résumé :
A la mort de Richard Walker, un homme très riche, son ex femme, ses deux enfants Trenton et Minna, et la fille de cette dernière, Amy, se retrouvent dans la maison familiale en attendant la succession. Mais ils ne sont pas seuls, et sans le savoir, ils se mettent à côtoyer des fantômes qui ont tous vécu dans la bâtisse, avant d’y mourir mystérieusement… Les passés des uns vont ressurgir, alors que les démons des autres seront mis à jour : tentative de suicide, alcoolisme, nymphomanie ; les vivants et les morts se côtoient pour se confronter à la vérité…
Avis par Jake :
J'avais lu et beaucoup apprécié Panic, du même auteure, qui était un roman pour YA assez intense. Chapeau à l'auteure qui parvient avec brio à changer de genre... Car effectivement, celui là n'a rien à voir ! Les intrus est vraiment pour adulte : l'histoire fait un peu penser à celle des Autres avec Nicole Kidman, le tout est vraiment dramatique. C'est plus complexe en revanche, il m'a presque fallu 100 pages pour cerner les nombreux personnages et leurs problèmes ! L'écriture est très crue, et les thèmes assez sombres (suicide, nymphomanie, deuil). C'est bien écrit, mais il faut s'accrocher car la trame n'est vraiment pas positive, et plutôt perturbante ! Les personnages ne sont pas vraiment attachants, on accroche que par curiosité. C'est un genre dérangeant, qui fait réfléchir... A réserver aux adultes, qui sont prêts à s'accrocher !
Panic - Lauren Oliver
Caractéristiques :
Genre : Roman
Grand format : 364 pages / 18,00 €
Résumé :
Dans une petite ville où les adolescents sont dévorés par leur quotidien difficile, le jeu de Panic a vu le jour. Personne ne sait exactement qui l’a créé, mais il brille par son danger et par son absence de règles. Panic est ouvert à tous les élèves de terminale. A la clé : plus de 50 000 dollars, de quoi changer pas mal de choses dans sa vie miséreuse. Mais les dangers sont nombreux et personne n’est à l’abri de mourir. Heather fait son possible pour sortir sa sœur du mobile home de sa mère, accroc à l’alcool et la drogue. Nat, elle, rêve de quitter la ville pour devenir actrice ou mannequin. C’est la vengeance, qui anime en revanche Dodge…
Avis par Jake :
J’ai mis un petit moment à apprécier réellement la lecture : dans les premiers temps l’atmosphère est vraiment lourde et pesante. Le scénario en lui-même est assez bon, il fait évidemment penser au succès interplanétaire Hunger games, à travers son concept de jeu dangereux voire mortel, avec à son terme un seul vainqueur et une récompense énorme. Les personnages sont assez bien conçus, chacun est animé d’un objectif propre. On se rapproche relativement vite d’Heather, et après la moitié du livre on aime carrément Dodge pour ses qualités et défauts très humains. La narration est un peu pesante, je pense que c’est ce qui a rendu l’atmosphère lourde et singulière : il faut s’y habituer. Je regrette un peu la couverture qui induit en erreur quant au genre développé, mais c’est un bon livre qui apporte une fin tout à fait satisfaisante !
