sleeping beauties

Sleeping beauties - Stephen King & Owen King

3 Avril 2018 , Rédigé par Jake Vecchiet Publié dans #albin michel, #avis, #chronique, #critique, #fantastique, #King, #livre, #Owen, #résumé, #roman, #Sleeping beauties, #Stephen King

Caractéristiques :

Genre : Fantastique

Grand Format : 821 pages / 25,90 €

Résumé :

Un phénomène étrange semble toucher toutes les femmes qui s’endorment : elles ne se réveillent pas, et une substance blanche filamenteuse les recouvre pour les transformer en cocons. Et si quelqu’un a le malheur de déchirer le cocon, les victimes se réveillent dans une rage incontrôlée et dirige leur colère vers les personnes à proximité… A Dooling, petite ville des Appalaches, la situation prend des proportions dramatiques à cause de la présence d’une prison pour femmes. Mais se pourrait-il que l’inconnue qui a débarqué en ville et qui se fait appeler Evie soit responsable de la situation ? Alors même que cette dernière semble immunisée contre la malédiction qui touche la gente féminine…

Avis par Jake :

Depuis que je suis tombé amoureux des œuvres de Stephen King voilà plusieurs années, je me dois évidemment de lire toutes les nouveautés (même si je n’ai pas encore eu le temps de rattraper tout le retard de ses anciens romans ^^). C’est donc avec plaisir que je me suis lancé dans cette collaboration qu’il a entreprise avec son fils (j’avais déjà lu un roman de son autre enfant, Joe Hill). Bref, l’histoire est plutôt sympa, même s’il s’agit plus de fantastique que de science-fiction, ce qui est habituellement plus son terrain de prédilection. J’ai donc pris un peu moins de plaisir en n’ayant pas toutes les explications que j’escomptais. Comme d’habitude, la grande force du romancier est sa capacité à camper des protagonistes plus vrais que nature et foncièrement attachants grâce à leurs qualités et leurs faiblesses, ô combien humaines… Le psy, sa femme et leur fils sont donc très agréables à suivre. L’histoire est palpitante, malheureusement, il y a pas mal de longueurs : des passages moins intéressants où on se dit que des raccourcis eurent pu être judicieux… L’écriture est (évidemment) irréprochable. Le côté féministe est assumé et très bien défendu. La fin est très dure à mon sens. On sait que King n’est pas un fan des purs happy ends, néanmoins tout est presque remis en question, et on est très affectés… Un bon roman.

Lien direct : Editions Albin Michel